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Université Reims Champagne Ardenne

U.F.R. Lettres et Sciences Humaines

Département de Psychologie


Emilie CHAMAGNE

Septembre 99



LA CREATIVITE ET SES CONDITIONS THERAPEUTIQUES


DANS UN ATELIER D’EXPRESSION PAR LA TERRE



Directeur de mémoire : Michel TERNOY.





SOMMAIRE


INTRODUCTION. 4


  1. ART ET PSYCHOPATHOLOGIE :


  1. DELIMITATION : ART ET CREATIVITE :


1. L’art et la thérapie, une histoire ancienne. 5

-Historique.

-L’art des fous et la recherche du génie.

-Essor de la psychanalyse.

2. Art-thérapie : Situation actuelle. 7

-Engouement pour l’art-thérapie : le paradoxe de l’utilisation des deux termes.


B. CREATIVITE ET PSYCHANALYSE : 18


1. Problématique de la créativité dans la psychanalyse. 18

-Critiques.

-Etude de trois œuvres par FREUD.

2. Le rêve : une porte d’entrée sur une dynamique créative. 20

-Le rêve : source de créativité.

-Impact de l’enfance sur le processus créateur.

3. Créativité et inconscient. 23

-Accès aux contenus inconscients : le rêve comme dynamique interprétative.

-Adéquation entre vie psychique et production.


C. CREATIVITE ET PSYCHOPATHOLOGIE : 12


1. CHEMAMA-STEINER : construire le Soi à partir d’un embryon de savoir. 12

-La métaphore minimale.

-La deuxième métaphore.

-Conséquences.

2. M. KLEIN : la créativité dans la position dépressive. 15

-Le travail de deuil.

-Principe de la tentative de restauration de l’objet.

-Deux origines de l’acte créateur.

-Formation du Moi et pathologie.


3. PANKOW et la construction dynamique de l’image du corps. 14

-Différentes fonctions de l’image du corps.

-La fonction du symbole dans l’acte.

-La méthode des greffes de transfert.

4. Conclusion : 17

-Importance du non verbal en thérapie.


D. THERAPIE ET MEDIATEUR PLASTIQUE: 28


1. Créativité et thérapie médiatisée.

-Médiation.

-Créativité. 24

-L’espace relationnel.

-Espace potentiel.

2. Rôle et identité du thérapeute. 26

-Connaissances.

-Fonctions.

-Cadre formel.

3. Terre et créativité.

-La matière. 28

-Spécificités d’une médiation par la terre. 28

-Le toucher et le corps. 29

-Processus créateur et médiation par la terre. 31



  1. UN ATELIER TERRE  A VISEE THERAPEUTIQUE AU CENTRE LEWIS CARROLL.


A. IMPLANTATION : 33


1. L’institution et son histoire. 33

-Présentation.

-L’atelier terre dans l’institution.

2. Mise en place. 34

-Présentation du groupe.

-Le matériel.

3. Le cadre formel : le temps, l’espace, l’action. 36

-Le lieu.

-Le temps.

-Les règles et consignes.

4. Définition des rôles de thérapeute et co-thérapeute. 39

-Deux rôles différents.

-Les imago parentales.



  1. UN CAS CLINIQUE : PAUL : 40

Les « papattes » ou la violence verbale du père.


1. Anamnèse. 40

-Deux Paul : l’obeissance et la violence.

-Le « temps d’accueil ».

2. Problématique familiale : la place du petit. 42

-Rester petit.

-La place dans la famille.

3. L’agressivité. 45

-Le temps d’accueil et l’atelier terre : agressivité vers les autres.

-La violence de l’entourage passe par la bouche.

-Les « papapattes » et l’autorité paternelle.

4. Conclusions. 47

-La problématique de « l’être ».

-Importance du cadre.


C. REFLEXIONS SUR L’ATELIER TERRE : 50


1. Le rapport à l’œuvre et sa reconnaissance. 50

-L’investissement.

-L’objet transitionnel.

-Identification et symbole.

2. Symbolisation. 51

-Symbole et processus créateur.

-La reconnaissance du symbole.

3. Travail thérapeutique et processus créateur. 54

-Les interventions du thérapeute dans le travail de symbolisation.

-Le symbole dans la relation thérapeutique.

4. Le corps et la parole. 56

-La parole du thérapeute.

-La parole de l’enfant.



CONCLUSION : 59


BIBLIOGRAPHIE : 61


ANNEXES : 63

INTRODUCTION :


La créativité donne lieu à la nouveauté, et dans des dimensions très diverses. Elle teinte le quotidien par le biais d’objets, d’œuvres d’art, d’idées, d’activités, de modes de vie.. La créativité offre à la vie la dynamique dans son essence.


Créer un objet relève, en effet, de diverses activités sensori-motrices, psychomotrices, physiologiques et physiques. Le corps est mis en action face à la matière. Cette dynamique corporelle s’inscrit dans un contexte psychologique qui implique la culture du sujet et son histoire ainsi que ses émotions et sentiments du moment. Des exemples, à toutes les époques, évoquent l’universalité d’une relation forte entre œuvre d’art et artiste. Ce lien qui unit la personne à sa production intéresse depuis longtemps le champ de la psychologie qui inscrit l’art dans une dimension thérapeutique.

L’art et la thérapie, voilà pourtant deux mots qui ne semblent pas coïncider. L’un évoque la notoriété, l’élan créateur, la vie, et l’autre rappelle la pathologie et la difficulté existentielle. Pourtant, l’art-thérapie est une discipline qui est pratiquée dans la plupart des centres hospitaliers aujourd’hui. Mais elle se trouve confrontée à un problème épistémologique lié à l’ambiguïté de l’emploi du terme art en thérapie, ce qui conduit à des diversités dans la pratique et dans la théorie d’une telle activité.


Il s’agit donc tout d’abord d’exposer le problème soulevé, de manière à orienter le travail clinique qui suit vers une recherche centrée autour du concept de créativité. En effet, le travail thérapeutique trouve un intérêt dans la production plastique dans la mesure où elle s’articule autour du processus de créativité. Celui-ci s’exprime à travers l’espace potentiel originaire au sein duquel le sujet élabore son self sur un mode ludique. Le processus de symbolisation représente, d’une part, le principal élément de cette élaboration, et d’autre part, un moyen, pour le thérapeute, d’accéder aux contenus inconscients du sujet. Il est donc question dans ce mémoire d’argumenter l’hypothèse selon laquelle l’accès aux contenus fantasmatiques dépend fortement du cadre donné au processus de création. Ce cadre tant formel que théorique donné à un « atelier terre » présenté en seconde partie apporte des éléments de réponse.

 

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