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CLENET Antoine

Maîtrise de Psychologie Pathologie

Institut de Psychologie et Sociologie Appliquées

Année universitaire 1997-1998

 

De la cohérence du choix du cadre de travail

avec notre projet professionnel de psychologue

 

Etude sur la nécessité d’un cadre spécifique au travail de psychologue,et sur les interactions entre attendus institutionnels et perspectives thérapeutiques

 

Sommaire

INTRODUCTION : QUEL CADRE ? ...........................................................................................................1

1. D’UNE DEMARCHE QUI S’INSCRIRAIT DANS L’OBJECTIF D’UN PROJET

THERAPEUTIQUE, MAIS QUI N’AURAIT PAS LA LEGITIMITE DU STATUT ...............................2

1.1. LE CADRE DE LA PSYCHIATRIE HUMANISTE ET INSTITUTIONNELLE TEL QUIL EST DEFINI AU CENTRE

DE SOINS E.S.P.E.R............................................................................................................................................2

1.2. D’UNE REPONSE QUI DEROGE AU STATUT. ............................................................................................5

1.2.1. D’une écoute particulière auprès de Samuel :................................................................................5

1.2.2. Sur la question de la liberté du sujet, et de notre interprétation des interdits associée à nos

idéaux archaïques. .......................................................................................................................................6

1.2.3. Ce qui vient témoigner en faveur d’une conversation à « bâtons rompus » et d’une

représentation d’apparence psychologisante................................................................................................7

1.2.4. De nos idéaux encore en question : Vers une déroute narcissique.................................................9

1.3. DE LIMPORTANCE DUN STATUT SPECIFIQUE AU PSYCHOLOGUE « POUR SE FAIRE ENTENDRE ». ........10

1.3.1. « Déménagement sans locataire : Valise en transit. » Quand un patient va à l’hôpital,

l’institution doit-elle se débarrasser de ses affaires ? Peut-on travailler sans le patient ? ........................10

1.3.2. « Comme un sac poubelle » : Echec à la nécessité d’un accompagnement thérapeutique mené

jusqu’à son terme. ......................................................................................................................................11

1.3.3. Analyse des deux situations précédentes : Responsabilisation et autonomisation du malade......12

2. DE L’INFLUENCE DU CADRE ET D’UN PROJET PROFESSIONNEL QUI NE

REPONDRAIT PAS AUX ATTENTES D’UNE INSTITUTION..............................................................16

2.1. CENTRE DACTION ÉDUCATIVE : LE CADRE DE LA PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE. ...........16

2.2. PSYCHOLOGUE MANDATE PAR LE JUGE DES ENFANTS. .......................................................................18

2.2.1. La course à l’investigation : L’énoncé qui prime l’énonciation. ..................................................18

2.2.2. Les phénomènes institutionnels : La pression judiciaire favorise l’attitude défensive des

familles. 20

2.2.3. La pression des éducateurs : devoir ou volonté de savoir ? .........................................................21

2.2.4. Être l’objet de manipulations........................................................................................................22

2.3. PSYCHOTHERAPIE EN MILIEU JUDICIAIRE. ...........................................................................................24

2.3.1. Déconnexion entre judiciaire et psychologique : Une ordonnance impersonnelle et

informatisée. ...............................................................................................................................................24

2.3.2. L’apologue de la psychologue du Centre d’Action Éducative : ponctuation, moment de bascule.25

2.3.3. Entamer des entretiens à visée psychothérapique quand ce n’est pas la vocation de

l’établissement............................................................................................................................................26

CONCLUSION : SUR LA FRANGE DE L’IMPOSSIBLE.......................................................................30

BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................................................32

 

Introduction : Quel cadre ?

Pour notre mémoire d’analyse de la pratique, nous voudrions discuter des

conséquences et des implications — qui sur nous ont prévalu, d’abord à notre insu — du

cadre qui permet le travail de psychologue.

Depuis notre cursus universitaire à l’I.P.S.A., nous avons effectué des stages au

cours desquels nous découvrions ce qu’était le travail du psychologue.

La variété des institutions, qu’il nous a été ainsi donné de connaître, nous a, à ce

titre, transformé. Et, d’une démarche qui s’annonçait sociale (nos premiers stages avaient

pour cadre des structures de proximité destinées à l’intégration des jeunes dans leur

quartier), nous en sommes venu à considérer l’approche psychanalytique. D’abord par la

découverte et la prise en compte de la dimension subjective telle que le centre de soins de

Psychiatrie Institutionnelle et Humaniste E.S.P.E.R. (Espace de Soins, Psychothérapique

d’Éducation et de Réinsertion) tentait d’en ordonner son projet thérapeutique. Et, par

l’ouverture d’un questionnement de l’inconscient dont les mécanismes parfois s’y

donnaient à voir à ciel ouvert. Nous devons d’ailleurs beaucoup à cette institution pour

son écoute et la place qu’elle permet aux stagiaires, même si justement ce sont, pour finir,

les écueils et les limites que nous y avons rencontrés, qui nous ont engagé vers la

spécificité du versant thérapeutique pour notre future profession.

Le travail que nous y avons effectué dès notre première année de maîtrise, nous a

donc profondément inspiré. Et c’est fort de cette expérience, que nous allons aborder —

dans l’après-coup de notre pratique au sein d’un Centre d’Action Éducative (stage de

deuxième année de maîtrise) — cette question du cadre de travail. Car, de fait, si cette

question s’actualise aujourd’hui pour nous, c’est qu’il y a fallu ce contraste d’un cadre de

travail très orienté par l’action éducative et la démarche diagnostique et d’orientation,

avec le projet thérapeutique de l’institution évoquée ci avant, pour produire, Nachträglich,

le renouvellement de notre questionnement concernant notre implication dans ce qui est la

singularité et l’originalité du travail du psychologue.

L’influence du cadre de travail n’apparaît pas, en effet, d’emblée, mais elle est

capitale. Sans cette prime analyse de ce qui situe l’action du psychologue, la pratique de

ce dernier peut ne pas convenir, voire s’avérer dangereuse pour les membres de

l’institution dans laquelle il est engagé, ou pour lui-même. Au mieux, son efficacité peut

être réduite à néant.

En revanche, le psychologue, de par sa personnalité, de par son éthique, et de par

son projet professionnel, a lui-même cette possibilité et parfois le devoir d’agir sur son

cadre de travail pour garantir par exemple l’intégrité de son action.

 

Bibliographie

AEPUS, ANOP, SFP. Paris. — Code de déontologie des psychologues. — Paris, 25 mars 1996.

— Rédigé en 35 articles.

FREUD (Sigmund). — Abrégé de psychanalyse. — Paris : Presses Universitaires de France,

1985. — 84p. — (Bibliothèque de psychanalyse.)

LACAN (Jacques). — « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose

(1957-1958) », pp. 531-583, in Écrits. — Paris : Seuil, 1966. — 919p. — (Le Champ

Freudien.)

— Le Séminaire, livre VII : L’éthique de la psychanalyse (1959-1960). — Paris : Seuil,

1986. — 375p. — (Le Champ Freudien.)

En couverture :

DAVID Jacques-Louis, La mort de Socrate, 1787 Metropolitan Museum of Art.

 

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