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Manque affectif : Top 15 des signes et conséquences (+ Solutions)

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

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Sommaire

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Avez-vous déjà eu l’impression que les autres ne vous donnaient pas assez d’amour ? Qu’au fond, personne ne s’intéressait vraiment à vous ? Que vous n’avez personne sur qui compter ? Il arrive que nous reprochions aux autres des carences qui se situent en fait à l’intérieur de nous. C’est le cas lorsque vous souffrez d’un manque affectif. Vous cherchez à l’extérieur, dans vos relations sociales et souvent, vos relations de couple, ce que vous devriez trouver à l’intérieur de vous-même.

Cette carence survient dès l’enfance : votre besoin de sécurité et d’attachement aux autres n’a pas été comblé. Résultat, vous traînez, comme un lourd boulet, cette insécurité en vous. Alors, comment reconnaître les signes d’un manque affectif ? Et surtout, comment le soigner ?

Qu’est-ce que le manque affectif ? (Définition)

Le manque affectif est une carence qui prend racine dès le plus jeune âge. Les besoins de sécurité d’attachement de l’enfant ne sont pas comblés, parfois par ignorance, parfois par maltraitance. Les conséquences de ce manque se répercutent tout au long de la vie, sous la forme de blessures émotionnelles (rejet, injustice…), et influencent ses comportements et ses réactions d’adulte. La personne va éprouver des difficultés à construire des relations saines et équilibrées.

Le schéma de manque affectif est un schéma primaire. Ces schémas, inscrits en nous dès notre enfance, sont responsables de nos croyances et de nos actions futures. C’est en tout cas ce que nous apprend la thérapie des schémas, fruit des recherches du psychologue Jeffrey Young. Partie intégrante des TCC (thérapies cognitives comportementales), son approche regroupe des techniques :

  • Émotionnelles ;
  • Cognitives ;
  • Comportementales ;
  • Interpersonnelles.

Suis-je en dépendance affective ?

Vous pensez être en dépendance affective ? Vous avez la sensation d’être dans un cercle infernal ? Faîtes le test maintenant !

Ce type de thérapie remet les émotions au cœur de l’évaluation psychopathologique et du processus de changement entrepris. Lorsque vous souffrez d’un manque affectif, vous êtes dans l’incapacité réelle de créer des liens d’attachements fiables et stables. Cette carence peut mener à un désinvestissement des relations ou au contraire, vous plonger dans la dépendance affective de couple et les relations toxiques.

Pourquoi je ressens un manque affectif ?

Le manque affectif provient d’expériences vécues précocement dans la vie. Si vous souffrez d’un manque affectif, c’est que l’un de vos besoins fondamentaux n’a pas été rempli durant vos premières années de vie par l’une des figures d’attachement (comme un parent), volontairement ou non. En réponse, vous développez un schéma précoce inadapté.

Les origines du manque affectif se situent dans la structure familiale et dans l’environnement dans lequel l’enfant s’est construit. Cela peut être lié à une famille instable, voire maltraitante, mais aussi à la froideur d’un des parents, reproduisant souvent le schéma dans lequel lui a grandi. Des parents trop permissifs peuvent aussi créer une carence affective : l’enfant a pris l’habitude de demander constamment des preuves d’affection. La source peut aussi se situer dans une hypersensibilité. Certains comportements, sans être maltraitants, alimentent ce schéma.

Qu’est-ce qu’un schéma précoce inadapté ?
C’est l’adoption d’une croyance profonde sur vous ou sur autrui, qui vous amène à réagir de manière irréfléchie et stéréotypée. Vous anticipez les comportements de l’autre et adaptez votre comportement en fonction de cette croyance. C’est en partie pour cela que vous avez souvent l’impression de répéter les mêmes schémas, les mêmes relations et les mêmes erreurs, sans comprendre pourquoi. Vos expériences d’adulte viennent renforcer les croyances ancrées en vous depuis des années.

Quelles sont les carences affectives ?

Toujours en s’appuyant sur la thérapie des schémas de Young, nous pouvons distinguer trois types de carences affectives :

  • La carence d’affection ;
  • La carence d’empathie ;
  • La carence de protection.

Dans le cas de la carence d’affection, vous avez pu manquer de soutien affectif, d’attention ou de chaleur humaine, tout simplement. Pour la carence d’empathie, c’est une écoute attentive et le partage des sentiments qui a fait défaut. En cas de carence de protection, vous avez manqué d’une figure forte et fiable, présente pour vous guider et vous conseiller.

Comment savoir si on souffre d’un manque affectif ?

Pour reconnaître un manque affectif et encourager la prise de conscience, de nombreux signes peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Réfléchissez à vos relations amicales, familiales, amoureuses ou encore professionnelles : avez-vous souvent l’impression de ne pas intéresser les autres ? Est-ce que vous avez tendance à vous oublier, vous et vos besoins, dans vos relations ? Ce qui vous mène à un grand sentiment de vide et d’isolement, et peut déclencher des colères longtemps refoulées.

Signe n° 1 : un fort sentiment de vide intérieur

Vide intérieur, spleen, solitude acérée : ce mal peut prendre de nombreux noms et différentes formes, mais il est toujours difficile à vivre. Comme si votre monde était recouvert d’une couche de gris triste et désagréable. Vous vous sentez bloqué dans vos maux, dans vos souffrances et le reste (activités, passions, travail, relations…) perd de son intérêt.

Plus rien ne vous anime réellement. Ce sentiment de vide peut même vous mener à des comportements addictifs. Pour le combler, vous pouvez notamment développer des troubles du comportement alimentaire, comme la boulimie ou l’hyperphagie. Tout, pour faire disparaître ce néant.

Signe n° 2 : l’impression constante de ne pas intéresser les autres

Nous retrouvons souvent les mêmes phrases chez les personnes éprouvées par un manque affectif :

  • « Dans la plus grande partie de ma vie, je n’ai pas eu quelqu’un qui veuille vraiment être avec moi » ;
  • « Je n’ai jamais eu quelqu’un qui m’écoute réellement et qui me comprenne » ;
  • « Personne n’est vraiment sensible à mes besoins ».

Elles ont toutes la même croyance sous-jacente : « Je n’intéresse pas assez les autres, je suis insignifiant pour eux. » Cette croyance est si profondément ancrée dans le système de la personne en carence affective qu’elle cherche constamment, de façon inconsciente, à venir la confirmer.

Connaissez-vous le biais de confirmation ?
Instinctivement, l’esprit humain va rechercher en priorité les informations qui confirment sa manière de penser. Il va alors négliger tout ce qui pourrait la remettre en cause. Ce biais de confirmation agit lorsque nous regardons les informations, mais aussi dans la façon dont nous interprétons nos interactions sociales pour venir confirmer les croyances les plus enfouies à notre propos.

Signe n° 3 : l’attente de voir ses besoins affectifs comblés par l’autre

Dans le cas d’une carence affective, l’être humain, qui a connu l’état de manque, est dans l’attente constante de voir l’autre combler ses besoins affectifs. Par conséquent, il vit souvent dans la déception, rien n’est jamais assez bien et le moindre comportement en désaccord avec ce besoin réactive sa douleur, comme du sel sur une plaie ouverte.

Les relations se retrouvent déséquilibrées. Le manque affectif est fréquemment lié à une peur de l’abandon (Vérifiez ici si vous en avez les signes) et peut mener à une dépendance affective difficile à vivre. La blessure est interne, même avec toute la volonté du monde, l’autre ne pourra pas venir stopper l’hémorragie, tant que la personne blessée n’aura pas identifié les origines du traumatisme et pris son courage à deux mains pour tenter de l’apaiser.

Signe n° 4 : l’oubli de ses propres besoins dans une relation

Parce que le monde n’est pas noir ou blanc, le manque affectif peut aussi conduire à l’oubli total de ses propres besoins dans une relation. Au fond, vous êtes convaincu que pour être enfin aimé à votre juste valeur, pour enfin réparer ce manque dont vous n’avez pas conscience, vous devez entièrement satisfaire l’autre, négligeant le fait que vous avez aussi des besoins, des attentes et des limites.

Mais cette situation peut s’avérer dangereuse pour vous et votre bien-être, surtout si vous êtes en couple avec un manipulateur narcissique.

Signe n° 5 : une tendance à la dépendance affective

Le trouble de la personnalité dépendante est souvent associé à la carence affective. Vous cherchez à combler le manque affectif en développant une véritable addiction à votre partenaire. Vous avez constamment besoin de sa présence, vous ne savez plus comment prendre une décision seul et d’ailleurs, l’idée d’être seul déclenche des sueurs froides.

Au fond, la relation de couple n’est là que pour soigner, illusoirement, vos angoisses. Sauf qu’il est impossible de construire une relation de couple saine dans ces conditions. La dépendance affective mène souvent à la fusion, à la soumission totale ou à son contraire, à l’entière domination de l’autre, ainsi qu’à la culpabilisation et au mensonge.

Suis-je en dépendance affective ?

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Signe n° 6 : une peur de l’abandon et de la solitude

Dans votre enfance ou dans votre adolescence, vous avez pu avoir le sentiment d’être abandonné par l’un de vos proches. Divorce des parents, rupture amicale ou amoureuse, perte brutale d’un être aimé : les causes sont multiples. Cette blessure d’abandon a généré une carence affective chez vous, qui se traduit par une peur intense de l’abandon, du départ d’autrui, de façon choisie ou non.

En réponse, vous cherchez à être constamment rassuré par la présence de l’autre. Vous voulez être certain qu’il sera toujours là, quoi qu’il arrive. Même au point d’accepter des personnalités toxiques dans votre vie.

Signe n° 7 : une perte d’autonomie dans le quotidien

Cette dépendance aux autres et à leur amour peut déclencher une perte d’autonomie. Vous estimez avoir constamment besoin d’eux et vous n’hésitez pas à faire appel à eux dès qu’une micro-difficulté (ou décision à prendre) se présente. Ainsi, vous vous rassurez constamment : vous pouvez compter sur eux, ils sont présents pour vous.

Selon la personnalité qui est face à vous, vous allez même créer, inconsciemment, un sentiment de responsabilité chez l’autre. Vous avez besoin de lui, ou d’elle, il ou elle doit être présent pour vous, ce qui peut entraîner un schéma de codépendance affective.

Signe n° 8 : le déni des sentiments dans les relations intimes

Parce que l’être humain ne réagit pas de façon identique devant chaque blessure ou schéma, le manque affectif peut au contraire vous amener à un véritable déni des sentiments dans les relations intimes. C’est simple, vous les laissez en dehors de la relation, agissant comme s’ils n’existaient pas.

Ce mécanisme de défense vous permet de maintenir un prétendu contrôle sur vos relations. Vous ne pouvez pas être blessé et ressentir à nouveau cette carence affective puisque vous ne ressentez rien. Ou tout du moins, vous vous convainquez, avec plus ou moins d’efficacité, que vous ne ressentez rien.

Signe n° 9 : un manque d’estime de soi

L’estime de soi est une construction intrapersonnelle, c’est-à-dire qu’elle se passe à l’intérieur de soi. En 1890, William James définissait l’estime de soi comme le produit d’une comparaison entre les caractéristiques perçues du soi et celles du soi idéal, c’est-à-dire les représentations de ce que la personne souhaiterait être. Mais c’est aussi une construction interpersonnelle, c’est-à-dire sociale, qui se fait en fonction des interactions, des opinions, des jugements d’autrui et de nos interprétations de ces derniers.

Lorsque votre besoin de sécurité d’attachement n’a pas été rempli dans votre enfance, pour raison X ou Y, vous vous êtes construit autour de ce manque. Ainsi, vous avez pu vous rendre responsable de cette carence et vous être convaincu que si vous avez vécu cette situation, c’est que vous n’étiez pas assez bien aux yeux de l’autre. Vous avez évalué votre propre valeur dans ce manque, ce qui vous a poussé à vous sous-estimer.

Signe n° 10 : une jalousie excessive

Combinez une faible estime de soi à une peur de l’abandon et à la crainte de ne pas être intéressant aux yeux des autres et vous obtenez un cocktail explosif de jalousie excessive voire pathologique. Au fond, souvent, l’autre n’est pas responsable de notre jalousie. Nous projetons nos angoisses, nos blessures et notre manque d’estime sur lui, alors que le problème vient de nous et aussi, de la dépendance affective associée.

Signe n° 11 : une colère refoulée

Comme une bombe à retardement, vous portez en vous une colère refoulée. Chaque geste qui ravive votre manque affectif, chaque parole, chaque journée passée avec ce vide intérieur vient s’ajouter à votre fardeau, jusqu’à ce que vous soyez prêt à imploser. Les autres sont souvent démunis face à vos colères, qu’ils n’ont pas vu venir car vous avez tendance à ne pas exprimer vos frustrations et attentes, par peur de déplaire.

Signe n° 12 : la répétition des relations toxiques

« Non, mais de toute façon, je suis comme ça, je ne sais pas voir les red flags », « Je n’attire que des relations toxiques, c’est comme ça » : avez-vous déjà pensé ou dit l’une de ces phrases ?

Si c’est le cas, vous souffrez peut-être d’un manque affectif. En effet, les personnes en carence affective sont plus à même de plonger dans les relations toxiques. Parce qu’elles cherchent à combler un vide, parce qu’elles n’ont pas conscience de leur valeur et parce qu’elles ne savent pas écouter ou exprimer leurs besoins… ce dont les manipulateurs et autres PN raffolent.

Quelles sont les conséquences d’une carence affective ?

Comme mécanisme de défense, l’être humain va développer trois types de comportement face à une carence affective : la soumission, l’évitement et la compensation. En véritable réflexe de survie, votre cerveau a appris à se protéger en adoptant une réponse qu’il considère comme sécuritaire et rassurante face à cette blessure profonde.

Conséquence n° 1 : la soumission

Le comportement de soumission permet une sorte de fuite face à la responsabilité de ses émotions, comme de celles des autres. Ainsi, la personne se laisse porter par la relation, sans prendre d’initiative. Il est même possible qu’elle jette son dévolu sur des partenaires amoureux froids, détachés et distants. C’est sa manière de gérer son schéma et de rester dans une sécurité relative. Toutefois, cette situation la fait souffrir et elle ressent fortement le manque affectif, sans forcément avoir mis les mots dessus.

Conséquence n° 2 : l’évitement

« Courage, fuyons » : ça pourrait être la devise du comportement d’évitement. Si elle n’est pas forcément intentionnelle, cette conduite permet à l’être humain de contourner la détresse ou la douleur, même si elle n’est que potentielle ou imaginée. Ainsi, la personne va lutter contre son manque affectif en s’isolant, en fuyant devant les relations ou en laissant les sentiments en dehors de celles-ci.

Conséquence n° 3 : la compensation

Aussi appelé comportement de contre-attaque, cette conduite vous pousse à compenser en demandant aux autres de combler vos besoins, de manière exagérée et irréaliste. Dans cette optique, la personne pourra être sujette aux crises de jalousie, ou a contrario, multiplier les partenaires pour se rassurer et tenter de combler le vide.

Les répercussions de ces comportements
Chacun de ces comportements entraîne d’importantes répercussions sur vos relations avec les autres. Ils vous maintiennent dans cette impression que les autres ne vous donnent pas l’affection dont vous avez besoin. C’est normal : avant d’essayer de combler une carence enfouie en vous depuis des années, vous avez besoin de soigner votre blessure.

Comment faire pour combler un manque affectif ?

Vous avez sûrement l’impression qu’il est trop tard, que vous avez toujours été ainsi et que vous ne pourrez pas changer ou changer vos relations. Pourtant, il est possible de se sortir du manque affectif et de commencer à construire des relations saines et épanouissantes. Avec les autres, comme avec soi-même. Pour aller mieux, nous vous conseillons de :

  • Reconnaître et accepter le manque affectif ;
  • Apprendre à identifier et à accepter ses besoins ;
  • Suivre une thérapie auprès d’un psychologue.

Reconnaître et accepter le manque d’affection

Pour soigner le passé, il faut parfois accepter de se replonger dedans pour comprendre les origines du manque affectif, mais aussi pour accepter ce qu’on a pu faire et être, en conséquence à cette carence. L’accompagnement thérapeutique peut vous aider à effectuer ce travail, en posant un cadre bienveillant pour revenir sur des événements traumatiques. L’objectif, c’est d’accepter et d’apaiser l’enfant que vous avez été, jusqu’à même développer de l’empathie pour lui. Il s’agit aussi d’accepter que votre souffrance était légitime. Par contre, elle n’a plus à régir votre vie aujourd’hui.

Oui, vous avez subi des relations toxiques, vous avez enduré beaucoup de souffrances pour essayer de combler le manque affectif. Vous avez fait ce que vous pouviez, avec les ressources dont vous disposiez. Aujourd’hui, vous allez créer un contexte de sécurité pour pouvoir vous soigner.

Apprendre à identifier et à accepter ses besoins

Le manque affectif vous a fait oublier vos besoins profonds, ne vous laissant vous concentrer que sur votre besoin d’affection et de réassurance. Dans l’espoir d’obtenir l’attention et l’affection d’autrui, vous vous êtes déconnecté de vous-même, vous reléguant au second plan. Aujourd’hui, vous ne connaissez pas vos besoins.

Suis-je en dépendance affective ?

Vous pensez être en dépendance affective ? Vous avez la sensation d’être dans un cercle infernal ? Faîtes le test maintenant !

Il peut être intéressant d’effectuer un travail sur vos valeurs et vos limites. Qu’est-ce qui est important pour vous ? Quelles sont vos limites à ne pas franchir ? Parmi les besoins souvent négligés dans le cas d’un manque affectif, nous retrouvons le besoin d’écoute, le besoin d’empathie, le besoin d’affirmation de soi, le besoin de considération et le besoin de reconnaissance de votre valeur et de votre identité.

La théorie des valeurs de Schwartz, un outil à votre service
D’après le psychologue Shalom Schwartz, une valeur est une croyance qui se rapporte à une fin ou à un comportement désirable. Pour chaque individu, les valeurs sont ordonnées selon leur importance relative en tant que principes qui guident sa vie. Ainsi, Schwartz a listé 56 valeurs, regroupées en 10 grands groupes. Si vous ne savez pas par où commencer pour définir vos valeurs, et par conséquent, vos besoins, vous pouvez vous servir de cet outil !

Suivre une thérapie pour en finir avec le trouble affectif

La carence affective est une plaie creusée en vous depuis votre enfance. Vous avez appris à fonctionner avec, d’une manière parfois autodestructrice, et vous avez construit tout un système de croyances autour de cette blessure. Vous avez passé des années à vous sentir vide, isolé, à croire que vous n’intéressiez personne, à penser aux autres avant de penser à vous, vous avez refoulé votre colère, vous n’avez pas su comment développer votre estime de soi. Les conséquences se répercutent encore sur votre vie d’adulte, sur vos relations et sur vos décisions. Mettre fin à ce cercle vicieux demande un réel travail d’introspection et d’acceptation.

Pour mieux vous comprendre, vous allez devoir faire un tour dans votre passé et dans des événements que vous avez parfois profondément enfouis. Vous faire accompagner par un psychologue, c’est vous donner l’opportunité d’aller mieux, d’apprendre à vous accepter et à vous aimer, pour pouvoir ensuite construire de belles relations. C’est comprendre et faire la paix avec vos comportements passés, avec ce que vous avez pu vous faire subir, à vous et aux autres. Séance après séance, vous pourrez déconstruire vos croyances limitantes pour les remplacer par des croyances aidantes. Afin que votre cercle vicieux se transforme en cercle vertueux.

Comprendre le manque affectif pour en sortir

Le manque affectif a pris racine en vous dès votre plus jeune âge. Ce que vous avez pu considérer comme faisant partie intégrante de votre personnalité peut en fait être lié à cette carence : sentiment de vide, manque d’estime de soi, jalousie ou encore colère refoulée. Cela a d’ailleurs pu vous mener tout droit dans des relations toxiques, quitte à y laisser des plumes.

Aujourd’hui, il est possible d’aller mieux, en prenant le temps nécessaire et en acceptant l’aide inéluctable. Au programme devant vous : acceptation de votre passé et reconnaissance de l’enfant que vous avez été, découverte de vos valeurs et vos besoins, vos vrais besoins, pas ceux liés à votre besoin de réassurance. En suivant une thérapie, vous saurez comment refermer la plaie béante laissée par votre manque affectif, pour enfin réussir à construire des relations saines et équilibrées, en amour, en famille comme en amitié.

Références

Schema Therapy: A Practitioner’s Guide (2003), Jeffrey E. Young, Janet S. Klosko, Marjorie E. Weishaar
An Overview of the Schwartz Theory of Basic Values (2012), Shalom H. Schwartz

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36 témoignages

    1. Bonjour Harry,

      Merci à vous pour votre message ! 😊

      C’est toujours un plaisir de savoir que nos articles vous sont utiles. N’hésitez pas à revenir vers nous si vous avez d’autres questions ou besoins.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe de Psychologue.fr

  1. Parmi d’autres articles vus ailleurs sur ce sujet,, je trouve le votre plus dense, plus complet et néanmoins concis et de bon sens,, on comprends tout ça avec facilité ! merci…
    Il n’y a aucun jugement négatif ou autre.. tout est exprimé avec la bonne distance,,,
    Bien sur, on ne peut pas toujours être accompagné par un psy.. il y en a peu dans ma région, délais de prise en charge trop longs, etc.. et surtout il est tellement si  » tard  » pour changer de vie non ? il faut être réaliste, les événements sont si fortement ancrés en nous.. il faut aussi, que le  » destin  » nous apporte des rencontres et des événements pour nous aider aussi ? mais vous amenez des pistes et des solutions accessibles, et c’est optimiste et encourageant,,

    1. Bonjour Bernard,

      Merci beaucoup pour votre retour si positif, cela nous touche vraiment. Nous sommes ravis que notre article ait pu vous apporter des pistes et des solutions concrètes. Vous avez raison, il n’est pas toujours simple d’accéder à un psychologue, que ce soit à cause de la disponibilité ou des circonstances de vie. Et oui, changer profondément peut sembler difficile, surtout lorsque certains événements ont laissé des traces en nous.

      Cependant, comme vous l’avez souligné, il n’est jamais « trop tard ». Parfois, de petites actions, des rencontres ou des événements peuvent ouvrir de nouvelles perspectives. L’important est de rester ouvert à ces opportunités et de continuer à avancer, même par petits pas. Nous espérons que les conseils partagés dans nos articles continueront de vous apporter des outils pour naviguer au mieux dans votre parcours.

      Encore merci pour votre commentaire encourageant !

      Bien à vous,
      L’équipe de Psychologue.fr

    2. Oui Bernard,
      Parfois « si tard », semble t’il …
      Peut-être suffirait il de rencontrer enfin son autre bienveillant, affectueux et au parcours quasi identique.
      Vous avez posté votre commentaire en Août,
      Le soir, la nuit tombe vite et le voile de solitude s’obscurcit encore davantage.
      Je pense à vous,
      Moi,
      Qui suis comme vous.

      1. Bonjour Carole,

        Nous ressentons pleinement la profondeur de votre commentaire, et nous tenons à vous remercier pour ce partage sincère. L’idée de rencontrer quelqu’un qui partage notre parcours et nos expériences peut apporter un grand réconfort. Nous nous demandons, qu’est-ce que cela apporterait à votre vie de rencontrer cette « autre bienveillant » dont vous parlez ?

        Le parallèle que vous faites avec la nuit qui tombe et le voile de solitude est très parlant. Comment gérez-vous ces moments où la solitude semble plus pesante ?

        Nous sommes là pour vous accompagner dans ce cheminement et réfléchir ensemble aux moyens d’apporter plus de lumière dans ces instants.

        Prenez soin de vous.
        L’équipe Psychologue.fr

  2. Bonjour,

    Petite question j’ai le conflit d’abandon, je suis avec un personne mais elle n’est pas trop affective. Je penses finalement le gérer et ou compenser… Mais se pourrait-il qu’en fait cela me génère au fond une carence affective et que cela puisse m’engendrer à la longue des troubles anxieux ?

    Je vous remercie.

    Aureolove

    1. Bonjour Aureolove,

      Merci pour votre question. Ce que vous décrivez est tout à fait compréhensible. Même si vous arrivez à gérer le manque d’affection, il est possible que, sur le long terme, cela crée un vide émotionnel et contribue à des troubles anxieux. Les besoins affectifs sont essentiels, et si ces besoins ne sont pas comblés, cela peut effectivement avoir un impact sur votre bien-être mental. Si vous sentez que cela vous pèse ou que des signes d’anxiété apparaissent, il pourrait être utile d’en parler à un professionnel.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe de Psychologue.fr

  3. Merci pour votre article, c’est fou de se reconnaitre dans quasiment chaque ligne, à la fois triste et à la fois se dire que l’on est pas seul à vivre cela aide un peu.
    Cela fait deja plusieurs annees que je suis une therapie, des choses se sont ameliorees depuis mais parfois il s agit d un evenement pour avoir le sentiment de completement rechuter.
    J’ai beaucoup de mal à pardonner à mes parents qui ont à mon sens un role principale dans ma souffrance
    merci pour vos conseils

    1. Bonjour Virginie,

      Merci beaucoup pour votre commentaire et pour avoir partagé vos ressentis avec nous. Nous comprenons combien il peut être à la fois réconfortant et difficile de se reconnaître dans un article, tout en sachant que vous n’êtes pas seule dans cette situation. Votre volonté de poursuivre une thérapie depuis plusieurs années est en elle-même une preuve de votre courage et de votre détermination.

      Il est tout à fait normal de ressentir des moments de rechute, surtout lorsque des événements déclencheurs surviennent. Avez-vous pu identifier des stratégies ou des ressources qui vous ont aidées à gérer ces moments dans le passé? Cela pourrait être un bon point de départ pour renforcer votre résilience.

      En ce qui concerne le pardon envers vos parents, cette étape est souvent très complexe et personnelle. Pardonner ne signifie pas nécessairement oublier ou excuser, mais plutôt libérer la charge émotionnelle pour avancer plus sereinement. Quelles émotions ou pensées surgissent en vous lorsque vous pensez à la possibilité de pardonner? Parfois, explorer ces sentiments peut offrir un chemin vers la guérison.

      Merci encore pour vos mots. Nous espérons que nos articles et nos services continuent de vous apporter le soutien dont vous avez besoin.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  4. Je me reconnais aussi dans ces écrits, cependant, je ressens un vide, je m’explique, je ne ressens pas le manque des gens qui m’entourent, de mes enfants, des personnes que je suis sensée aimer. Quel est le travail à faire pour ressentir de l’amour, pour effacer ce cœur de pierre que je me suis forgée.

    1. Bonjour DUPAS,

      Nous vous remercions d’avoir partagé vos ressentis avec nous. Il semble qu’un sentiment de vide vous laisse perplexe quant à vos relations personnelles. Vous vous demandez peut-être à quel moment vous avez arrêté de ressentir ce lien émotionnel avec vos proches. Nous vous encourageons à vous poser la question : Quelles expériences passées pourraient avoir contribué à cette carapace que vous mentionnez ?

      Explorer ces réflexions peut souvent révéler des émotions cachées qui, une fois reconnues, peuvent ouvrir la voie à une transformation. Nous pouvons ensuite travailler ensemble pour identifier des stratégies qui vous permettront de vous reconnecter progressivement à vos émotions et à celles des autres.

      Prenez soin de vous.

      L’équipe Psychologue.fr

  5. Merci j’ai rarement lu un article aussi bien écrit sur le sujet. J’en souffre depuis des années et cela a beaucoup impacté ma vie d’adulte, avec une estime de soi inexistante et des comportements autodestructeurs. Concernant le recours à une aide psychologique je serai moins optimiste. Au fil des années, j’ai rencontré plusieurs thérapeutes qui ne m’ont pas beaucoup aidé et l’un d’eux m’a même mis plus mal que je ne l’étais. Je n’ai plus aucune confiance envers cette profession et je préfère m’aider seul désormais. Votre article y contribue merci 😉

    1. Bonjour Julien,

      Tout d’abord, merci pour vos mots encourageants à propos de notre article. Nous sommes sincèrement touchés de savoir qu’il a pu trouver écho en vous et qu’il contribue à votre démarche personnelle. Il semble que vous ayez traversé des épreuves difficiles, et la souffrance dont vous parlez résonne profondément en nous. Nous comprenons à quel point des expériences négatives avec des thérapeutes peuvent affecter la confiance envers la profession. Qu’est-ce qui vous a aidé dans votre parcours d’autonomie, et y a-t-il des ressources ou stratégies que vous avez trouvées particulièrement utiles pour vous soutenir dans cette voie?

      Il est important de respecter votre décision de cheminer seul vers le mieux-être, tout en restant ouvert aux possibilités qui vous entourent. Comment imaginez-vous l’évolution de votre estime personnelle à l’avenir, et quels petits pas pourriez-vous envisager pour y parvenir?

      N’oubliez pas que nous sommes là pour offrir un espace d’écoute et de soutien, et nous restons à votre disposition si jamais vous ressentez le besoin de discuter avec un professionnel qui pourrait correspondre à vos attentes.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

      1. Merci beaucoup. Je vais réfléchir sur les points que vous évoquez. Je reste ouvert aux possibilités d’un accompagnement mais pour l’instant je bloque complètement

        1. Bonjour Julien,

          Nous vous remercions pour votre retour et sommes sensibles à votre réflexion sur les points évoqués. Il est tout à fait compréhensible de ressentir un blocage à certains moments. Avez-vous identifié ce qui pourrait vous freiner actuellement dans votre démarche ? Nous serions ravis de discuter de ce qui vous conviendrait le mieux et comment nous pourrions vous accompagner à votre rythme.

          Prenez soin de vous,
          L’équipe Psychologue.fr

  6. Bonjour,
    Je tiens d’abord à vous remercier fortement pour cet article très constructif. Je pense m’être rendu compte que je pouvais souffrir de dépendance affective, de peur d’abandon etc ..
    Actuellement dans une relation de 6 ans, je rencontre des difficultés au sein de celle-ci. Voyant mes parents depuis toujours, constamment ensembles pour les activités ou quoi que ce soit etc .. je retranscris ce désir là dans ma relation, ce que mon conjoint lui, ne veut pas du tout et m’a bien dis «  tout ça je ne pourrais pas te l’offrir ». Toutes ces phrases de ce style m’ont fait beaucoup souffrir, et je me pose beaucoup de questions envers moi même car je me reconnais entièrement dans toutes les lignes de cet article. Nous nous disputons beaucoup à ce sujet, lorsqu’il m’a annoncé de partir en week-end avec ses amis et qu’il m’a dit «  je comptais te laisser seule ce week-end » « j’avais peur de te le dire vu de tes réactions », j’ai trouvé ses mots fortement blessant . Aussi, chaque fois qu’il veut partir avec ses amis et me fais comprendre que je ne suis pas la bienvenue, je ressens un gros sentiment de frustration, d’abandon, voire même de ne pas être assez intéressante pour lui et donc c’est pour ça qu’il désire partir… Je deviens de plus en plus consciente que ma réaction est disproportionnée, mais dans un autre sens je n’arrive pas à me dire que ses réactions sont normales, du moins je n’arrive pas de mon côté à penser à moi et à me dire que c’est normal d’aller voir mes amis et de le laisser seul à l’appartement un soir par exemple … car du coup je me prive beaucoup pour ne pas le laisser seul le soir ( il a quitté sa région pour venir dans la mienne ).
    Peut-être alors est ce que j’idéalise de trop le schéma de couple de mes parents ? Est-ce que leur relation n’est pas saine ? De plus, j’ai vécue dans les années de lycée une relation de 3 ans qui m’a étouffé, je ne pouvais pas porter ce que je voulais, je ne devais pas me coiffer et me maquiller sinon ça voulait dire que j’allais draguer d’autres personnes , je devais sans arrêts répondre aux messages sinon ça n’allait pas bien se passer et je faisais beaucoup d’erreurs je n’étais pas assez bien etc .. J’ai de plus vécu du harcèlement au collège basé globalement sur mon physique et sur mon caractère jugé constamment trop sensible , je perdais beaucoup mes amies, on se moquait beaucoup de moi, les oraux devant toute la classe a toujours été une horreur pour moi et continue à l’être ( je suis actuellement en études d’architecture et je vis l’enfer ). Je sens que le stresse / angoisse m’habitent continuellement, quotidiennement, et je me dévalorise constamment. Je ne sais pas si sur ce site je peux marquer tout ça en commentaire, mais comme j’ai pu le lire dans les autres commentaires, trouver un suivi psychologique ou psychiatrique n’est vraiment pas simple, beaucoup ne prennent pas de nouveaux patients ou alors ne sont pas conventionnés ( je suis étudiante ) . Un médecin m’a diagnostiqué une dépression ( a cause de l’école en partie : beaucoup rabaissé par les professeurs ) depuis Mars, que j’essaie de guérir seule car je ne trouve pas d’accompagnement psychologique, mais aussi j’en ai peur, en vu d’une mauvaise expérience pendant les années de collège. Pour revenir aussi à la relation que je vie actuellement, le début de cette relation a été compliqué , il fumait , buvait , sous ça il a essayé une fois d’avoir un rapport que je ne souhaitais pas, suite à ça je l’ai quitté pendant 6 mois, et il a arrêté tout ça, donc je lui ai pardonné et depuis la relation continue, mais deviens de plus en plus complexe en vu du fais que je vis mal qu’il parte de son côté, et que moi je n’arrive donc pas ou plus à faire des choses pour moi et il m’a avoué qu’il en avait marre que je lui reproche sans arrêts des choses, ce qui est en partie vrai, j’analyse beaucoup les faits et gestes qu’il peut avoir envers moi, et souvent des choses me blessent ( ne pas me calculer quand nous sommes en soirée, dire que je ne suis pas assez sportive, ou que je suis tout le temps fatiguée ..) . Je ressens parfois même de la jalousie, sur le fait qu’il réussisse certains objectifs par exemple que je m’étais fixé mais que je n’arrive pas à faire ou que je ne prends pas le temps de faire car je m’investis beaucoup dans le logement etc .. je m’excuse d’avance pour ce long commentaire ( ça avait besoin de sortir 🥲)
    Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à celui-ci, et encore merci pour cet article constructif

    1. Bonjour Anna,

      Nous vous remercions sincèrement pour votre message et pour la confiance que vous nous accordez en partageant votre expérience personnelle. Il semble que vous traversez une période difficile marquée par des défis émotionnels dans votre relation actuelle et dans votre parcours personnel. Nous aimerions vous offrir notre soutien tout au long de ce processus.

      En lisant votre commentaire, nous avons ressenti l’intensité de votre frustration et de votre besoin de comprendre pourquoi ces schémas relationnels se sont installés. Avez-vous envisagé de réfléchir à ce que signifie la dépendance affective pour vous et comment elle pourrait influencer vos relations actuelles ? En comprenant vos propres besoins émotionnels, peut-être pourriez-vous explorer comment ajuster vos attentes vis-à-vis de votre relation et de vous-même.

      Il est important de reconnaître le poids des expériences passées, y compris le harcèlement et votre précédente relation au lycée, sur votre perception actuelle de vous-même et de vos relations. Quelles sont les croyances que vous avez développées à cette époque et qui pourraient encore vous influencer aujourd’hui ?

      Votre message, Anna, exprime également une crainte d’abandon ainsi qu’une pression pour répondre aux attentes très élevées que vous avez peut-être intégrées de l’image de couple de vos parents. Avez-vous réfléchi à ce que serait un équilibre qui vous conviendrait personnellement dans une relation, indépendamment des modèles familiaux que vous avez connus ?

      Quant à votre situation académique, il est malheureusement alarmant d’entendre parler du stress que vous ressentez. Vous mentionnez une dépression diagnostiquer en relation avec votre école. Comment pourriez-vous commencer à vous offrir de la bienveillance dans ce contexte exigeant ? Parfois, se concentrer sur de petits changements peut initier un mouvement vers un bien-être plus durable.

      Nous comprenons que la recherche d’un suivi psychologique peut être décourageante, surtout après une expérience négative passée. Cependant, sachez que nous sommes ici pour vous accompagner. Peut-être songez-vous à réexplorer cette possibilité à travers des méthodes qui vous mettent plus à l’aise, comme des consultations en ligne ?

      Nous espérons que ces réflexions pourront vous offrir une perspective différente sur votre situation. Nous vous encourageons à prendre soin de votre bien-être émotionnel et à envisager un soutien professionnel si cela vous semble nécessaire.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  7. Bonjour, j’ai vu avec grande attention votre article. Je voudrais vous faire part de quelque chose et vous demander si cela vous parle. Je suis avec ma compagne depuis 4 ans, j’ai eu une vie assez compliqué, le décès d’un proche, des maltraitances amoureuses, je ne pourrai pas faire toute la liste aujourd’hui. Je suis sujet à des crises angoisses assez répétitif par rapport à mon vécu. Je suis déjà une TCC, j’ai également essayé l’hypnose et toutes ces choses m’aident beaucoup. Cependant ce n’est pas de cela dont je veux vous parler. Je me rends compte que ce que je fais subir à ma femme, rien n’est jamais assez bien, elle n’est pas assez là, je la brime et lui fait du mal. Ces comportements bien que j’ai déjà mis le doigt dessus nous ont amené dans notre couple à un point de non-retour. Je n’ai pas à faire subir cela à ma femme, car on s’aime. Malgré tout cela je continue les mêmes schémas répétitifs sans même m’en rendre compte et c’est de ce fait que la distance s’est installée. Je sais au plus profond de moi que je ne suis pas quelqu’un de mauvais mais il y a également cette partie de moi qui fait souffrir les autres. Jusqu’à un point de non-retour. De ce fait toujours après coup bien sûr je me dis mais pourquoi tu as agi comme ça… Mais c’est toujours après coup. J’ai lu votre article avec attention, et quand je mets le doigt sur cette mauvaise partie de ma personne, je m’en veux terriblement mais toujours après. Je ne sais pas de quel mal je souffre, d’où mon message car je ne veux pas être cet homme-là, je veux avancer et devenir quelqu’un de meilleur, mais je fais souffrir les autres alors que je ne veux que leur bien. Je ne sais pas si ce message est en rapport avec votre article, mais j’aimerais juste savoir ce que ça vous évoque, afin de me permettre d’avancer de devenir un homme plus qu’un grand garçon. Je continue bien évidemment a voir mon psychologue, afin de travailler sur cette partie de moi-même qui n’est plus en adéquation avec l’adulte que je suis. Ce message est peut-être trop long pour vous, je suis tombé sur cet article et je vous demande simplement ce que ça vous évoque afin de peut-être me permettre de mettre le doigt sur quelque chose et de travailler dessus. Je ne sais pas si j’arrête de réponse mais en tout cas merci si j’ai un retour.

    1. Bonjour Tom,

      Nous vous remercions sincèrement pour le partage de votre expérience avec une telle ouverture et profondeur. Il est évident que vous traversez une période de questionnement personnel important et que vous avez déjà pris des mesures positives en engageant des thérapies, ce qui requiert beaucoup de courage.

      Nous comprenons que vous êtes préoccupé par les comportements qui affectent votre relation avec votre compagne. Vous vous trouvez dans une situation où vous voulez, à juste titre, protéger ceux que vous aimez tout en luttant contre des schémas ancrés. Cela peut être profondément frustrant et douloureux.

      Votre capacité à reconnaître qu’il y a une dissonance entre certaines de vos actions et l’homme que vous souhaitez être est un signe de conscience de soi important. Comment ressentez-vous cette partie de vous qui a du mal à s’aligner avec vos intentions positives ? Quelles émotions précises surgissent lorsque vous réalisez vos comportements après coup ?

      Nous avons constaté que certaines personnes découvrent que l’exploration de leurs valeurs profondes et de leurs émotions sous-jacentes peut offrir des perspectives nouvelles et libératrices. Avez-vous eu l’occasion, dans votre travail thérapeutique, de définir ce qui est vraiment important pour vous à travers ces valeurs et comment cela pourrait influencer vos comportements futurs ?

      Enfin, nous vous encourageons à continuer d’explorer ces dynamiques personnelles avec votre psychologue actuel. La patience et l’engagement dans votre parcours sont essentiels, et chaque petit pas compte.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

      1. La personne que je vois dans ces moments là, après coup toujours, ce résume en une phrase: mon dieu mais tom ques-ce que tu fais… c’est ta femme tu l’aimes tu n’as pas à lui faire subir ça…les émotions quand je m’en rends compte sont la culpabilité principalement. Mais j’ai tellement peur de manquer de considération que mon jugement est altéré dans la négativité et je lui en fait pâtir de ce mal être que je ressens avec des reproches et des mauvaises interprétations de ma part. Oui avec ma thérapeute nous avons soulevé que je souffre d’une carence affective, ce qui fait que je réclame des attentions qui sont totalement disproportionnés et chaque chose que ma conjointe fait sont mal interprété ce qui fait qu’elle ne veut pas de cette vie là et c’est bien normal. Nous nous aimons mais nous allons nous perdre à cause de ce trait malsain de mon caractère…

        1. Bonjour Tom,

          Nous ressentons votre détresse face à la situation difficile que vous vivez dans votre relation. Il est très courageux de votre part de reconnaître les émotions de culpabilité et le besoin disproportionné d’attention qui en découlent. Vous avez déjà franchi une étape importante en identifiant, avec votre thérapeute, la carence affective qui influence vos relations.

          Comment pensez-vous que vous pourriez interpréter les actions de votre conjointe d’une manière plus constructive et bienveillante pour vous-même et pour elle ?

          Il est compréhensible que la peur de manquer de considération altère votre jugement et engendre des conflits. Quels petits pas pourriez-vous faire pour renforcer la confiance et la communication avec votre conjointe, afin de créer un espace où chacun se sent entendu et respecté ?

          Nous sommes ici pour vous soutenir à chaque étape de votre cheminement. La reconnaissance de ce « trait malsain » est une opportunité formidable de transformation personnelle. Comment pouvez-vous utiliser ce sensibilité pour mieux comprendre vos besoins et ceux de votre conjointe ?

          Prenez soin de vous,
          L’équipe Psychologue.fr

  8. Pour ce faire il faudrait je pense que je canalise mes émotions et que je lâche prise🙏mais la peur ou l’apprehension du mal être prends le dessus…de plus ma compagne souffre également d’un syndrome d’abandon appartement, nous faisons une thérapie de couple…d’où le fait qu’elle mette de la distance par peur également…je ne sais plus quel chemin emprunter pour avancer et communiquer ensemble. Pour ce qui est de l’interprétation il faudrait que j’interprète differament ces réactions sans me sentir constamment délaissé de part mon jugement…mais un cercle vicieux s’est installé 😔et pour ceux qui est de l’écoute et de la confiance, je n’ai pas de solutions malheureusement car la communication est bloqué, il faudrait que chacun entende l’autre sans jugement et préjugés ce qui aujourd’hui est quotidien…

    1. Bonjour Tom,

      Nous vous remercions de partager votre expérience avec nous, et nous comprenons combien il peut être difficile de naviguer à travers ce mélange complexe d’émotions et de défis relationnels. La peur du mal-être, ce que vous ressentez et la distance qui s’installe sont des réactions naturelles face à des situations qui semblent hors de contrôle.

      Vous mentionnez le cercle vicieux qui s’est installé — comment pensez-vous que ce cercle commence et se répète dans vos interactions avec votre compagne ? Comprendre ce point pourrait être un premier pas pour amorcer un changement positif.

      Pour ce qui est de l’interprétation de ses réactions, il est parfois utile de se demander : quelles attentes ai-je envers moi-même et envers ma compagne qui rendent les choses plus complexes ? Parfois, modifier nos attentes peut ouvrir des voies de communication plus libres et moins chargées de jugement.

      En ce qui concerne l’écoute et la communication, peut-être serait-il bénéfique d’explorer ensemble des techniques de communication non violente. Cette approche pourrait-elle vous aider à entendre et à être entendu autrement, et à construire un espace de confiance et de compréhension mutuelle ?

      Nous sommes là pour vous accompagner dans cette phase et vous offrir des méthodes éprouvées pour vous aider, vous et votre compagne, à avancer. L’objectif est de créer un espace où chacun se sente sécurisé et compris.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

        1. Bonjour Tom,

          Nous comprenons que vous vous sentiez perdu en ce moment, et sachez que nous sommes là pour vous accompagner. Sur notre plateforme, nous utilisons principalement des approches comme les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC), qui sont reconnues scientifiquement pour aider à surmonter divers problèmes psychologiques. Y a-t-il quelque chose de spécifique que vous aimeriez explorer ou comprendre davantage sur ces méthodes ?

          Prenez soin de vous,
          L’équipe Psychologue.fr

      1. Quelles sont vos méthodes éprouvées s’il vous plaît. Par exemple cette après midi j’ai essayé de discuter et elle m’a répondu tu m’agaces…je prends cela comme l’amour qui disparaît et de l’éloignement, en même temps elle m’a dit hier qu’elle ne voulait pas de cette vie là et que c’était fini tant que je n’avais pas réglé mes problèmes…le problème c’est qu’il y a les enfants donc je suis resté à la maison pour ne pas les faire souffrir…et du coup je ne sais pas comment agir à ce moment précis😢

        1. Bonjour Tom,

          Merci d’avoir partagé votre situation avec nous. Nous comprenons à quel point il peut être difficile de naviguer dans une relation compliquée, surtout lorsqu’il y a des enfants impliqués. Votre préoccupation pour leur bien-être montre votre sens des responsabilités et votre amour.

          En ce qui concerne les méthodes que nous utilisons, notre approche repose principalement sur les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC), qui sont scientifiquement prouvées pour aider à identifier et à changer les schémas de pensée négatifs. Mais commençons par explorer quelques réflexions ensemble. Vous dites que vous ressentez un éloignement et une disparition de l’amour. Comment percevez-vous vos propres émotions dans cette situation ? Qu’est-ce que ces sentiments évoquent pour vous sur vos besoins émotionnels essentiels ?

          De plus, vous mentionnez que votre partenaire a exprimé qu’elle désirait une amélioration de votre part concernant certains problèmes. Avez-vous eu l’occasion d’identifier ces aspects précis que vous souhaiteriez évoluer ? Quelles seraient les premières étapes que vous pourriez envisager pour amorcer un changement positif ?

          Enfin, vous restez à la maison pour préserver vos enfants. C’est une décision noble. Comment pouvez-vous vous assurer que leur bien-être est préservé tout en prenant aussi soin de vous-même ?

          Nous sommes là pour vous accompagner dans ce cheminement. Vous pouvez envisager de consulter l’un de nos psychologues pour un soutien régulier et personnalisé en utilisant une méthode qui convient à votre rythme de vie.

          Prenez soin de vous,
          L’équipe Psychologue.fr

  9. Les émotions que je perçois dans cette situation sont des émotions de tristesse et de culpabilité, car nous sommes toujours amoureux l’un de l’autre mais par ma faute cette situation ne peut pas continuer si je ne change pas, car dans cette situation je ne la rends pas heureuse, et moi non plus par la même occasion. Et pour mes besoins émotionnels essentiels c’est la femme de ma vie et la vie est toujours plus belle à deux quand on la partage, je pense que ça résume bien mon point de vue. Et par rapport à la situation avec les enfants, je les fait passer en priorité, et j’oublie mes besoins et essaie de faire face à la situation avec ma compagne, je n’ai pas le choix cette situation est de ma faute à moi de l’assumer. Pour finir et pour ce qui est de mon évolution, comme je vous l’ai écrit dans mes précédents messages je souffre par rapport à mes expériences de vie d’une une carence affective profonde qui me fait perdre le contrôle et mal interprété les choses. Comme dans le message que vous avez écrit j’ai déjà entrepris une TCC fais un travail d’hypnose et cela me fait du bien. Malheureusement je ne vois pas clair dans cette situation, je reste pour les enfants oui, pour ma femme également car je l’aime, mais qu’est-ce qui me dit que si je change, et je vais changer car je le fais pour moi-même… Ma femme et moi avons encore un avenir en commun. Car si ce n’est pas le cas, les enfants souffriront de toute façon de mon départ, que ce soit maintenant ou après mon travail, c’est cette question totalement ambivalente qui m’empêche de prendre une décision. Tu m’accompagne m’a dit que peu importe ce que je ferai notre relation est à son point final, je quitterai le logement bien évidemment ferait le travail mais respecterai son choix 🙏 car les enfants seront malheureux de toute façon du coup. Du coup je ne sais pas où me positionner et prendre une décision en toute âme et conscience. Oui ça sera dur car on s’aime encore mais si la relation n’a pas d’avenir autant aller de l’avant chacun de son côté, même si bien évidemment ça serait un crève coeur

    1. Bonjour Tom,

      Nous tenons tout d’abord à vous exprimer notre empathie face à la complexité de votre situation. Il est évident que vous vous investissez profondément tant pour vos enfants que pour votre compagne, et que vous cherchez à prendre la meilleure décision possible.

      Vous avez mentionné ressentir de la tristesse et de la culpabilité. Quel impact ces émotions ont-elles sur votre perception de la situation actuelle et sur les possibilités d’un avenir commun avec votre compagne?

      Il est admirable que vous ayez déjà entrepris une TCC et un travail d’hypnose, et il est encourageant d’entendre que cela vous apporte un certain bien-être. À votre avis, comment ces approches peuvent-elles continuer à vous soutenir dans ce cheminement personnel et relationnel?

      Vous vous souciez profondément de vos enfants et de leur bonheur. Quel serait, selon vous, l’équilibre qui pourrait permettre à vos besoins émotionnels et ceux de vos enfants d’être respectés?

      Vous mentionnez que vous êtes déterminé à changer pour vous-même. En envisageant un avenir où vous auriez effectué ces changements, quelles seraient les conditions idéales pour que cet avenir soit partagé avec votre compagne, ou non?

      Enfin, bien que vous vous posiez beaucoup de questions sur la pérennité de votre relation, comment envisagez-vous l’évolution de votre bien-être personnel, indépendamment de l’issue de cette relation?

      Nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape de ce processus et vous aider à trouver la meilleure voie pour vous et vos proches. N’hésitez pas à continuer à échanger avec nous.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  10. Pardon je voudrais rectifier une phrase de mon message, à la place de « tu m’accompagnes » je voulais écrire si ma compagne me dit qu’il n’y a plus d’avenir même si je fais le travail…

    1. Bonjour Tom,

      Nous vous remercions pour votre clarification et comprenons combien cela peut être troublant d’entendre de la part de votre compagne qu’il n’y a plus d’avenir, même après avoir entrepris un travail sur vous-même. Cela peut induire un sentiment de découragement ou une remise en question.

      Quelles sont les émotions qui surgissent en vous lorsqu’elle exprime cela ? Avez-vous eu l’occasion de discuter en profondeur avec elle pour comprendre les raisons derrière ses propos ?

      Nous sommes là pour vous accompagner dans cette réflexion et vous aider à trouver un éclaircissement.

      Prenez soin de vous
      L’équipe Psychologue.fr

  11. Je rectifie elle m’a dit qu’il n’y avait plus d’avenir si je ne faisais pas de travail sur moi-même car elle ne voulait pas de cette relation de cette façon là… Mais elle n’a pas précisé que si le travail était fait et que nous retrouvons cet apaisement est-ce que notre relation reste à un point final? ou pourrait continuer grâce au travail que j’ai entrepris. Si dans les deux cas la situation est la même c’est-à-dire la séparation, les enfants en souffriront des deux côtés donc pour quelle raison je resterai à domicile pour les préserver, si ma compagne a pris sa décision. Il souffrirait dans les deux cas soit tout de suite soit plus tard, de ce fait je suis en plein questionnement sur ce que je veux car elle n’a pas encore répondu à cette question

    1. Bonjour Tom,

      Nous comprenons que cette situation soulève beaucoup de questionnements et d’émotions complexes pour vous. Il est naturel de se sentir incertain lorsque l’avenir d’une relation est en jeu. Vous vous demandez si les efforts que vous êtes prêt à faire peuvent changer l’issue de votre relation. Cela vous amène à considérer l’impact sur vos enfants et à réfléchir à votre place dans cette dynamique.

      En introspection, nous vous invitons à vous poser la question suivante : « Quels sont les changements que je souhaite apporter pour moi-même, indépendamment de l’issue de la relation ? »

      Ensuite, il pourrait être utile de réfléchir à ceci : « Quels sont les besoins et les valeurs qui me semblent essentiels dans une relation pour qu’elle soit épanouissante pour toutes les parties concernées, y compris mes enfants ? »

      Il peut être bénéfique d’aborder ces interrogations avec un professionnel, afin qu’il vous aide à clarifier vos besoins et vos priorités. Cela pourrait vous permettre de prendre des décisions alignées avec vos valeurs et vos objectifs personnels et familiaux.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

  12. Les changements que je souhaite pour moi même sont simples…ne plus souffrir de cette carence affective pour me préserver et de se fait avoir une relation épanouie.🙏 Et même en dehors de cette relation d’ailleurs car la vie est faite pour nous faire avancer…et je ne veux pas vivre avec ses sentiments toute ma vie. Pour votre autre question qu’es-ce qui dans une relation est essentiel pour un épanouissement commun, le respect la confiance et l’amour… seulement cette carence affective me fait avoir des réactions bien trop impulsives et disproportionné, ce qui n’est pas vivable pour ma compagne…comme pour n’importe quelle personne d’ailleurs. C’est à moi de réglé ça pour être en accord avec moi même, ce qui me permettra d’être en accord avec les autres. Soit bien en toi même avant, seulement après tu seras bien avec les autres….on connaît tous cette phrase tellement criante de vérité. Pour info j’ai discuté avec ma compagne et elle m’a dit que si ça redevenais agréable de vivre avec moi, oui nous avons un avenir. Je vous dit ça par rapport au dernier message laissé. C’est juste que la situation est tellement pesante le temps que j’avance que s’en est difficile à vivre. J’ai demandé à ma compagne plus d’apaisement et moins d’agressivité pour nous permettre d’avancer…je n’aurai pas du par exemple poser cette question car cette situation vient de moi c’est donc totalement inapproprié, il faut faire face et avancer, mais j’aimerais tellement que ma compagne soit dans ma tête pour voir ma véritable prise de conscience…mais c’est impossible. Pour info je suis déjà en suivis avec un thérapeute tcc comme je vous l’ai dit…mais j’aimerais une page blanche de notre histoire pour que les changements se voit plus simplement et donc apaiser la situation car c’est vraiment très lourd à gérer…

    1. Bonjour Tom,

      Nous vous remercions d’avoir partagé avec nous votre cheminement personnel. C’est un pas important vers la compréhension de vos besoins et des changements que vous souhaitez apporter dans votre vie et vos relations.

      Nous comprenons combien il peut être difficile de vivre avec une carence affective, en particulier lorsque cela affecte la dynamique avec votre compagne. Votre prise de conscience est déjà une belle avancée, et c’est encourageant que vous souhaitiez améliorer votre bien-être personnel pour, à terme, améliorer vos relations.

      Une question que nous pourrions vous poser pour vous aider à approfondir cette réflexion est : Comment pourriez-vous progressivement créer un environnement plus apaisant et moins conflictuel pour vous-même, ce qui pourrait se refléter dans votre relation ?

      Nous comprenons aussi votre désir de repartir sur une « page blanche » dans votre relation. Il est naturel de vouloir effacer certaines tensions passées pour que les changements puissent être perçus plus clairement. Cependant, chaque pas vers l’apaisement est précieux, même s’il semble petit au début.

      Vous avez mentionné votre suivi avec un thérapeute TCC. Cette démarche est un investissement crucial pour vous-même et pour votre relation, et nous espérons qu’elle vous apportera les outils nécessaires à votre épanouissement.

      Enfin, vous avez évoqué le souhait que votre compagne puisse comprendre votre prise de conscience. Nous vous encourageons à continuer cette ouverture et ce dialogue avec elle, dans la mesure où cela peut vous aider à bâtir cette confiance mutuelle essentielle à toute relation épanouie.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

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