L’inscription du paradoxe suicidaire dans le langage
des jeunes adultes
Didier APPOURCHAUX
UFR Psychologie, pratiques cliniques et sociales : mémoire de maîtrise
Session de septembre 2000 sous la direction d' ALAIN BLANCHET
SOMMAIRE
Pages
RESUME
1I INTRODUCTION
2IIAPPROCHESTHEORIQUES
61) Psychopathologie du suicide 6
a) Aspects épidémiologiques 7
b) Aspects psychopathologiques 8
2) Narcissisme pathologique et états-limites 9
3) Double entrave et aspects agressifs du narcissisme 12
4) Dynamique du passage à l’acte 15
SYNTHESE
18III PROBLEMATIQUE
221) L’inscription langagière du paradoxe 23
2) Hypothèses opérationnelles 25
IVMETHODE
261) Population 262)Variables 28
a) Variables externes 28
b) Variables indépendantes 28
c) Variables dépendantes 29
3) Protocole expérimental 30
a) Recueil des données 30
b)Traitement 30
c) Logiciel de traitement des données 30
d) Méthode statistique 31
VRESULTATS
331) Indices de " vouloir " 34
SOMMAIRE (suite)
Pages
2) Indices de " ne pas pouvoir " 35
3)Négations 35
4) Illustration des données par deux extraits d’entretiens 36
VI SYNTHESE DES RESULTATS
421) Récapitulation des résultats 42
2) Interprétation des résultats 42
VII DISCUSSION ET PROLONGEMENTS
441) Problèmes de méthode 44
a) L’instrument de mesure 44
b) La constitution des groupes 46
2) Autres directions d’investigation 47
3) Prolongements thérapeutiques 48
VIII CONCLUSION
49BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Narcisse périssait. De sa beauté montait
sans cesse toute proche, son essence,
concentrée, comme parfum d’héliotrope.
Mais sa loi était qu’il se vît.
Son amour rebuvait ce qu’il perdait,
il n’était plus dans le vent ouvert contenu,
il fermait, enchanté, le cercle des figures,
et s’annulait et ne pouvait plus être.
Mots-clés
: Violence fondamentale, faille narcissique, relation d’objet, déni, double entrave.RÉSUMÉ : Notre recherche est née d’une constatation faite lors des premiers appels reçus à S.O.S. suicide : le discours des jeunes adultes proches du passage à l’acte était porteur de fortes contradictions en même temps que d’une tension violente qui leur semblait liée du fait de leur aspect inconciliable.
L’étude très complète de Philippe Jeammet sur le suicide des jeunes, faisant apparaître à la fois des corrélations avec les états-limites, des failles narcissiques, une dépendance à l’objet perdu, une faible résistance aux frustrations, nous a incités à examiner de plus près, par l’intermédiaire du concept de la violence fondamentale de Bergeret, les défaillances du narcissisme secondaire chez les jeunes suicidants. La notion de paradoxe, rencontrée à la fois chez Sztulman dans son approche binaire des états-limites (déception/illusion, destruction /idéalisation) et chez Rosolato (narcissisme et double entrave) nous a conduits à rechercher dans le langage de ces jeunes adultes des traces de ce paradoxe.
Nous avons donc fait l’hypothèse qu’à l’origine s’était opéré le déni de certains désirs, incestueux ou parricides, visant à maintenir clivés mais en même temps indéfectiblement liés, un désir inexprimable et une toute-puissance insatisfaite à jamais. Nous avons donc observé des indices langagiers rattachés aux sentiments de " vouloir " et de " ne pas pouvoir " dans la perspective de caractériser le langage des jeunes suicidants.
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