Psychologue.fr – Thérapie & psychologue en ligne

Manipulateur narcissique en couple : 11 trucs pour le démasquer

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

Sommaire

()

Subir de la manipulation narcissique lors d’une relation est une expérience toxique et épuisante sur le plan émotionnel. Ce type de comportement est souvent le fait de personnes souffrant d’un trouble de la personnalité narcissique, qui usent de diverses tactiques pour contrôler et manipuler leur partenaire afin d’alimenter leur ego. Souvent évoqué pour leur impact dans le monde du travail, ce type de personne aussi appelé pervers narcissique (PN) fait tout autant de ravages dans la sphère privée.

Si vous pensez être en relation toxique avec un manipulateur narcissique, il est essentiel d’en comprendre les signes et de prendre des mesures pour vous protéger. Dans cet article, nous évoquerons les principales caractéristiques permettant de reconnaître la manipulation narcissique en amour à travers onze tactiques que ces personnes utilisent couramment. En ayant connaissance de ces comportements, vous pouvez prendre des mesures pour retrouver le contrôle de votre vie amoureuse et vous libérer du cycle de la manipulation.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

Rappelons qu’une relation toxique et destructrice augmente considérablement le risque de dépression chronique chez la personne victime. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à consulter un thérapeute pour évoquer votre relation et l’impact qu’elle peut avoir sur votre bien-être.

Comment se comporte un PN en début de relation ?

Au début d’une relation, les pervers narcissiques se révèlent charmants, attentifs et très attentionnés envers leur partenaire qui croit souvent avoir trouvé l’âme sœur ! Ils couvrent souvent leur partenaire de compliments et de cadeaux, voulant être perçus comme le conjoint idéal. Toutefois, ce comportement n’est la plupart du temps qu’une façade qui s’effrite au fur et à mesure que la relation progresse.

Parallèlement à cet aspect idyllique de la relation, le manipulateur narcissique en couple peut tenter de créer subtilement des besoins relationnels chez l’autre pour instaurer une dépendance affective et conserver les rênes de la relation. Le partenaire aura toujours l’impression que quelque chose rend inconfortable la relation, comme une véritable sensation de mal-être. Il pourra, malgré cette relation en apparence parfaite, se sentir piégé dans la relation et être incapable de la quitter en raison de sentiments de culpabilité, de peur ou de manque de confiance en soi éprouvés.

Par ailleurs, il est fréquent de remarquer en début de relation un décalage entre les paroles et les actes du manipulateur narcissique. Par exemple, il peut dire une chose mais en faire une autre, ce qui est déroutant et frustrant pour son partenaire. Ou encore, un pervers narcissique va par exemple promettre de passer plus de temps avec son partenaire, mais trouvera toujours une excuse pour annuler ses projets ou donner la priorité à d’autres activités. Il peut dire qu’il apprécie l’honnêteté et la franchise, mais se mettre sur la défensive ou en colère lorsqu’on lui pose des questions sur son propre comportement ou sur ses relations passées. Cette incohérence entre ses paroles et ses actes est un signal d’alarme qui indique qu’il manque d’intégrité et qu’il essaie de manipuler son partenaire.

Un pervers narcissique peut-il sincèrement tomber amoureux ?

Savoir si un PN ou manipulateur narcissique peut sincèrement tomber amoureux est une question complexe. Le trouble de la personnalité narcissique se caractérise par un sentiment excessif d’importance personnelle, un manque d’empathie et un besoin d’attention et d’admiration. Ces traits de caractère impliquent donc qu’il est difficile pour ces personnes d’établir un lien authentique avec les autres sur le plan émotionnel.

Il est malgré tout possible qu’un pervers narcissique donne l’impression d’être tombé amoureux, mais la sincérité de ses sentiments peut donc être mise en doute pour diverses raisons.

L’amour implique un lien émotionnel avec une autre personne, ce qui peut être difficile (voire impossible) pour les individus ayant des tendances narcissiques. Les narcissiques ont tendance à considérer les autres comme des objets destinés à satisfaire leurs propres besoins et désirs, plutôt que comme des individus dotés de sentiments et de besoins propres.

En outre, la perversion narcissique entrave l’amour sincère, car elle implique l’objectivation ou l’exploitation d’autrui. L’autre n’est plus qu’un objet alimentant les intérêts et le narcissisme du manipulateur, soit tout l’inverse d’une relation amoureuse saine et équilibrée.

Votre expérience compte

Partagez votre témoignage avec la communauté. Votre vécu peut aider d’autres lecteurs à mieux comprendre et à se sentir compris et soutenu.

Comment reconnaître un conjoint manipulateur narcissique en amour ?

Manque d’empathie, ego surdimensionné, jaloux maladif ou encore menteur pathologique : les signes pour reconnaître le manipulateur narcissique en couple ne manquent pas. Pour vous aider voici 11 analyses et questions à vous poser pour vous éclairer sur les caractéristiques du pervers narcissique dans la relation amoureuse.

1 – Il manque cruellement d’empathie

L’une des principales caractéristiques du manipulateur narcissique en couple est son manque d’empathie envers les autres. L’empathie est un trait humain essentiel qui nous permet d’entrer en contact avec les autres de manière significative.

Elle implique de reconnaître et de comprendre les sentiments et les émotions d’une autre personne, même si nous ne les partageons pas nécessairement. Être empathique signifie donc être capable de se mettre à la place d’une autre personne, de voir le monde de son point de vue et de réagir avec compréhension.

Un manipulateur est dépourvu de cette qualité, il ne compatit pas avec sa victime et prend même plaisir à la voir souffrir et éprouver un mal-être. Il est dénué de sens moral et n’est guidé que par son propre intérêt, même s’il peut feindre une certaine compassion en début de relation pour attirer son partenaire. Une fois qu’ils ont mis en confiance l’autre, ils exercent progressivement une emprise par le biais de la manipulation émotionnelle.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

Ils utilisent d’ailleurs souvent l’empathie des autres pour alimenter leurs techniques de manipulation. Ils peuvent notamment manipuler votre empathie pour vous faire éprouver de la culpabilité, de la peur ou de la honte afin de vous amener à faire ce qu’ils veulent.

Remarquons qu’ils feignent souvent l’empathie en société en mimant les émotions des autres. Pourtant, cette empathie n’est jamais sincère et n’est qu’un outil pour convaincre et mettre en confiance. Au fil du temps, leur véritable nature sera révélée, car ils continueront à manipuler et à exploiter leur partenaire pour leur propre bénéfice, sans jamais lui manifester la moindre attention sincère et dans l’indifférence de sa souffrance.

2 – Il nie les faits et pratique le gaslighting

Le « gaslighting » une des tactiques les plus couramment utilisées par les manipulateurs narcissiques en amour. Il s’agit d’une technique insidieuse de manipulation mentale qui consiste à nier les faits et omettre certaines informations pour amener la victime à douter de ses propres perceptions et de la réalité. Cette technique est souvent utilisée pour prendre le contrôle d’une personne et créer chez elle une impression de confusion et d’impuissance.

L’un des principaux signes révélateurs du gaslighting est l’utilisation de la communication paradoxale. Le narcissique peut utiliser un double langage, tourner en rond ou se contredire afin d’emmêler la victime. La victime peut alors se sentir troublée et incertaine de ce qui se passe réellement. Le déni de la réalité est aussi un indicateur de gaslighting. Il peut nier complètement ce qui s’est passé ou déformer les événements pour les faire paraître différents de ce qu’ils étaient en réalité.

Pour reconnaître clairement le gaslighting, il est important de prêter attention à votre intuition et à vos sentiments. Si vous avez l’impression que quelque chose ne va pas, repensez aux faits et à leurs déroulements chronologiques précis. Faites-vous confiance et ne le laissez pas vous pousser à douter de vos propres perceptions. Il est également important d’avoir de l’empathie pour vous-même et de reconnaître que votre manière de vivre les faits, même si elle peut être discutée, ne doit pas être invalidée par quiconque.

Une astuce pour faire face au gaslighting
Tenez un journal ou un registre de vos interactions avec la personne manipulatrice. Cela peut vous aider à vous souvenir de ce qui a été dit ou fait et à identifier son comportement manipulateur.

3 – C’est un expert en love bombing

Le love bombing consiste en des démonstrations excessives d’affection et d’attention afin de simuler un faux sentiment d’amour et de sécurité affective. Ces démonstrations s’expriment souvent à travers une forme d’amour grandiloquente et de mots doux excessifs pendant la phase de séduction, ce qui peut être intimidant pour l’autre personne.

Cette phase de séduction est en réalité un leurre, où le manipulateur prétend partager des intérêts et des valeurs avec son partenaire. Il ne s’agit cependant que d’un stratagème pour établir la dépendance affective de sa victime. Lors du love bombing, le manipulateur pervers narcissique peut également se montrer trop exubérant dans ses démonstrations d’affection, ce qui peut donner une impression d’étouffement et de malaise.

Il existe quelques indicateurs clés qui suggèrent que vous pourriez être la cible d’un love bombing de la part d’une personne manipulatrice ou narcissique. Tout d’abord, vous pouvez avoir l’impression d’être tombé(e) sur une personne miraculeuse qui est tout simplement trop belle pour être vraie.

Cette personne semble tout comprendre, même des choses que vos proches de longue date n’ont jamais saisies. Elle est toujours à l’écoute, toujours empathique et semble capable de tout faire sans effort. Cependant, au bout d’un certain temps, cette impression de perfection semble de plus en plus oppressante et déphasée de la réalité.

En outre, les personnes victimes d’un love bombing ont généralement un sentiment d’intuition ou de suspicion que quelque chose n’est pas sain au cœur de leur nouvelle relation, même si elles sont incapables de le nommer et de l’identifier clairement. Elles ont remarqué quelque chose qui semble avoir été prémédité ou qui n’est pas naturel. En réalité, l’individu providentiel et sans faille n’existe évidemment pas.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

4 – Il vous contrôle et vous isole de votre entourage

Un manipulateur essaie régulièrement de contrôler son partenaire et de l’isoler de ses amis, de ses proches et parents. Il tente d’isoler sa victime de ses autres relations sociales, en particulier de celles qui peuvent être perçues comme une forme de concurrence dans l’entourage du couple. Ce processus peut être subtil, mais il est important d’être conscient des signes pour s’en défaire.

Pour ce faire, il va créer des conflits entre la victime et ses proches, ce qui fragilise le maintien des relations avec l’entourage. Il décourage également son partenaire de participer à des activités impliquant d’autres personnes, en lui donnant l’impression qu’il ne peut compter que sur lui pour ses interactions sociales.

Le dénigrement est aussi une tactique dont il use pour vous isoler : il rabaisse son partenaire et lui donne un sentiment d’infériorité. Il peut le faire en le critiquant constamment, en sapant ses réalisations ou même en l’humiliant en public. En brisant l’estime de soi de son partenaire et en entretenant sa souffrance, le manipulateur maintient son emprise sur lui et le rend encore plus dépendant de lui.

Le chantage émotionnel et la culpabilisation seront aussi souvent présents lorsqu’il souhaite vous isoler. Il vous fera sentir coupable de ne pas faire ce qu’il veut ou d’avoir des fréquentations différentes. Il essaiera de vous faire croire que sa façon de faire est la seule entendable et que vos envies et vos sentiments ne sont pas valables.

Le PN et son lien avec l’argent
Le manipulateur manque souvent de recul dans ses décisions et peut utiliser l’argent comme un outil pour contrôler et manipuler son partenaire. Il peut n’avoir aucune mesure des dépenses ou au contraire compter l’argent jusqu’à l’excès.

5 – Il possède un ego surdimensionné

Il s’agit de l’un des attributs les plus connus : le manipulateur narcissique a un ego surdimensionné. Cet ego se manifeste de différentes manières, notamment en ayant une haute opinion de lui-même, en se vantant constamment de ses capacités et de ses réalisations, ou en exagérant ses succès. Dans certains cas, il peut même inventer des réalisations afin de renforcer son sentiment d’estime de soi.

Toutefois, il est important de comprendre que cet ego démesuré découle souvent d’une insécurité profonde. Le manipulateur ne s’aime pas lui-même, c’est pourquoi il ressent le besoin de prouver constamment sa valeur aux autres et de surcompenser à travers son ego. Malgré leur ego puissant en apparence, les pervers narcissiques manquent souvent de confiance en eux et en leurs capacités, ce qui peut les amener à manipuler leur partenaire afin de se sentir plus puissants et de mieux contrôler la situation.

Cette perception de soi provient souvent d’une insécurité profonde qu’il tente de masquer en projetant une version idéalisée de lui-même. Le clivage entre le moi idéal et le moi réel peut créer des tensions dans la relation, car le partenaire s’efforce de comprendre la vraie personne qui se cache derrière la façade. Son besoin de reconnaissance et de validation est par ailleurs parfois insatiable. S’il ne se sent pas valorisé ou apprécié par son partenaire, il peut le lui faire payer cher par la manipulation émotionnelle ou d’autres formes d’abus.

6 – Il est jaloux et possessif… sans se priver d’être infidèle

La jalousie est parfois un signe très révélateur d’un comportement manipulateur en couple. Le PN remet constamment en question les actions ou les allées et venues de son partenaire, sans être en mesure de fournir une explication raisonnable quant à son propre comportement. Il peut également faire des remarques sur votre apparence, souvent dans le but de vous faire vous sentir peu sûr(e) de vous ou coupable d’être apprêté(e).

Il peut également avoir recours à l’intimidation pour intégrer sa jalousie maladive à la relation. Il provoque parfois des crises de jalousie et de colère, et il use de diverses stratégies de contrôle pour faire en sorte que vous vous sentiez coupable ou responsable de ses doutes et suspicions. Pour établir une dépendance affective, il va aussi vous faire considérer que la jalousie est une forme d’amour. À travers cet argument, il exige une exclusivité totale.

La jalousie du pervers narcissique est pourtant paradoxale puisqu’il est fréquent qu’il soit lui-même infidèle. Les manipulateurs ont une propension à tromper leur partenaire puisqu’ils ne se soucient pas des conséquences de leurs actes. Ils aiment par ailleurs souvent séduire en dehors du couple pour alimenter leur égocentrisme, ou pour servir leurs intérêts professionnels ou financiers.

La triangulation, autre procédé manipulatoire
On parle de triangulation lorsque le narcissique implique un tiers dans la relation, par exemple en parlant de son partenaire de manière négative à quelqu’un de sa famille ou en demandant à un ami de se ranger de son côté lors d’une dispute.

7 – Il n’a aucun contrôle émotionnel

Le manque de contrôle émotionnel est très présent chez les personnes manipulatrices en couple. Elles ont tendance à être impulsives et à faire preuve d’une grande labilité émotionnelle, ce qui signifie que leurs émotions peuvent changer rapidement et de manière imprévisible. Il peut donc être difficile pour leur partenaire de comprendre leurs besoins ou d’y répondre, car ils ne savent pas toujours ce qu’ils attendent d’eux.

Cette caractéristique est relative à leur immaturité émotionnelle. Elles peuvent avoir du mal à gérer leurs propres émotions et compter sur les autres pour leur apporter un soutien émotionnel et la validation nécessaire. Cela peut conduire à une dynamique dans laquelle le manipulateur recherche constamment l’attention ou l’affirmation de son partenaire, tout en lui donnant très peu en retour (en lien avec le manque d’empathie évoqué précédemment).

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

Paradoxalement, n’étant pas conscient de ses propres émotions, il est pourtant capable de détecter des émotions ou des sentiments qui n’ont pas encore été exprimés par leur partenaire. Cette capacité lui permet d’anticiper les besoins ou les désirs de leur partenaire pour le manipuler davantage.

8 – Il vous blâme et vous humilie

Il est fréquent que les manipulateurs narcissiques blâment et humilient leur partenaire, ce qui peut nuire considérablement à leur estime de soi et à leur confiance en eux. Cette humiliation passe par le dénigrement de leur conjoint, de ses réussites, de ses opinions et de ses qualités, à travers un comportement destructeur et l’usage d’expressions humiliantes. Il fait aussi en sorte que son partenaire se sente responsable de tous les problèmes de la relation, qu’ils soient ou non de son ressort.

Cette démarche incite souvent la victime à développer une image toxique d’elle-même. Elle se sent alors inférieure et presque indigne d’être aimée. L’humiliation peut être une technique de manipulation très destructrice envers les personnes présentant une faille narcissique. Cette faille narcissique remonte souvent à leur propre enfance durant laquelle elles ne se sont pas senties aimées par leurs parents, ce qui les conduit à rechercher l’approbation des autres. Elles sont donc particulièrement sensibles aux critiques de leur partenaire et à ses humiliations privées et publiques, ce qui les conduit à se dévaloriser et à valider inconsciemment leur faille narcissique.

Le besoin de destruction du PN
Le besoin de destruction est une caractéristique clé du manipulateur pervers narcissique. Il cherche souvent à détruire l’estime de soi ou la confiance de son partenaire. Cette destruction a souvent pour but de maintenir le contrôle sur le partenaire et à jouir de son mal-être par perversion.

9 – Il n’assume pas ses torts et ne se remet jamais en question

Dans la relation amoureuse, le manipulateur narcissique n’assume pas ses torts et ne se remet jamais en question. Manquant d’empathie, il n’éprouve ni remords ni culpabilité pour ses actes. Le clivage de sa personnalité, entre la perfection feinte et ce qu’il est vraiment, lui permet de se percevoir comme admirable et grandiose, sans jamais se remettre en question. Le pervers narcissique est pourtant conscient du bien et du mal, mais il n’est pas assez solide au niveau narcissique pour comprendre et intégrer ses propres aspects négatifs. Il a besoin de se voir comme parfait pour maintenir son sentiment de supériorité.

Un tel comportement est évidemment préjudiciable à son partenaire, qui se sentira constamment seul dans la relation, puisque son partenaire ne communique jamais clairement et n’admet jamais ses erreurs. Ce manque d’intelligence émotionnelle entraîne d’ailleurs de nombreux malentendus et des conflits récurrents dans le couple.

10 – C’est un séducteur hors pair… lorsque cela sert ses intérêts

Les partenaires narcissiques sont particulièrement habiles lorsqu’il s’agit de faire preuve de charme et de charisme pour influencer leur partenaire. Ils peuvent être très attachants, mais ce charme n’est souvent qu’un outil pour obtenir ce qu’ils veulent de l’autre. Ils utilisent souvent cette attitude sociale engageante, même en dehors du couple, pour servir leurs propres intérêts et obtenir ce qu’ils veulent, même aux dépens du partenaire ou d’autres personnes.

Si le partenaire en question refuse d’aller dans le sens du manipulateur, celui-ci peut rapidement se renfermer lorsqu’il se sent lésé ou rejeté. Une blessure narcissique survient alors lorsque le conjoint ne se comporte pas comme il l’attend, ou lorsqu’il a le sentiment d’avoir été critiqué ou rejeté. Dans ces situations, la façade charmante s’effondre rapidement, révélant une facette plus sombre de sa personnalité dès lors qu’il se sent déstabilisé.

Quel est le point faible d’un manipulateur ?
Bien qu’il puisse paraître fort et maître de la situation, il a souvent un point faible qui peut être exploité. Ce point faible est souvent sa propre insécurité et ses propres peurs. Pour les trouver, observez son comportement lorsqu’il est confronté à une résistance.

11 – Il baigne dans la superficialité

Le manipulateur narcissique en couple a tendance à se concentrer sur des questions superficielles. Les narcissiques, en particulier, priorisent leur apparence, leur beauté et leur statut social. Ils s’efforcent de maintenir une image sociale parfaite et y consacrent beaucoup d’efforts et de temps.

En outre, ils critiquent souvent les défauts qu’ils perçoivent chez les autres, y compris chez leur partenaire. Ils émettent des commentaires négatifs sur l’apparence physique, la position sociale ou les traits de personnalité du conjoint, surtout si celui-ci ne correspond à son image superficielle du couple parfait. Dans certains cas, le manipulateur peut même essayer de changer l’apparence ou le comportement de son partenaire pour qu’il corresponde à ses attentes idéales.

Une personne manipulatrice narcissique peut-elle changer par amour ?

Lorsqu’il s’agit de changer leur comportement par amour, il est presque peine perdue d’attendre des personnes manipulatrices qu’elles modifient leurs comportements. Elles ont des traits de personnalité profondément ancrés qu’il est extrêmement difficile de changer du jour au lendemain.

Pour qu’un manipulateur narcissique change ses habitudes par amour, il doit d’abord reconnaître que son comportement est toxique et demander de l’aide à un professionnel. Cette étape s’avère dans la quasi-totalité des cas impossible, puisqu’il pense que ses actions sont justifiées et ne voit pas le problème que pose son comportement. Il n’aura donc jamais recours à une thérapie pour se soigner.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

En outre, le changement est un processus qui demande du temps et de l’engagement. Il peut avoir développé son comportement comme un mécanisme d’adaptation pour faire face à des traumatismes ou à des insécurités passés. Pour se défaire de ce comportement, il doit être prêt à en affronter les causes profondes et à s’efforcer de remettre en question toute sa structure psychique, ce qui s’avère trop délicat pour sa santé mentale.

Le narcissique et la rupture : peut-on manquer à un PN ?

Lorsqu’un manipulateur narcissique est quitté et perd la personne qu’il pensait aimer, il éprouve toute une gamme d’émotions qu’il a souvent du mal à gérer. Dans un premier temps, il peut éprouver un sentiment de choc et d’incrédulité. Il a du mal à accepter le fait qu’il n’a plus de contrôle sur son partenaire et qu’il n’est plus le centre de son attention, ce qui peut entraîner des sentiments de colère, de frustration et de ressentiment à l’égard de l’ancien partenaire.

Avec le temps, le manipulateur narcissique commence à éprouver des sentiments de solitude et d’abandon. Il peut se sentir perdu et nostalgique quant à sa relation avec son partenaire. Il en résulte un sentiment de vulnérabilité et d’insécurité qu’il n’a pas l’habitude de ressentir. En conséquence, il essaiera parfois de le/la reconquérir et réaffirmer son emprise. A contrario, s’il sait que cette relation n’est plus viable, il se mettra en quête d’une nouvelle proie pour nourrir son ego et alimenter son narcissisme.

Le harcèlement et les violences
Lorsqu’il ne parvient pas à reconquérir son ex, il peut recourir à des mesures plus extrêmes telles que le harcèlement moral ou les crises de colères. Dans les cas extrêmes, il se sent en droit d’exiger l’attention et l’affection de son ancien partenaire et ne pas accepter que la relation soit terminée et l’escalade vers la violence peut aller très vite. Ce comportement dangereux et nécessite des protections juridiques.

Vivre en couple avec un manipulateur narcissique : que faut-il retenir ?

La manipulation est une forme de pouvoir et de contrôle utilisée par les narcissiques pathologiques pour obtenir et maintenir une emprise sur leurs partenaires. Il s’agit d’un mode de comportement complexe qui consiste en une combinaison d’abus émotionnels, verbaux, psychologiques et parfois physiques ou sexuels.

Les manipulateurs sont de prime abord très charmants et charismatiques, mais il s’agit d’une façade qui s’estompe rapidement lorsqu’ils deviennent relationnellement violents. La manipulation commence progressivement et peut ne pas être immédiatement évidente à déceler. De nombreuses personnes ayant vécu des relations avec des manipulateurs narcissiques décrivent ces derniers comme sapant constamment leur estime personnelle et instaurant une relation toxique et destructrice dont il est difficile de sortir.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

Le pervers narcissique va utiliser de nombreuses tactiques pour contrôler son partenaire et obtenir ce qu’il souhaite. Il peut isoler son partenaire de tout contact social et l’inciter fortement à faire des choses qu’il ne souhaite pas faire ou se montrer jaloux et possessif sans s’interdire pour autant l’infidélité. Un pervers narcissique ne tombe jamais réellement amoureux, il feint l’amour pour objectiver l’autre et l’utiliser afin de combler ses failles narcissiques.

Outre son besoin d’emprise, la relation sera d’autant plus dysfonctionnelle qu’elle sera souvent très unilatérale. Les narcissiques ne se préoccupent généralement que de leurs propres besoins et désirs, et ils se serviront de tous les moyens nécessaires pour parvenir à leurs fins. Leur partenaire se sent alors négligé, insignifiant et manipulé. La relation devient au fil du temps très déséquilibrée, avec une personne qui donne constamment et l’autre qui prend sans relâche. Vivre une relation avec un pervers narcissique est une expérience très douloureuse.

Ce type de relation est par ailleurs dysfonctionnel dans la mesure où il est souvent caractérisé par un manque de connexion émotionnelle. Les narcissiques ne sont pas capables d’éprouver une véritable empathie pour les autres et ils ont souvent du mal à nouer des liens affectifs profonds avec leur partenaire. Ce dernier peut alors se sentir isolé et seul, même lorsqu’ils sont physiquement ensemble, et la survenue d’une dépression est possible.

Comprendre la double personnalité du manipulateur narcissique

Les manipulateurs narcissiques ont des intentions cachées et utilisent des tactiques telles que le mensonge, le gaslighting et le chantage affectif pour obtenir ce qu’ils veulent. Ils sont excellents pour brouiller les pistes et changer de personnalité en fonction de leurs besoins. Ils savent se montrer bienveillants et aimants en public, mais être abusifs et dominants en privé.

Le PN est passé maître dans l’art de jouer à des jeux d’esprit et d’utiliser la manipulation émotionnelle pour asservir son partenaire. Il se nourrit du pouvoir qu’il acquiert en séduisant les autres et utilise son charme pour attirer ses victimes. Il n’est pas rare qu’il ait recours à la coercition ou à d’autres formes de violences psychologiques pour maintenir son emprise sur son partenaire.

Pour reconnaître un manipulateur narcissique dans un couple, il est essentiel de prêter attention à ses modes de comportement.

  • A-t-il des antécédents de comportement excessif ou abusif ?
  • Est-il toujours charmant et charismatique en public, mais colérique ou dominateur en privé ?
  • Ment-il fréquemment ou déforme-t-il la vérité ?

 

Cet article vous a-t-il été utile ?

Cliquez ici pour noter l'article !

Note moyenne / 5. Nombre de votes :

Il n'y a pas encore de vote !

Si cet article vous a été utile...

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !

Nous sommes désolés que cet article ne vous ait pas été utile.

Aidez-nous à améliorer cet article !

Comment pouvons-nous améliorer notre article ?

Besoin de consulter un psychologue ?

Temps d'attente estimé : 20 minutes

40 témoignages

  1. Très enrichissant, cela correspond parfaitement à ma femme et la vie que j’ai mené avec elle en passant par tous les détails exprimés dans votre article et j’en ai énormément souffert, au point de m’en séparer à 3 ou 4 reprises pour des durées allant de quelques jours à 2 ans consécutifs. Par ailleurs, ce qui me tracasse le plus, c’est mon fils qui vit avec elle en ce moment (je m’en suis encore séparé cette semaine et j’espère et compte que ça soit définitif). Je crains beaucoup pour mon fils et je ne sais quoi faire pour le sauver, car c’est une femme vraiment dangereuse et j’en ai vécu des scènes de grand danger.

    1. Bonjour BAC,

      Merci d’avoir partagé votre expérience. Ce que vous avez vécu semble extrêmement difficile, et il est compréhensible que vous soyez inquiet pour votre fils. Les relations avec des personnes manipulatrices ou narcissiques peuvent être profondément destructrices, et vos préoccupations pour votre enfant sont légitimes.

      Dans des situations comme celle-ci, il peut être crucial de chercher un soutien juridique ou psychologique pour assurer la sécurité et le bien-être de votre fils. Il serait utile de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille ou un psychologue pour obtenir des conseils adaptés à votre situation spécifique. Protéger votre enfant dans ce contexte est une priorité, et il est important de vous entourer des bonnes ressources pour y parvenir.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe de Psychologue.fr

  2. Bonjour à vous et merci beaucoup pour toutes les explications.
    Moi particulièrement je ne dirais pas que j’en suis victime mais j’ai été en couple avec une fille qui malgré son départ je l’aime toujours.
    C’est elle qui m’a transféré ce lien et que j’ai bien lu. Elle me traite de tous les noms aujourd’hui. Nous avons reçu 3 ans et fait deux enfants. La première est décédée à trois de sa naissance.
    Quelques mois après, nous avons fait un deuxième qui est un garçon. La fille a commencé a manifester une inattention à mon égard et commencer à beaucoup se plaindre. Tout le temps dans mon téléphone et finalement est parti de la maison sans m’en prévenir car moi ne travaillant pas dans la ville où nous vivons ensemble.

    Elle a laissé notre fils à 4 mois chez sa mère et est parti pour l’Angleterre car sur l’appui de sa sœur a eu un visa. Aujourd’hui elle me taxe de Narcissique, aigrie, hypocrite….

    Je ne sais vraiment plus comment réagir et rassurez-vous, l’ayant beaucoup et naturellement aimé, je ne parviens pas jusqu’à aujourd’hui à m’en passer d’elle.

    Notre fils est chez sa grand-mère il y’a bientôt un an que la fille soit parti et vu l’amour que je me fondais avec cette fille je ne sais plus quoi faire.

    Très compliqué pour…

    1. Bonjour Bertin,

      Merci pour votre commentaire et pour la confiance que vous nous accordez en partageant votre histoire. Nous comprenons à quel point il peut être difficile de naviguer dans une situation aussi complexe et émotionnelle.

      Pour commencer, nous souhaitons exprimer notre compassion pour la perte de votre première fille. Vivre une telle épreuve est profondément bouleversant, et cela peut également avoir un impact durable sur les relations et le bien-être émotionnel.

      Dans votre message, vous mentionnez que votre partenaire a exprimé des critiques sévères à votre égard, décrivant des comportements que vous ne vous reconnaissez peut-être pas. Il est essentiel de se poser des questions sur ces accusations. Par exemple, pourriez-vous identifier des moments précis où son comportement a changé, et quelles en étaient les circonstances?

      Il semble également que vous ressentez encore des sentiments très forts envers elle, malgré la douleur causée par la situation actuelle. Avez-vous eu l’occasion de réfléchir sur ce que vous aimiez le plus dans votre relation avec elle? Cela pourrait vous aider à mieux comprendre ce qui vous manque réellement et comment vous pouvez y répondre de manière saine pour vous-même et votre fils.

      Concernant votre fils, il est important de réfléchir à ses besoins et à la manière dont vous pourriez être présent pour lui, même à distance. Avez-vous envisagé des solutions pour améliorer la communication et le lien avec lui, en travaillant peut-être avec la grand-mère pour faciliter cela?

      Nous savons que surmonter de telles difficultés peut nécessiter un soutien continu. Avez-vous déjà envisagé de consulter l’un de nos psychologues pour vous aider à naviguer dans ces sentiments complexes et à trouver des moyens de vous reconstruire et de prendre soin de vous?

      Nous sommes là pour vous accompagner tout au long de ce processus. Prenez soin de vous.

      L’équipe Psychologue.fr

  3. Votre article décrit assez fidèlement ma dernière relation. C’est une femme d’un certain âge, très soucieuse de son apparence, et des apparences en général. Quoique de milieu modeste, elle entend donner le change, paraître plus aisée qu’elle ne l’est. Ses fils ont tous réussi dans la vie, son intérieur se veut raffiné alors qu’il n’est que kitsch, au dernière étage d’une HLM améliorée ; elle se couvre de bijoux en toc et « dispose d’une coiffeuse personnelle » (au black, en vrai) et ne sort jamais sans son chihuahua.

    Elle m’a directement branché, échange de téléphones, invitation à venir prendre le café chez elle, marques d’intérêt très visibles tandis que je restais sur la réserve. Disons que je n’ai pas suivi tout de suite, les manières insistantes de cette, dame dans la soixantaine, m’apparaissant déplacées : elle me suivait comme mon ombre.
    À ma décharge, j’étais célibataire depuis un bout de temps, et même si cette femme ne me plaisait pas particulièrement (nos goûts allaient à l’opposé), je m’étais dit que je ne suis plus tout jeune et que l’un dans l’autre, cela pouvait coller.

    Ce fut une liaison épisodique, d’abord parce qu’elle s’absentait souvent dans sa famille résidant dans un département voisin, ensuite parce que nous avons rompu plusieurs fois, la première à mon initiative, car je ne me sentais pas à l’aise dans cette relation dont j’avais vite saisi les faux-semblants, par la suite c’est elle qui souhaitait « faire un break », « prendre du recul ». J’avais l’impression qu’après quelques semaines, quelques mois idylliques, elle s’arrangeait pour saborder la relation à force de critiques, de dénigrements, de prises de distance soudaines.

    À chaque fois je m’éloignais, la bloquais sur mon téléphone, l’évitait, mais au bout de quelque temps, elle trouvait à me recontacter par le biais d’une amie, qui m’appelait avec son propre téléphone.

    Quelques détails intéressants : ce que je pouvais lui offrir ne lui convenait jamais, excepté lorsque cela avait un certain prix et que cela obéissait à ses caprices ; elle souhaitait que je porte un blazer de son mari défunt quand nous allions au restaurant et que nous étions invités ; au début, elle partageait l’addition au restaurant, ensuite elle s’est laissée porter ; tout était programmé, y compris notre intimité. Comme nous n’habitions pas ensemble, c’était à son bon vouloir. Elle entendait que je cesse de voir une amie très chère, avec qui elle n’était cependant pas en rivalité, au motif qu’elle se souciait du regard d’autrui, et elle m’avait même rapporté qu' »on » nous avait vus, cette amie et moi, en train de discuter sur un banc ; elle critiquait ses amies lorsqu’elle m’en parlait, unetelle avait beaucoup grossi, était peu travailleuse et était entretenue par son mari, telle autre s’habillait trop jeune pour son âge, sa soeur plus jeune paraissait plus vieille qu’elle, etc. Un jour que j’étais passé chez le coiffeur, elle m’a reproché d’avoir fait couper mes cheveux trop courts (nous étions en été), elle détestait mon appartement, trop rustique à son goût, me reprochait d’avoir des chats, de « vivre comme un hippie » (j’ai des collections et j’aime bien les oeuvres d’art et les bibelots anciens) et me soupçonnait de transmettre des puces à son chihuahua. Evidemment, s’il m’arrivait quelque chose, elle ne s’occuperait ni de mes chats ni de ma personne. On était loin des « mon coeur », des « chéri » et des « je t’aime » des débuts.

    Cerise sur le gâteau, elle a prétendu avoir pris des renseignements sur mon compte, au début de notre liaison, par le biais du fils gendarme d’une amie à elle. Connaissant l’amie en question, personne sympathique et droite, et le code de déontologie en vigueur dans la Gendarmerie, pour voir côtoyé de ces militaires dans le seul cadre amical, je lui ai ri au nez. Elle a maintenu son mensonge.

    Les débuts, écrivais-je. Il y en a eu autant que des fins, jusque-là provisoires.
    Nos dernières retrouvailles, c’était à l’issue de six mois de rupture, et elles se firent à l’initiative d’une amie à elle. Aux dires de celle-ci, il ne s’était pas passé un jour sans qu’elle lui parle de moi, je lui manquais beaucoup.
    (Ce n’était pas le moindre de ses mensonges, elle mentait comme un politicien et fabulait tout autant).

    Ces retrouvailles n’ont pas excédé six autres mois où elle m’a servi, en une chronologie précise, le même scénario que les fois précédentes. Dont l’épilogue orchestré avec son amie fidèle, où les critiques et les sarcasmes tombèrent comme la grêle.
    Le lendemain, je l’ai appelée pour lui dire tout le bien que je pensais d’elle, et surtout, que je n’en attendais rien en cas de pépin, la sachant centrée sur sa petite personne et par là, absolument pas fiable. Je lui ai retourné nos photos, assorties d’un « bonjour du pigeon de service ».

    J’ai fait la démarche de changer de numéro de téléphone. Connaissant ses habitudes, je m’arrange pour ne plus la croiser (alors que nous habitons la même petite ville), j’ai fait en sorte de disparaître de sa vie et de la rayer de la mienne.

    La sensation d’emprise, prégnante lors des précédentes séparations, est moindre sur ce coup-là, alors que je l’ai quittée il y a seulement un mois. Elle se manifeste essentiellement par des cauchemars et des insomnies.

    Le piège s’était refermé parce que j’avais sans doute trop parlé d’entrée de jeu. Révélé que j’étais seul depuis plusieurs années. M’étais laissé envoûter par sa cuisine d’exception et la rapidité avec laquelle nous étions passés de la salle à manger à l’alcôve où, à ses dires, elle n’avait entraîné aucun homme depuis son veuvage, sept années auparavant.
    Ce dont j’ai fini par douter.

    Alors je ne sais pas si cette personne est une « perverse narcissique », si elle présente quelque trouble narcissique. Quoique vu comme un « intello » par mon entourage, je ne suis pas psychologue, n’ai pas fait d’études de médecine, et j’ai tendance à me méfier des théories psychanalytiques. Garce, profiteuse, menteuse, sans doute un brin dérangée, cette femme fait partie des pires expériences affectives de ma vie, mais je survivrai. Conseil aux messieurs qui se trouvent être en présence de ce type de personne décidément très entreprenante, gardez-vous de trop en dire, de vous confier auprès d’une inconnue d’un certain âge qui vient à vous au seul motif que parce qu’elle vous trouve belle apparence (cela sert de marcher, de nager, de surveiller son alimentation et de soigner son look), elle va s’imaginer que vous allez combler ses manques et satisfaire à ses caprices.

    À l’heure où sont légitimement remises en causes les valeurs patriarcales, ce genre de femmes est plus propre à les cultiver qu’à les contester.

    1. Bonjour La buée sur le miroir,

      Merci d’avoir partagé votre expérience avec autant de sincérité et de détails. Nous comprenons combien cette relation a pu être tumultueuse et émotionnellement exigeante pour vous.

      Vous mentionnez que cette femme a montré des signes de comportement manipulateur et narcissique tout au long de votre relation. Il est tout à fait naturel de se poser des questions sur la nature réelle de ce type de comportement. Vous avez fait preuve de beaucoup de lucidité en prenant la décision de rompre définitivement et en prenant des mesures pour la retirer de votre vie.

      1. **Impact émotionnel et acceptation**: Nous aimerions vous demander, quelles émotions reviennent le plus souvent lorsque vous repensez à cette relation ? Comment vous gérez-vous ces émotions au quotidien ?

      2. **Coping et Résilience**: Vous avez mentionné des cauchemars et des insomnies. Avez-vous pu trouver des moyens ou des activités qui vous aident à améliorer la qualité de votre sommeil et réduire ces manifestations de stress ?

      3. **Auto-réflexion**: Vous avez mentionné que vous vous étiez confié rapidement à elle. En réfléchissant à cette expérience, comment pensez-vous que vous pourriez aborder de futures relations afin de vous protéger tout en restant ouvert à de nouvelles connexions ?

      Il est important de continuer à prendre soin de vous, tant physiquement qu’émotionnellement. La résilience dont vous avez fait preuve montre une grande force intérieure, et reconnaître les signes de ces comportements manipulateurs est déjà un grand pas vers le rétablissement.

      Nous sommes là pour vous accompagner, si vous ressentez le besoin d’approfondir ces réflexions ou de trouver des stratégies pour mieux gérer vos émotions et continuer à aller de l’avant.

      Prenez soin de vous.

      L’équipe Psychologue.fr

      1. Bonsoir, je reviens vers vous pour m’efforcer de répondre au mieux à vos questions.

        – Quelles émotions reviennent le plus souvent ? Je pourrais dire que c’est ce que vous appelez dans votre jargon « l’ascenseur émotionnel ». Il y a un mélange de colère, de culpabilité, mais c’est la tristesse qui prédomine, car j’ai l’impression d’avoir beaucoup trop investi dans cette relation. Il y a de l’incompréhension aussi, car elle avait, auprès de sa famille, officialisé la relation et j’avais même rencontré deux de ses fils et de ses petits-enfants, sa soeur et son beau-frère, et nous avions vraiment sympathisé.
        Je parle beaucoup de tout cela à l’amie et confidente citée dans mon propos, laquelle a connu l’intéressée. Cela sort, mais j’ai encore du pain sur la planche avant de trouver l’énergie pour redémarrer!

        – Cauchemars, oui, fréquents en ce moment, pratiquement toutes les nuits, et réveils nocturnes sans que je parvienne à me rendormir (j’ai toujours eu un sommeil cyclique, périodes où je dors bien et périodes où je dors peu). Mais là c’est très fréquent depuis un peu plus d’un mois où j’ai mis fin à cette relation. Coutumier de l’insomnie, comme je vous le précisais, je chasse l’angoisse en donnant de la lumière, j’ouvre la fenêtre et m’attelle à un bouquin, ou j’allume l’ordi et lis la presse, visionne un film…

        – Cette femme n’est pas ma première garce, j’en ai eu mon lot et je pensais qu’avec le temps, cette vague s’apaiserait. A ma décharge, j’avouerais une certaine naïveté, j’ai un mal fou à comprendre l’intérêt de faire du mal à autrui, a fortiori dans un cadre affectif. Je trouve tellement plus facile de faire le bien autour de soi, dans la mesure de ses possibilités, qu’adopter une posture machiavélique – sauf à souffrir de troubles du comportement propres à altérer le discernement. Et quand bien même j’aie pu observer chez cette femme toutes sortes de bizarreries (TOCs, habitudes figées, variations d’humeur, mensonges, ambiguïtés, répétition d’une année sur l’autre d’un même scénario à peu de variantes près…), ce qui m’intéresse c’est de savoir pourquoi j’ai cette propension à attirer ce type de personnalités, alors même que j’ai connu d’autres femmes nettement plus équilibrées.

        Bien à vous, et merci de l’intérêt que vous portez à mon témoignage.

        1. Bonjour La buée sur le miroir,

          Merci de nous avoir fait part de votre vécu et des émotions que vous traversez. Nous comprenons combien cette période peut être difficile pour vous. Nous allons faire de notre mieux pour vous offrir un soutien adéquat.

          Vous mentionnez la présence d’un « ascenseur émotionnel » avec une prédominance de la tristesse, de la colère, et de la culpabilité. Vous avez investi beaucoup dans cette relation, et l’incompréhension rajoute à votre souffrance. Pour mieux comprendre et avancer, pourriez-vous réfléchir à cette question : **Quels étaient les moments où vous vous sentiez le plus valorisé dans cette relation, et en quoi ces moments vous touchaient-ils particulièrement ?**

          Vos cauchemars et insomnies témoignent d’un état de stress important et semblent récurrents. Vous avez des stratégies pour y faire face, mais elles n’apportent peut-être pas le réconfort nécessaire. **Avez-vous identifié des éléments spécifiques de vos cauchemars ou de vos pensées nocturnes qui pourraient être explorés davantage pour diminuer cette angoisse ?**

          Vous exprimez une frustration vis-à-vis de votre tendance à attirer des partenaires qui vous font du mal, malgré la présence, dans votre passé, de relations plus équilibrées. **Quelles caractéristiques de ces relations plus équilibrées étaient particulièrement significatives pour vous, et comment pourriez-vous les rechercher à nouveau dans de futures interactions ?**

          Votre question sur votre tendance à attirer des personnes avec des comportements toxiques est cruciale. **Avez-vous observé des schémas ou des comportements spécifiques en vous-même, qui pourraient être à l’origine de cette attirance inconsciemment répétée ?**

          Nous souhaitons sincèrement que ces questions vous aident à entamer un cheminement introspectif constructif. N’hésitez pas à nous solliciter pour des séances plus approfondies.

          Prenez soin de vous,
          L’équipe Psychologue.fr

          1. Bonjour,
            Les moments privilégiés étaient ceux qui évoquent l’idée de l’amour, de ce qu’est l’attitude d’une femme amoureuse, lorsqu’elle m’attendait, avait préparé une table somptueuse, un repas de choix (c’est une excellente cuisinière), lorsqu’elle me confiait des éléments de son passé, lorsque nous étions tous les deux, enlacés, quand nous marchions la main dans la main. J’étais heureux à ces moments-là. Cela durait le temps que cela durait, quelques semaines, comme si nous ne pouvions jamais atteindre cette vitesse de croisière qui compose la vie d’un couple, où hors les aléas ordinaires du quotidien où chacun soutient l’autre, tout glisse, semble aller de soi. Mais elle attendait de moi que je fasse « toujours plus d’efforts », alors que j’étais à l’écoute, que j’anticipais ses besoins, que je lui proposais des sorties, des restaus, ce n’était jamais assez. De son côté, elle se montrait de moins en moins présente, alléguant ses obligations familiales, ses amies…

            Les cauchemars où elle apparaît sont toujours un peu touffus, mais l’idée qui prénomine, c’est l’imaginer au bras d’un autre, qu’elle ait sabordé la relation parce qu’elle avait quelqu’un d’autre, les pensées nocturnes se rapportent à des petites choses, des bizarreries, des cachotteries, des mensonges, qui faisaient partie de son comportement, passé la brève période où elle se montrait aimante, présente, amoureuse (ou affectait de le paraître).

            Il y avait peut-être, sans aller chercher midi à quatorze heure, et de part et d’autre, la conviction, traitée par le déni, d’une incompatibilité entre nous. Lorsque chez elle s’émoussait le déni, cette conscience reprenait le dessus, et comme elle ne savait comment la gérer, elle s’arrangeait pour saborder la relation… jusqu’à la fois suivante car en tant que présence, en tant que personne, je pense que je lui manquais.
            Voyez, j’essaie de me mettre à sa place aussi, sachant que nos goûts, nos valeurs allaient clairement à l’opposé, et que pour envisager un avenir commun, il convient de parler le même langage.

            Sur ma propension à attirer à moi les personnes toxiques, ou bizarres, ou peu équilibrées, ou écorchées vives, alors que j’ai eu par le passé des relations plus équilibrées, je mets cela sur le compte de périodes, de contextes défavorables susceptibles de créer des vulnérabilités, et par là, un besoin désespéré d’avoir quelqu’un dans ma vie, et je pense que cela se perçoit. Je traverse une de ces périodes, vivant en un lieu où je ne suis pas à l’aise, où je n’ai pas une vie sociale intéressante, sans possibilité, matériellement, de quitter cet endroit. J’ai eu, quelques années avant ma rencontre avec cette femme, une liaison avec une autre femme qui aurait pu être sa soeur. Quasiment les mêmes comportements, les mêmes bizarreries, la même tendance à la duplicité, aux cachotteries, à vouloir déstabiliser, le même goût pour le faux luxe, la déco kitsch, elle m’avait présenté sa fille, ses petits-enfants, on se retrouvait autour d’une même complicité jusqu’au jour où… plus rien, sans explication, jusqu’à ce qu’elle revienne à la charge quelque temps plus tard, mais là je n’ai plus donné suite.
            Disons qu’avec l’expérience, il y a un moment où je sais tirer le frein à main.
            L’enjeu : maîtriser les travers d’une solitude et d’une déprime qui y est liée, et qui sont les pires conseillères. L’adage le dit bien : on est mieux seul que mal accompagné.

            Je vous remercie beaucoup de votre écoute.

          2. Bonjour La buée sur le miroir,

            Merci de nous avoir partagé votre expérience avec tant de détails et de franchise. Nous sentons à travers vos mots combien ces souvenirs et ces réflexions sont chargés d’émotions pour vous.

            Votre description des moments privilégiés avec cette femme évoque une profonde recherche de connexion et d’amour authentique. Comment ressentez-vous, au fond de vous, ces moments de bonheur passé quand vous y repensez aujourd’hui?

            Vous mentionnez les efforts soutenus de votre part pour maintenir cette relation, malgré l’impression que rien n’était jamais suffisant pour elle. Avez-vous pris du temps pour réfléchir à ce que signifiait « faire toujours plus d’efforts » selon elle, et comment cela influençait votre propre bien-être?

            La perspective que vous partagez sur ses obligations familiales et amicales fait ressortir une impression d’éloignement progressif. Comment percevez-vous cet éloignement maintenant? Pensez-vous que cela puisse être lié à une peur ou une difficulté à s’engager pleinement dans la relation?

            Les cauchemars et les pensées récurrentes que vous avez à son sujet semblent indicatifs d’un tourment intérieur. Quelle place pensez-vous qu’ils occupent dans votre vie quotidienne et comment ces pensées influencent-elles votre perception de vous-même et de vos relations futures?

            Votre réflexion sur l’éventuelle incompatibilité entre vous deux et la gestion du déni est très perspicace. En rétrospective, comment pensez-vous que vous pourriez mieux identifier et naviguer des signes d’incompatibilité dans vos futures relations?

            Vous parlez également de votre « propension à attirer des personnes toxiques » et des contextes défavorables qui pourraient créer des vulnérabilités en vous. Comment vous sentez-vous actuellement par rapport à ces périodes de vulnérabilité, et quelles actions pensez-vous pouvoir entreprendre pour renforcer votre capacité à attirer des relations plus équilibrées et saines à l’avenir?

            Votre expérience avec une autre femme aux comportements similaires met en lumière des schémas répétitifs. Quels sont, selon vous, les signes précoces de ces schémas que vous avez appris à identifier avec l’expérience, et comment pourriez-vous les aborder différemment dans le futur?

            La gestion de la solitude et de la déprime liée à celle-ci est effectivement un enjeu crucial. Quelles stratégies envisagez-vous pour mieux contrôler ces travers, et comment pourriez-vous vous entourer de soutien pour naviguer ces périodes difficiles?

            Nous comprenons que vous avez beaucoup traversé et que ces expériences vous ont apporté de nombreuses leçons de vie. Nous sommes là pour vous accompagner pour que vous puissiez trouver des réponses et obtenir un soutien pour avancer vers des relations plus saines et satisfaisantes.

            Prenez soin de vous,
            L’équipe Psychologue.fr

          3. Bonsoir,

            Ces moments de bonheur sont le meilleur souvenir que je garderai de cette relation. Le temps est l’allié du détachement, viendra un moment où j’y penserai moins, puis moins encore.

            J’ai vu via l’espace client de mon FAI qu’elle a essayé de me joindre il y a une dizaine de jours par le biais de mon téléphone fixe, que je n’ai pu changer, et dont je lui avais dit que je ne m’en servais plus, ce qui est exact. Evidemment je n’ai pas souhaité la rappeler.

            « Faire toujours plus d’efforts », selon elle, revenait à renoncer à ma propre vie, à congédier mon entourage, à abandonner mes chats, etc. Lorsque je l’ai rappelée pour lui dire son fait, le jour où j’ai décidé d’en finir avec elle, je lui ai dit qu’il était hors de question que je me conforme à ses exigences et à son mode de vie. J’avais jusque-là apporté la démonstration de ma volonté de m’engager dans notre relation, j’avais supporté ses absences, ses sautes d’humeur, mais cela faisait un moment que j’en avais assez d’aller la retrouver seulement lorsque j’y étais invité, et à heures fixes. Soit on est dans l’hypothèse qui intéresse ce débat, relatif aux personnes présentant des troubles du comportement narcissique, puisque ses attitudes semblent correspondre aux schémas décrits, soit on est plus banalement dans le cas de figure d’une peur de l’engagement, et d’une manière détournée de saborder la relation, agie par cette peur.
            Il faut comprendre que cette personne est un peu plus âgée que moi, elle va avoir 70 ans, moi 65, nous n’avons pas le même vécu, nos valeurs et nos goûts vont à l’opposé, et tôt ou tard cette relation était promise à l’échec. En l’espèce, je suis aussi fautif car cela, je le savais pertinemment dès le début… mais je ne voulais pas le savoir. Je prenais les bons moments que nous nous offrions de partager, mais au fond de moi… je savais. Toute posture de déni est appelée à s’éroder aux aspérités du réel. Il en résulte de la culpabilité. Mais nous sommes imparfaits par essence !

            Les tourments nés de cette relation et de cette rupture passeront. J’en ai vu d’autres, et je m’en suis toujours sorti. La dette de sommeil sera recouvrée, les pensées obsédantes s’estomperont, certaines pages sont lourdes à tourner mais la vie est mouvement et je suis sur mes deux pattes, certes un peu groggy mais je ne perds jamais de vue que d’autres luttent contre la maladie, n’ont pas la chance de vivre libres, et si je suis effectivement sous emprise, je ne m’en cache pas, je sais que cette emprise s’estompera avec le temps et surtout, qu’elle n’a pas engendré de dégâts collatéraux. Je suis seul à y être impliqué.

            Sur les incompatibilités perceptibles dans de prochaines relations, il s’agira de ne pas s’y aveugler. Comme je vous l’écrivais précédemment, l’enjeu et de ne plus faire n’importe quoi pour n’être plus seul, d’apprivoiser cette solitude pour en faire un champ de réflexion, et je m’y emploie. Autrement dit, je ne suis pas dans une forme raisonnée de « repli sur soi », je réfléchis, je communique avec l’extérieur… et avec vous !

            Les périodes de vulnérabilité sont inhérentes à un contexte social, à un environnement défavorables, que je n’ai pas actuellement la possibilité de modifier, pour des questions matérielles. On en revient à ce que j’exprimais plus haut. Faire au mieux avec les outils dont je dispose, avec plus de discernement et en exploitant les vertus de l’expérience.

            Quant aux schémas répétitifs, ils se rapportent en effet à un certain type de femmes et je sais pertinemment qu’ils sont une réponse à mes propres travers : le mal à être seul, le besoin d’être avec quelqu’un, à même de partager bons moments et intimité sexuelle, sans vraiment regarder au-delà. Une psy avec qui j’étais en thérapie, et dont j’appréciais le franc-parler, me conseillait de prendre une maîtresse. A quoi je lui ai répondu, oui, bien sûr, mais s’attache-t-on à une maîtresse ? Or, moi, je m’attache. Et à trop m’attacher, j’en deviens pot-de-colle.

            C’est cela qui est à surveiller. Comment être présent sans que l’autre se sente envahie ? J’essaie d’être un type bien, le problème est que j’en fais trop.

            Merci de cette échange.

          4. Bonjour La buée sur le miroir,

            Nous vous remercions d’avoir partagé votre expérience et vos réflexions avec tant de profondeur et de sincérité. C’est une étape importante dans le processus de guérison et de réflexion sur la relation passée.

            Vous mentionnez que « ces moments de bonheur sont le meilleur souvenir que je garderai de cette relation. » Quels autres aspects positifs ou apprentissages avez-vous extraits de cette relation qui pourraient vous servir pour l’avenir ?

            Il est intéressant de noter que vous évoquez la compatibilité et les différences de valeurs, et vous admettez avoir eu conscience de cela dès le début. Comment pensez-vous que cette prise de conscience, même si elle a été mise de côté, a influencé la dynamique de votre relation ?

            Vous attirez également notre attention sur les attentes démesurées et les sacrifices personnels demandés par votre partenaire. Quelles limites souhaitez-vous désormais définir pour vous protéger et maintenir votre bien-être dans de futures relations ?

            Vous semblez avoir une très bonne compréhension de l’impact du temps sur l’atténuation des sentiments douloureux. Comment envisagez-vous de vous concentrer sur votre propre épanouissement et bien-être durant cette période de transition ?

            La solitude est un thème récurrent dans votre message. Quels moyens envisagez-vous pour transformer cette solitude en une opportunité de réflexion et de croissance personnelle sans pour autant vous isoler socialement ?

            Vous parlez aussi de votre tendance à vous attacher intensément, ce qui peut devenir envahissant. Avez-vous réfléchi à des stratégies ou des pratiques pour maintenir un équilibre sain entre attachement et autonomie dans vos relations futures ?

            Enfin, vous faites preuve d’une grande clarté sur les schémas répétitifs dans vos relations. Quels premiers pas envisagez-vous pour briser ces cycles et attirer des relations plus équilibrées et satisfaisantes ?

            Nous espérons que ces questions vous aideront à continuer à réfléchir et à progresser sur votre parcours personnel. Nous sommes disponibles à tout moment si vous souhaitez approfondir ces sujets.

            Prenez soin de vous,
            L’équipe Psychologue.fr

          5. Bonjour,

            Sur la solitude, c’est une nature et un choix. Celui de ne pas me satisfaire de relations superficielles pour privilégier celles qui sont porteuses de sens, riches d’échanges, de partage. Il ne s’agit pas de s’isoler, mais de trier mes relations sur le volet… tant que l’irrationnel ne s’en mêle pas. Ce que je qualifie d’irrationnel, c’est une attirance, même ambigüe, comme ce fut le cas de cette femme. L’irrationnel est par définition ce que la raison ne maîtrise pas. Je ne serais jamais allé vers cette femme si elle n’était pas venue à moi et s’était employée à me suivre comme mon ombre. Je me suis dit pourquoi pas ? Et j’ai laissé sa chance à cette histoire. Je me suis laissé séduire. C’est toujours plaisant de se dire qu’on a « tapé à l’oeil » à quelqu’un, qu’on a en quelque sorte déposé malgré soi sa marque dans son imaginaire, dans sa fantasmatique. C’est comme ça que j’ai envisagé la chose. Et elle en est arrivée à me plaire à son tour.

            On nous disait bien assortis. Extérieurement. Malgré ce qui était patent en tant que différences entre nous. Mais pour y avoir réfléchi après coup, c’est cet aspect extérieur qui chez elle devait primer, j’étais « présentable » en tant qu’individu, il restait à affiner le look… en m’invitant à endosser le veston de son défunt époux.
            La prochaine fois qu’une femme me demandera de porter un vêtement d’un mari défunt, ou d’un ex, je prendrai mes jambes à mon cou. Et lorsqu’il me sera enjoint de « faire des efforts » (en-dehors d’un club de gym!), je me déguiserai en courant d’air.

            J’ai vécu jadis une relation équilibrée où d’entrée de jeu, chacun prenait l’autre comme il était, et très vite cette relation est allée de soi. J’étais encore jeune (dans la trentaine) et n’avais à mon actif que des expériences de butinage, mais j »ai su d’insctinct (l’irrationnel, là encore) que cette histoire allait s’inscrire dans la durée, malgré les écueils inévitables que tout couple est amené à devoir surmonter. Cela a duré quinze années avant de s’étioler dans la routine. Notre histoire avait mal vieilli. Il n’empêche, pour moi là est le modèle, une relation qui va de soi et qui débouche sur une réelle complicité. Je dispose donc de repères aux fins d’établir le distinguo entre une aventure, une liaison, et une partition à jouer à quatre mains.

            Les différences entre nous, de goûts et de valeurs, ont bien vite orchestré des dialogues de sourds, d’autant que cette femme entendait avoir toujours raison quand bien même elle avait objectivement tort. J’avais, comme vous dites, mis cela de côté, alléguant que nous avions chacun un vécu très distinct, mais l’impression était chez moi flagrante que souvent, c’était comme si nous nous exprimions dans des langues différentes. Par exemple, elle passait beaucoup de temps devant sa télé à suivre des téléréalités, les samedis soirs étaient condamnés à cause de cela. Je n’ai pas la télé et m’en porte très bien, je ne supporte pas la pub et les tunnels de pubs l’indifféraient, j’aime bouquiner et pas elle, j’avais compris qu’elle ne me suivrait jamais dans une rando en montagne ni à la piscine, et je n’aimais guère ses allusions à propos des « étrangers » (ils ont tous les droits et pas nous) ni des chômeurs (le fameux « quand-on-veut-on-peut »). Elle est très frime là où je privilégie l’authenticité. Pour m’en tenir à ces exemples. Autant dire que nous évoluions dans des mondes parallèles, lesquels se rejoignaient dans une intimité allant se raréfiant, sans intiative de sa part, sans inventivité, toujours prévisible.

            Sur l’attachement, on ne peut pas réécrire le passé et cette tendance à m’attacher vient de carences affectives qui remontent à fort loin. Le challenge consiste à maîtriser la distinction entre s’attacher à, et s’accrocher à.
            Je crois que je m’accroche quand je sens que la relation commence à devenir problématique, que les voies tendent à se séparer. Il faudrait à ces moments-là que je sache prendre quelque distance, me faire plus rare, de sorte que l’autre réfléchisse au sens de la relation, à ce que celle-ci, et donc moi, lui apportent.

            Les schémas répétitifs, j’y reviens, sont le fruit de contextes particuliers, que j’ai bien cernés, et qui créent chez moi certaines vulnérabilités. Il y a la notion de lieu, il y a celle d’ennui aussi, souvent fort pesant, lié à ce lieu (restreint en termes de rencontres, petite ville isolée, milieux pour le moins arriérés auxquels je ne m’identifie pas), ce qui m’amène à chercher coûte que coûte un moyen d’évasion.
            Une relation équilibrée consisterait en la rencontre, jusque-là hypothétique, d’une autre « parachutée » qui se trouverait dans le même état d’esprit, chacun voyant en l’autre un.e allié.e. Ce qui ne suffirait sans doute pas, car il faut aussi des atomes crochus, une entente intellectuelle partant de goûts qui puissent se partager, des caractères qui s’accordent. Un couple abouti c’est deux individualités qui se complètent. Quant au mythe des contraires qui s’attirent, j’en ai fait l’expériences, c’est un mythe !

            Bien à vous, et merci encore de m’encourager dans ma réflexion.

          6. Bonjour La buée sur le miroir,

            Merci pour votre partage sincère et profond. Vous décrivez avec une grande clarté votre processus de réflexion sur la nature des relations et les défis que vous avez rencontrés.

            Il est compréhensible que vous cherchiez des relations riches et porteuses de sens plutôt que des interactions superficielles. Cette quête de profondeur émotionnelle et intellectuelle est une qualité précieuse. Vous mentionnez l’irrationnel et l’attrait imprévu que vous avez ressenti pour cette femme. Y a-t-il eu d’autres moments dans votre vie où l’irrationnel vous a guidé vers des expériences significatives, même si elles ont été complexes ou perturbantes ?

            Concernant votre relation passée de quinze ans, il est notable que malgré les écueils, vous avez maintenu une relation où la complicité était au cœur. Avez-vous identifié des éléments précis de cette relation que vous aimeriez retrouver ou éviter dans vos futures interactions ?

            Votre observation sur les dialogues de sourds et les mondes parallèles dans votre dernière relation montre une grande lucidité. En repensant à ces moments de communication difficile, y a-t-il des stratégies que vous pensez pouvoir adopter à l’avenir pour éviter de vous sentir exclu ou incompris ?

            Vous faites également mention de vos carences affectives et de la tendance à vous accrocher aux relations problématiques. Cela demande beaucoup de courage pour reconnaître ces vulnérabilités. Avez-vous réfléchi à des moyens concrets pour trouver un équilibre entre attachement et indépendance émotionnelle ?

            Votre réflexion sur le lieu et l’ennui dans une petite ville isolée souligne l’importance de l’environnement dans votre bien-être. Avez-vous déjà envisagé des activités ou des changements pouvant diversifier vos interactions quotidiennes, même en milieu restreint ?

            Nous vous encourageons à continuer cette introspection et à nous solliciter pour toute aide supplémentaire.

            Prenez soin de vous,
            L’équipe Psychologue.fr

          7. Bonsoir,
            J’écrivais que je m’accroche lorsque j’ai la sensation que la relation devient problématique, en clair, quand je ressens un appel d’air, que la partenaire tend à s’éloigner, et c’est un tort. Je devrais plutôt, à ces moments-là, prendre quelque distance, ménager de l’espace et du temps et à la partenaire et à moi-même, afin que chacun, de son côté, réfléchisse à ce qui va moins bien, ou mal, et qu’il y aurait lieu de résoudre ensemble.

            Ce que, je l’avoue, j’ai du mal à faire…

            Sur votre première question, quand je parle d’irrationnel, je ne fais évidemment pas allusion au présumé surnaturel, mais, vous l’aurez compris, à ce qui échappe à l’analyse rationnelle. Alors oui, j’ai eu des attirances envers des personnes qu’avec le recul, je me dis que j’aurais gagné à ne les avoir jamais connues, et d’autres qui ont modifié le cours de ma vie. Ce qui a, comme vous le pressentiez, amené des situations compliquées, souvent perturbantes, toujours marquantes. Hors la relation longue évoquée précédemment, je n’ai pas eu de liaison, de relation allant de soi. Il serait trop long et fastidieux pour vos lecteurs, et sans doute hors de propos, d’expliquer pourquoi et comment j’ai dû me construire seul, et là se tient la clé de compréhension de cette vie sentimentale si atypique. J’ai effectué de nombreuses thérapies, des années durant, qui m’ont permis d’accepter cela et de comprendre peu ou prou les difficultés que j’ai toujours eu à vivre comme tout un chacun.

            Sur ce qui a permis la relation longue évoquée plus haut, oui, bien sûr, j’ai saisi les mécanismes de cette progression vers une complicité partagée, sans perdre de vue que toute personne est autre, au gré de son parcours, son vécu. Chaque relation étant différente, je ne retrouverai pas les mêmes sensations. Mais ce que je sais, c’est qu’il importe que l’on s’exprime dans une même langue, que l’on soit deux à aller vers l’autre. Suivre chacun sa voie parallèle à celle de l’autre ne mène nulle part. On peut s’intéresser aux téléréalités, mais on peut aussi ne pas y sacrifier sa soirée, quitte à visionner en replay ce que l’on a raté parce qu’on est dans une relation, et que dans une relation saine, l’autre est pris en compte. De même que l’on discute ensemble de ce que l’on projette de faire pour les fêtes de fin d’année, au lieu de décider dans son coin que l’on s’absentera chez sa famille, sachant que l’autre ne sera pas en mesure de se déplacer, pour des raisons d’ordre pratique. C’est ce qui a mis le feu aux poudres, cette décision unilatérale qui nous avait valu l’année précédente de nous séparer six mois durant. Je n’ai pas laissé passer cela une seconde fois, non que j’accorde quelque importance aux fêtes de fin d’année, ce qui m’importe par contre c’est de ne pas me laisser traiter de cette façon.

            Je peux mettre de l’eau dans mon vin, admettre que ma partenaire apprécie des programmes de télé qui m’indiffèrent ou que je trouve stupides, écoute des variétés quand je préfère le jazz, soit vegan si je ne le suis pas, ait quelque attrait pour la spiritualité que je ne partage pas… tant qu’elle n’y sacrifie pas la relation, tant que la relation ne passe pas après, ou alors, on est dans quelque chose que je ne saurais définir et qui n’est pas une relation, disons que ça ressemblerait plutôt à un bunker où l’autre ne doit pas avoir accès, et à ce moment-là, on reste seul.

            Alors que faire dans ce petit recoin de planète que je n’aie pas essayé de faire pour élargir quelque peu mon petit cercle ? Actuellement je n’en ai pas idée. Laissons aux cicatrices le temps de se refermer pour recouvrer une disponibilité aux évènements, une clarté d’esprit. Pour l’heure, des cauchemars me réveillent haletant au coeur de la nuit, la pensée de cette femme m’obsède, l’emprise échappe à la raison, le temps en viendra à bout. J’envisage quelques petits changements dans la décoration de mon intérieur, quelques livres m’attendent, quelques films sur mon disque dur, la convalescence est affaire de petits pas.

            Bien à vous, et merci encore.

          8. Bonjour La Buée sur le miroir,

            Merci beaucoup pour votre partage. Nous entendons votre ressenti et comprenons la profondeur de vos réflexions. Votre engagement à comprendre et à gérer les dynamiques relationnelles montre une volonté sincère de progrès personnel.

            Vous mentionnez que vous avez du mal à prendre du recul lorsque la relation devient problématique. Comment pensez-vous que ce besoin de vous accrocher pourrait être lié à votre passé et à votre construction en solitaire ? Quels mécanismes pourriez-vous mettre en place pour progressivement apprendre à prendre cette distance nécessaire pour le bien de la relation ?

            Votre analyse sur l’irrationnel et votre attirance envers certaines personnes est fascinante. Comment chacune de ces relations marquantes vous a-t-elle aidé à mieux vous comprendre vous-même et à évoluer dans vos attentes et besoins relationnels ?

            Vous avez également noté l’importance de s’exprimer dans une même langue et d’aller l’un vers l’autre dans une relation. Dans vos relations passées, quels moments de complicité ou de compréhension mutuelle vous ont particulièrement marqué et comment ces moments ont-ils enrichi la relation ?

            Il semble y avoir une frustration vis-à-vis des décisions unilatérales prises dans une relation, comme en témoigne votre expérience des fêtes de fin d’année. Comment voyez-vous l’équilibre entre le compromis et le respect de vos propres besoins et valeurs personnelles dans une relation future ?

            Nous voyons que vous faites déjà beaucoup pour prendre soin de vous alors que vous traversez cette période difficile. Quels autres moyens envisagez-vous pour vous rétablir et élargir votre cercle social lorsque le moment sera venu ?

            Votre cheminement introspectif et votre détermination à recouvrer une clarté d’esprit à travers de petits pas montrent une grande force intérieure. Nous espérons que vous trouverez du réconfort et de la paix dans ces moments de récupération.

            Prenez soin de vous,
            L’équipe Psychologue.fr

          9. Bonjour,

            Cet échange est décidément passionnant, et j’espère qu’il sera de quelque utilité à vos lecteurs aux prises avec une relation que, en profane assumé, je me contenterai de qualifier de « difficile ».

            J’ai du mal à prendre du recul lorsque j’ai l’impression que la relation devient problématique car, selon toute logique, elle ne devait pas le devenir, elle n’était pas supposée devenir problématique. Le fait que je me sois construit tout seul fait que, même à l’âge que j’ai atteint, je ne maîtrise pas certains codes. En général ça passe bien avec une dose d’humour, d’autodérision. Il ne s’agit évidemment pas de propositions malséantes, d’attitudes choquantes ou de comportements, de gestes déplacés, je parle là d’évènements sociaux où je me sens mal à l’aise, tels qu’apéros, soirées, occurrences heureusement rarissimes !
            Dans le cas d’une relation qui donne l’impression de traverser un trou d’air, et que la partenaire n’exprime rien au lieu de dire tout haut ce qui ne va pas, je suis dérouté, je ne sais pas quelle conduite tenir et c’est là que « l’accroché à » se substitue à « l’attaché à », tactique dont je me dis à chaque fois, après coup, que j’aurais dû en faire l’économie.
            La solution, je la connais, prendre quelque distance, me faire plus rare, laisser du champ à la partenaire et à moi-même. La peur stupide d’avoir à repartir à zéro agit ces tentatives, vaines car lorsqu’il y a quelque chose qui ne va pas, ou plus, c’est que les dés sont jetés, qu’il est déjà trop tard.

            L’attrait irrationnel envers certaines personnes « hors des sentiers battus », ainsi que toute relation, nous en apprend sur nous-mêmes, et j’exprime là une idée reçue ! Mais elle est d’autant plus fondée que les personnalités rencontrées, côtoyées, fréquentées, sont en soi des personnages, quand bien même ces personnages ne sont quelquefois ni reposants ni aussi fiables que le seraient des personnes aux attitudes disons normatives. Et c’est là que réside un certain danger. Ce qui peut être attirant par certains côtés, peut aussi s’avérer redoutable, piégeux, tel un miroir aux alouettes qui peu à peu se couvrirait de buée jusqu’à se faire opaque. Ma dernière relation en est un exemple. J’en ai vécu d’autres, heureusement, qui m’ont permis d’explorer des domaines qui m’étaient jusque-là inconnus, des formes d’art que je ne pratiquais pas, par exemple, mais auxquelles je m’intéressais. Des recettes culinaires auxquelles je n’avais jamais goûté. Des mondes, tel celui de la haute montagne, que je n’avais jamais foulés.

            Les décisions unilatérales m’apparaissent intolérables dans un couple qui fonctionne sainement. S’il y a décisions unilatérales, il convient de mettre les choses au point, de poser ses limites, et dès lors qu’on se trouve confronté à pareil cas, le ver est dans le fruit et il y a une décision à prendre.
            Elle décrète de se rendre dans sa famille pour les fêtes. Je ne l’aurais pas mal pris si elle m’en avait parlé avant de préférer me mettre devant le fait accompli. Je lui aurais cependant objecté, ce que j’ai d’ailleurs fait au moment où je lui ai signifié mon désir de rompre, que j’aurais peut-être eu envie que nous passions les fêtes ensemble, qu’elle avait d’autres occasions tout au long de l’année de voir sa famille (puisqu’elle s’absentait souvent).
            Alors, s’agit-il là d’un manque d’éducation, d’une indifférence égoïste à ce que peut ressentir l’autre, de quelque symptôme de déséquilibre, d’une provocation, d’un faux-fuyant destiné à saborder une relation perçue comme étant sans devenir ? Peu m’importe à présent. Une femme de valeur n’aurait pas cette attitude. Je n’ai rien perdu que quelques illusions !

            Élargir mon cercle social lorsque j’y verrai plus clair, consisterait à m’adonner à de nouvelles activités, encore qu’ici les possibilités soient restreintes et que mes moyens ne me permettent pas de faire ce que j’aimerais faire, comme j’aimerais le faire, et avec qui je préfèrerais le faire. Mais je sais qu’à un moment ou à un autre, je trouverai le moyen d’avancer !

            Je vous remercie encore, et infiniment de votre écoute, et de vos encouragements.

          10. Bonjour La buée sur le miroir,

            Tout d’abord, je tenais à vous remercier sincèrement pour la profondeur et la sincérité de votre partage. Votre réflexion personnelle est riche et nous permet d’appréhender la complexité des relations humaines d’une manière très concrète.

            Il est tout à fait compréhensible de ressentir de la perplexité lorsqu’une relation, qui semblait prometteuse et simple, devient soudainement ardue et déroutante. Vous évoquez le fait de vous être construit seul, ce qui peut certainement engendrer des difficultés à saisir certains codes sociaux. Vous avez une belle capacité à dédramatiser avec humour et autodérision, mais il semble que certaines situations vous échappent encore. Cela arrive à beaucoup de personnes, même celles qui ont eu des parcours plus balisés. Vous vous êtes déjà demandé ce que cette indépendance vous a apporté de positif au quotidien, au-delà des défis qu’elle impose ?

            Concernant les moments où une relation semble traverser une zone de turbulence, et où votre partenaire ne verbalise pas ses ressentis, il est naturel de se sentir déstabilisé. Vous avez identifié une tendance à vous accrocher davantage dans ces moments-là, ce qui, d’après vos mots, pourrait être contre-productif. Vous avez essayé de prendre du recul, ce qui est une très bonne stratégie. Comment vous sentez-vous lorsque vous mettez cette distance, et que ressentez-vous que cela change dans votre dynamique de couple ?

            Votre remarque sur les relations « hors des sentiers battus » est très intéressante. Ces relations, bien qu’enrichissantes et instructives, présentent des défis uniques, parfois des pièges, comme vous le décrivez. Vous avez mentionné que ces expériences ont ouvert votre esprit à de nouveaux mondes et pratiques. Quelle valeur accordez-vous à ces découvertes, et comment influencent-elles vos attentes pour une future relation ?

            Les décisions unilatérales dans un couple, comme vous le dites, peuvent effectivement miner la relation. La situation où votre partenaire prend des décisions importantes sans concertation vous a légitimement heurté. Il est certain qu’une communication ouverte et respectueuse est essentielle dans une relation saine. Aviez-vous auparavant mis en place des règles de communication claires dans votre relation pour éviter ce genre de situations ? Si oui, comment cela a-t-il été reçu ?

            Enfin, vous envisagez d’élargir votre cercle social, mais reconnaissez des limitations dues notamment à votre situation géographique et financière. C’est une démarche très positive. Y a-t-il des activités ou des groupes de personnes que vous pouvez explorer virtuellement, qui pourraient répondre à vos contraintes actuelles ?

            Nous vous remercions encore pour la richesse de votre partage et votre confiance en notre plateforme. Nous sommes là pour vous accompagner dans cette réflexion et vous aider à avancer sur ce chemin.

            Prenez soin de vous,
            L’équipe Psychologue.fr

          11. Bonjour,

            Sur les décisions unilatérales, pour y revenir, il me semble que la question n’a même pas à être posée (sauf à se trouver dans un contexte militaire, et encore !). Je veux dire par là qu’on ne se met pas en couple avec quelqu’un en définissant un réglement interne, il y a certes des règles à respecter qui sont celles de la bienséance, du respect de l’autre, et il n’y a pas lieu d’en parler dans le cadre amoureux, elles tombent sous le sens. Donc, au début de cette relation, je n’ai pas posé de conditions quant à qui décidait quoi, je n’avais pas à le faire et du reste, j’en aurais été fondamentalement incapable ! Car il y a une certaine violence dans le fait d’imposer ses vues à l’autre, je sais qu’il est des couples qui fonctionnent de cette façon, pour ma part je réfute cette approche.

            Ce qu’il m’a été donné de découvrir au gré de mes rencontres de « personnages » est d’une valeur inestimable. S’il est un sens à donner à ma vie, c’est celui de la découverte et de l’apprentissage, je crois que c’est une idée commune à beaucoup d’autodidactes. J’espère à l’avenir découvrir et pourquoi pas faire découvrir beaucoup de choses auprès d’une partenaire à la riche personnalité et au fort caractère. Je n’aime guère l’idée d’un « cahier des charges » définissant la partenaire idéale, j’ai découvert il y a peu le concept de sapiosexualité, je ne sais trop si cela reflète une quelconque réalité scientifique mais cela correspond assez à mes attentes.

            Je suis arrivé quelques fois à prendre du recul lorsque je sentais que quelque chose n’allait pas, qui n’était pas exprimé, ou lorsque moi-même je me sentais mal dans la relation. Je m’occupais alors l’esprit à autre chose, sans m’obséder de la pensée de l’autre qui parfois, à sa décharge, ne savait pas dire, n’avait pas les mots, n’osait pas, ou quand je ne savais pas, au fond de moi, où j’en étais de la relation. Que nous apportons-nous, à quoi tient ce déséquilibre ?
            Dans le cas qui nous intéresse ici, je ne le savais que trop, et m’obséder de la pensée de l’autre signifie bien la nature malsaine de cette relation. Un attachement irrationnel au regard d’un comportement où tout était donné, puis où tout était repris. Où je me demande encore pourquoi et comment j’ai pu accepter de me plier à certains de ses caprices.

            L’indépendance au regard de certains codes sociaux m’a maintes fois permis d’oser, d’y aller au culot, de dire leur fait à des individus que, de par leur statut social, j’étais supposé respecter. D’avoir aussi des relations d’une belle intensité avec des femmes qui m’intéressaient sans pour autant que je les courtise. De voir la personne derrière le statut, l’apparence, le jeu social que je juge dérisoire. D’improviser dans des domaines auxquels j’étais étranger et que je parvenais à maîtriser plutôt pas mal pour avoir pris la peine de les creuser, ou parce qu’un abord amical m’y avait initié (cela va de l’usage d’une caméra-épaule à celui d’une tronçonneuse… en passant par le fait d’orchestrer des partitions de cordes sur un logiciel de MAO).

            L’exploration virtuelle en matière de rapports humains n’est guère ma tasse de thé. Allergique aux réseaux sociaux, il m’est arrivé de prendre part à des forums, mais je me lasse très vite d’échanger des points de vue sur tel ou tel sujet avec des inconnu.es dont je sais que je ne les rencontrerai jamais. L’idéaliste « fenêtre ouverte sur le monde » des débuts du Net n’abolit en rien les distances géographiques et n’a fait que distendre le lien social. La vraie vie c’est dehors. Les gens avec leurs bons côtés et leurs travers. Les aspérités de la roche, la terre détrempée qui colle aux semelles, le chien qui vous attend et vous fait des fêtes, les chats qui guettent la gamelle et vous ramènent une proie en marque de gratitude, les amis avec leurs épisodes de vie, leurs joies, leurs soucis, leurs confidences, leur présence. Ce qui est à découvrir d’un monde en constante mutation parcouru d’une humanité obsédée par la fondamentale absurdité de la détention jalouse, ou de l’appétence maladive, à des bouts de papier imprimé et des pièces frappées dans des métaux qui ternissent à l’usage. Dont la part d’ompre réside dans l’opposition entre l’être et le paraître.

            Merci encore de votre patiente écoute, merci de cet échange précieux.

          12. Bonjour La buée sur le miroir,

            Tout d’abord, merci pour votre commentaire riche et profondément réfléchi. Vous abordez des aspects essentiels des relations humaines, de la découverte de soi à travers les autres, et de ce qui, pour vous, donne un sens à votre vie. Il est évident que vous êtes guidé par une quête d’authenticité et de respect mutuel.

            Votre rejet des décisions unilatérales dans un couple semble lié à une valeur forte que vous attribuez à la réciprocité et au respect. Pour vous, la relation est davantage un terrain d’apprentissage mutuel qu’un espace où l’un domine l’autre. « Car il y a une certaine violence dans le fait d’imposer ses vues à l’autre ». C’est une prise de position très honorable qui mérite d’être explorée plus en profondeur. Quelles ont été les expériences marquantes qui ont forgé cette vision de la relation de couple pour vous ?

            Vous mentionnez également un attachement irrationnel dans certaines relations passées, et cela semble vous avoir causé un déséquilibre émotionnel. Vous posez la question : « Que nous apportons-nous, à quoi tient ce déséquilibre ? ». C’est une question cruciale pour la compréhension de vous-même et de vos attentes en matière de relations futures. Quelles stratégies avez-vous trouvées pour maintenir un équilibre émotionnel dans vos relations actuelles ou passées ?

            Votre indépendance et votre capacité à voir au-delà des statuts sociaux, ainsi que votre enthousiasme pour l’apprentissage et l’exploration, sont des qualités précieuses. Vous semblez apprécier les interactions humaines authentiques et profondes, favorisant les rencontres en personne plutôt que les échanges virtuels. Comment percevez-vous l’impact de cette préférence pour les interactions réelles sur votre bien-être et votre énergie émotionnelle ?

            Enfin, votre réflexion sur le concept de sapiosexualité et la méfiance envers un « cahier des charges » montrent une ouverture d’esprit et un désir de rencontres enrichissantes et imprévisibles. Comment pensez-vous que cette ouverture vous aide ou vous complique la tâche dans la recherche d’un partenaire avec une riche personnalité et un fort caractère ?

            Merci encore pour ce précieux échange. Nous espérons que ces questions pourront vous aider dans votre cheminement et à approfondir encore plus votre compréhension de vous-même et des autres.

            Prenez soin de vous.
            L’équipe Psychologue.fr

          13. Bonjour,

            Sur la violence qu’il y a à imposer ses vues à l’autre, pour répondre à votre question, je vais essayer de ne pas trop m’écarter du sujet.
            J’ai vu plus jeune, autour de moi, trop de couples qui fonctionnaient sur le mode dominant.e-dominé.e (J’entends dans ce qui pouvait être perçu de leur vie à deux), dont mes parents, qui avaient été élevés comme on devait l’être encore au XIXème siècle.
            Cet aspect de la nature humaine est patent, ce serait un tort de le traiter par le déni, par souci de confort intellectuel ou volonté de se conformer à une morale convenue. Me concernant, je l’accepte en tant que composante anthropologique mais je le rejette dans ma vision du couple, y voyant ce que l’on qualifie dans les sciences humaines de violence symbolique. La notion de consentement ne saurait se cantonner à l’intimité, elle doit aller dans les deux sens et s’étendre sur chaque modalité de la vie à deux. Quand on impose à l’autre ses propres décisions, ça s’appelle du mépris et il n’y a plus lieu de se considérer comme étant en couple avec un.e partenaire qui vous méprise.

            Que nous apportons-nous, à quoi tient ce déséquilibre, lorsqu’il advient ? C’est variable, au cas par cas, cela peut tenir à des conceptions distinctes en termes de mode de vie, de gestion du quotidien ou, cas de figure que j’ai fréquemment rencontré, de rapport de la partenaire à la parentalité lorsque soi-même on n’est pas parent. On peut concevoir la chose de l’extérieur, non l’appréhender intimement dans la mesure où on est étranger à cette expérience, et cela ne va pas sans créer des frustrations. D’où la difficulté qu’il y a se (re)mettre en couple « sur le tard ». Par nature, une femme, même âgée et dont les enfants sont adultes, fera passer sa vie de mère et éventuellement de grand-mère avant sa vie de femme. Un homme, même s’il est parent, tend à attendre d’une femme qu’elle vive à ses côtés sa vie de femme. On peut composer avec ça, de part et d’autre, jusqu’à un certain point. Et composer à deux, au travers d’une indispensable communication. Lorsqu’il n’y a pas cette communication, lorsque l’un des deux s’en tient au chacun pour soi, le couple est condamné.

            La rencontre effective (IRL comme on la qualifie aujourd’hui) m’apporte en tant que potentiel d’échanges et de partages d’expériences et par là d’apprentissage, autant que possible, mutuel. C’est la quête de l’altérité, qui à mon sens ne peut se vivre que dans le réel. Laquelle quête est ponctuée de hasards, c’est ce que j’ai toujours observé dans mes rencontres marquantes et celles, amoureuses. Etablir un « cahier des charges » sur le mode du casting, sur ce registre-là, revient à se contempler le nombril. Je sais ce que je recherche mais si je trace une esquisse de qui je recherche, je risque de passer énormément de temps à alimenter dans mon coin une fiction toute personnelle ! Si je me cantonne à la quête d’une partenaire sapiosexuelle à la forte personnalité, je suis dans l’ ornière du cahier des charges, et ça va me compliquer la vie et sûrement pas me la faciliter. C’est au travers de l’inattendu que l’on croise l’altérité sur sa route. C’est là, la part d’irrationnel qui nous renvoie à notre humanité.

            Encore une fois, je vous remercie de votre écoute attentive et de vos encouragements, mais je ne voudrais pas accaparer le débat ni abuser de votre temps. Cet échange m’a été précieux et j’espère qu’il profitera aussi à vos lecteurs même si quelquefois il s’éloigne du sujet.
            Je crois que s’il fallait retenir un et un seul point de repère lorsqu’on se trouve être en présence d’une personnalité telle que décrite dans votre article, c’est celui de ses propres limites, qu’il convient de savoir poser et au préalable, de bien appréhender. De telles rencontres sont des mises à l’épreuve. On en sort certes affaibli, mais endurci avec le temps, fort de la conviction que la captivité est une punition, et que l’amour c’est tout sauf ça !

          14. Bonsoir La buée sur le miroir (En ce dimanche !)

            Votre analyse sur la violence symbolique et les dynamiques dominants/dominés dans le couple est très pertinente. Vous mettez en lumière la nécessité d’une communication sincère pour éviter que l’un ne prenne le pas sur l’autre, tout en rappelant l’importance du consentement réciproque, bien au-delà de la simple intimité. Vous soulignez également à juste titre les différences dans la manière dont hommes et femmes peuvent envisager leur vie en couple, surtout lorsqu’il s’agit de parentalité.

            Votre réflexion sur la quête de l’altérité et sur l’importance de rester ouvert à l’inattendu dans les rencontres résonne fortement. Plutôt que de s’enfermer dans des attentes rigides, c’est souvent l’imprévu qui permet d’enrichir une relation de manière authentique.

            En somme, ce que vous exprimez sur l’amour, l’équilibre à trouver et la nécessité de poser des limites est essentiel. L’amour, comme vous le dites, c’est tout sauf de la captivité.

            Prenez soin de vous
            L’équipe de Psychologue.fr

        2. Merci pour cet échange merveilleux. Que de remises en question, que d’ intelligence émotionnel. Je vous souhaite la belle relation a venir grâce a votre avancée parsemée d’expériences qui vous ont, toutes, enrichies malgré tout.

          1. Bonjour Lukács,

            Nous vous remercions chaleureusement pour vos mots empreints de gratitude. Nous sommes ravis que notre échange ait pu vous apporter des remises en question enrichissantes ainsi qu’un éclairage sur votre intelligence émotionnelle. Ce chemin d’expériences, bien que parsemé de défis, vous a manifestement apporté une belle évolution personnelle.

            Envisagez-vous des domaines spécifiques de votre vie où vous aimeriez approfondir votre compréhension ou votre développement émotionnel? Votre quête semble pleine de promesses, et nous sommes curieux de savoir quelles relations futures vous espérez voir s’épanouir grâce à votre parcours.

            Prenez soin de vous.

            L’équipe Psychologue.fr

  4. C’est en decouvrant l’une de ses infidelites que j’ai pu enfin mettre des mots sur cette anxiete ambiante que je vivais depuis 34 ans …. J’ai vécu dans le deni pendant toutes ces années attendant quelqu un qui n’etait jamais present pour moi pour nous… un gouffre à sentiments qui prend sans jamais donner …. qui ment au gres de ses envies pour un rien ,pour tout soulignant votre incapacite à gérer vos emotions créeant ainsi une insécurité dont il devient le sauveur…. toujours aimant devant ma famille puis une fois la porte de la maison claquée les remarques desobligeantes sur le poids le travail… élevee dans l’idee que la famille et les enfants sont les plus importants dans une vie j’ai du fermer les yeux puis mon coeur pour pouvoir supporter ces agissements et cette solitude…. car oui on est seul dans une relation comme celle là… on n’ecoute plus ses amis qui vous disent  » tu es eteinte, je ne te reconnais plus » et petit à petit on oublie le sel de la vie on s’eloigne de tout le monde et de ses propres envies…. j’ai besoin de sortir de tout ça mais c’est diffile je suis loin de moi de la personne que j’etais … j’ai commencé un travail sur moi pour comprendre pourquoi j’ai accepte d’etre traitee de la sorte … c’est un long cheminement …. la famille ne peut pas comprendre votre solitude personne ne le peut… à par vous meme , il faut accepter que l’on s’est trompée et se regarder dans la glace se dire que oui ce sera dur mais mes valeurs de vie ce qui l’a sans doute attiré sont ma force je suis une personne fiable tres empathique mais je ne changerai pas , je serai juste plus vigilante … je veux me retrouver , et ça passera par une relle solitude necessaire mais positive cette fois car malgre tout ce malheur j’ai appris à m’aimer moi … un peu plus chaque jour
    Bon courage à tous

    1. Bonjour Beth,

      Merci d’avoir partagé votre témoignage avec nous, il est à la fois poignant et plein de courage. Nous comprenons combien il peut être difficile de mettre en mots des années de souffrance et de solitude, et nous vous admirons pour votre force et votre démarche vers le changement.

      Vous avez porté le poids d’une relation qui a souvent été une source de douleur plutôt que de soutien. En découvrant l’infidélité de votre partenaire, vous avez pu nommer votre anxiété et commencer un cheminement personnel. Nous reconnaissons l’immense courage qu’il a fallu pour lever le voile du déni après 34 ans.

      Vous mentionnez avoir dû fermer les yeux et le cœur pour supporter les agissements et l’absence de votre partenaire. Quels sont les moments les plus difficiles que vous avez traversés, et comment avez-vous réussi à les surmonter?

      Votre description de la solitude vécue dans cette relation, malgré vos efforts pour maintenir un environnement familial stable, est très touchante. Vous avez exprimé à quel point vous vous êtes éloignée de vos amis, de vos envies, et finalement de vous-même. Quelles sont les choses qui vous passionnaient avant cette période, et comment pensez-vous pouvoir les réintégrer dans votre vie actuelle?

      Vous êtes en plein cheminement pour comprendre pourquoi vous avez accepté ce traitement, et c’est un processus essentiel pour aller de l’avant. Quelles découvertes sur vous-même avez-vous faites jusqu’à présent, et comment ces nouvelles connaissances vous aident-elles à vous reconstruire?

      Vous avez appris à vous aimer un peu plus chaque jour, malgré les difficultés. Quelle place souhaitez-vous donner à cette nouvelle relation avec vous-même dans votre vie future, et quels petits pas pouvez-vous entreprendre dès maintenant pour nourrir cette relation?

      Nous vous encourageons dans cette démarche de reconstruction et de redécouverte de vous-même. La solitude que vous évoquez comme nécessaire mais positive est une étape cruciale pour vous retrouver et vous renforcer.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  5. Je suis un homme de 80 ans et me reconnais TROP bien dans votre article
    Tant par mon comportement
    Que par ses causes probables.
    Cela fait réfléchir et décider d’essayer de s’amander pour les qq années qui restent .
    Une remarque : dans vos témoignages je suis très surpris de voir plus d’hommes accuser leur compagne que le contraire !

    1. Bonjour Maille,

      Merci pour votre commentaire touchant et sincère. Nous sommes heureux d’apprendre que vous avez trouvé notre article révélateur et qu’il vous a inspiré à entreprendre des changements positifs, même à ce stade de votre vie. Se questionner et vouloir s’améliorer est un progrès en soi, peu importe l’âge.

      Vous mentionnez que votre comportement et ses causes probables résonnent particulièrement avec ce que vous avez lu. Qu’est-ce qui, selon vous, a le plus contribué à façonner ces comportements au fil des années?

      Quand vous dites vouloir « s’amander », avez-vous déjà pensé aux premières étapes concrètes que vous pourriez prendre pour amorcer ce changement? Parfois, même les petites actions peuvent avoir un impact significatif.

      En ce qui concerne votre remarque sur les témoignages, il est vrai que nous avons pu constater une diversité de perspectives dans les retours que nous recevons. Cette observation que vous faites, de voir plus d’hommes accuser leur compagne, est intéressante. Comment vivez-vous cette dynamique dans vos propres relations?

      N’hésitez pas à partager vos réflexions ou à poser des questions si vous avez besoin de soutien. Nos psychologues certifiés sont là pour vous accompagner dans cette démarche introspective et vous aider à trouver des réponses adaptées à votre situation.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  6. Bonjour et merci pour cet article qui donne du sens et des éclaircissements à ce que j’ai vécu durant plusieurs mois. Au début c’était une relation magique, j’avais
    enfin rencontré mon âme sœur… j’y ai cru! Puis petit à petit il a commencé à se dévoiler. Dès que je n’étais pas d’accord avec lui il y avait embrouilles, il était jaloux, me faisait des scènes pour rien tout en ayant des comportements équivoques, les mensonges sont arrivés et il les retournait à son avantage en disant que s’il mentait c’était de ma faute et pour me protéger. Régulièrement il me tenait des propos et la minute suivante il n’avait jamais dit ça, je racontais n’importe quoi etc etc (heureusement, je n’ai jamais douté de ma mémoire). Lorsqu’il était alcoolisé lors de soirées il pouvait être irrespectueux verbalement, du coup j’appréhendais les soirees et n’en faisais plus à mon domicile (il est rapidement venu s’installer chez moi). Je lui donnais de mon temps sans le moindre retour de sa part, je me sentais délaissée, méprisée par certains de ses actes. Il n’y avait que lui et ses besoins qui le preoccupaient. Je n’en pouvais plus, je me sentais vidée, changée, je ne me reconnaissais plus ! lorsqu’il critiquait ou rabaissait mon fils c’était insupportable. Jamais il ne se remettait en question. Puis je suis allée sur le net pour voir les comportements d’un pervers narcissique et là j’ai compris…
    Mais comprendre et accepter sont deux choses bien différentes. Aujourd’hui nous sommes séparés, mais ce fut compliqué pour moi car mes sentiments pour lui sont réels. Je souffre encore de cette recente séparation et il suffirait de peu pour replonger tout en sachant que je serai malheureuse. Je fais actuellement face à cette « ambivalence », incompréhension de savoir qui il est réellement et de ne pas le détester, lui en vouloir et éprouver encore des sentiments pour lui…!
    Je pense que le temps fera les choses et je sais que je ressortirai plus forte de cette relation.

    1. Bonjour Valérie,

      Merci pour votre commentaire et pour avoir partagé votre expérience avec nous. Nous comprenons à quel point vivre une relation avec une personne présentant des traits de pervers narcissique peut être à la fois déstabilisant et douloureux. Ce que vous décrivez, de la magie initiale à l’abus émotionnel et au comportement manipulateur, révèle un parcours très éprouvant.

      Il est tout à fait naturel de se sentir vidée et changée après avoir vécu une telle relation. Nous vous félicitons pour la force et le courage dont vous avez fait preuve pour mettre fin à cette situation. Le fait de ne jamais avoir douté de votre mémoire montre une grande résilience et une capacité à reconnaître la réalité malgré les tentatives de manipulation.

      Votre ambivalence actuelle est compréhensible, car les sentiments pour une personne ne disparaissent pas du jour au lendemain, même lorsqu’on sait que cette relation est toxique. Vous mentionnez que vous souffrez encore de cette récente séparation et que vos sentiments pour lui sont réels. Nous aimerions vous poser une question d’introspection à ce sujet : « Qu’est-ce que vous aimeriez faire pour prendre soin de vous et de vos besoins émotionnels en ce moment difficile? »

      Vous avez clairement identifié les comportements abusifs de votre ex-partenaire, mais il est également important de prendre en compte vos propres sentiments et besoins. S’autoriser à ressentir et à exprimer ces émotions peut être un pas vers la guérison.

      Votre remarque sur le fait de ne pas détester cette personne et de ne pas lui en vouloir est très introspective. Il est essentiel de se rappeler que la guérison et le pardon ne signifient pas oublier ou excuser les actions de l’autre. Quels mécanismes ou processus vous permettront de transformer votre douleur en une force de reconstruction personnelle?

      Vous êtes déjà sur le chemin du rétablissement en vous informant et en cherchant du soutien. Le temps joue effectivement un rôle crucial dans le processus de guérison, mais n’hésitez pas à demander de l’aide quand vous en ressentez le besoin. Votre démarche de partage et d’échange est une preuve supplémentaire de votre volonté de surmonter cette épreuve.

      Sachez que notre plateforme Psychologue.fr est là pour vous offrir un accompagnement adapté à vos besoins. Nos psychologues certifiés peuvent vous aider à explorer ces sentiments complexes et à développer des stratégies pour renforcer votre résilience.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  7. Bonjour ,
    J ai vécu la même chose il y a maintenant 4 an . Tout a commencé comme dans un rêve avec cette homme il me complimentais m’offrais des cadeaux , puis une fois que j étais amoureuse, il a commencé à se dévoiler . tout s est accéléré quand nous avons commencé à habiter ensemble là cela a été l enfer . Il me dévaloriser sans cesse voulant me forcer à faire des régimes car il me trouvait trop grosse alors que je faisait seulement 60 kg et contrôlais comment je devais m habiller . Rien de ce que je faisais n étais assez bien pour lui .

    il voulait que la maison soit ranger et nettoyer parfaitement et me faisait une scène quand cela étais selon lui Pas propre comme lui l avais décidé. Il critiquais sans cesse ma famille et m interdisait d aller la voir de plus en plus .
    Le plus marquant est quand il voyais que je me détachais un peu de lui il devenait gentil et aimant pendant 1 ou 2 jours pour ne pas que je le quitte .
    Comme vous décrivez il avait un ego surdimensionner et pensait que seul lui fait les choses bien et que les autres étaient des cons et il avait également inventé des mensonge sur son passé pour se mettre en valeur que j ai découvert des année après ).
    En public il était très charmeur et drôle il apparaissait comme l homme parfaite .
    Il me rabaissait sans cesse tout les jours j ai alors perdu confiance en moi et commencer à croire comme il le disait si bien que personne de m aimerai aussi fort que lui et que je ne trouvais pas une connexion aussi forte avec quelqu’un un d autre . Mon entourage me disait bien que cela n allais pas dans notre couple ( il m avait interdit de parler de notre relation à mes amis car soit disant cela ne regardait que nous sûrement pour ne pas qu on me dise que ce n étais pas normale un comportement pareil ) . Je pleurais Sans cesse et j avais perdu ma joie de vivre .
    Mes réactions quand je me mettais à pleurer était de ma faute car je n avais pas fait comme lui l avais décidé ou exagéré par rapport à la situation.
    Nous sommes rester 8 ans ensemble car je n arrivais pas à me résigner à le quitter j étais sous son emprise .
    Je suis une personne avec un fort caractère c est pourquoi nous avions souvent des disputes et il ne pouvait pas me manipuler si bien qu’il l aurait souhaité.

    J ai un premier déclic en allant voir une psychologue qui m a bien secoué cela a été un premier pas . Je vous le conseille vivement cela ouvre les yeux .
    Ensuite j ai attendu qu’il parte pendant 1 semaine de déplacement afin de déménager toute mes affaires en lui laissant une lettre disant que je le quittais .
    Ma famille et mes collègues de l époque m’ont aidé dans ce moment difficile mais cela a été la meilleur décision de ma vie .
    Aujourd’hui je suis heureuse avec un autre compagnon qui me traite comme il se doit et j ai retrouvé ma joie de vivre et ma confiance en moi . En y repensant cela ne me fait plus souffrir le cerveau est bien fait c’ est comme un très lointain souvenir alors que cela ne fait que 4 ans que nous sommes séparés .

    Je vous souhaite du courage de prendre la bonne décision à toute ceux et celles dans ce cas .

    1. Bonjour Marion,

      Nous vous remercions d’avoir partagé votre expérience avec nous et notre communauté. Votre parcours témoigne de beaucoup de courage et de résilience. Vous avez réussi à sortir d’une situation difficile, et cela mérite d’être reconnu et salué.

      À travers vos mots, nous ressentons la douleur et les défis que vous avez dû surmonter. Être confronté à une relation abusive peut être profondément déstabilisant et affecter notre perception de nous-mêmes. Le fait que vous ayez trouvé la force de vous en libérer reflète une grande force intérieure. Quand vous repensez à ce que vous avez traversé, y a-t-il un moment clé qui a vraiment déclenché votre décision de changer de vie ?

      Vous mentionnez une psychologue qui vous a aidé en vous secouant un peu. Cette prise de conscience peut être un moment déterminant dans un parcours de guérison. Qu’avez-vous ressenti après cette première confrontation avec la réalité de votre situation ?

      Aujourd’hui, vous semblez avoir retrouvé votre équilibre et votre joie de vivre avec un nouveau partenaire. Comment cette nouvelle relation a-t-elle influé sur votre reconstruction personnelle et votre confiance en vous-même ?

      Nous souhaitons à tous ceux qui vivent des situations similaires de trouver en votre histoire une source d’inspiration et d’espoir, et nous les encourageons à rechercher le soutien nécessaire pour prendre des décisions bénéfiques pour leur bien-être.

      Prenez soin de vous.

      L’équipe Psychologue.fr

  8. Bonjour, je souhaiterai savoir si on peut réellement espérer que notre souhait de garder une bonne entente avec un PN suite à une séparation est une illusion ou pas ?

    Sachant que vous le décrivez exactement dans l’article plus haut et sous toutes ses formes. Petit détail, je suis celle qui a décidé de le quitter il y a 3 ans mais nous sommes toujours mariés officiellement et cela ne me gêne pas car nous sommes chacun chez soit et les enfants ne veulent vivrent qu’avec moi malgré mes relances pour qu’ils aillent de temps en temps chez leur père .

    Donc malgré le mal subit ,j’ai décidé que l’on doit avancer mais chacun de son côté avec bienveillance et respect mais Mr n’accepte pas cette situation et le fait savoir avec méchanceté.
    Peux t’on donc réellement espérer qu’il agira en homme qui assume ses erreurs et préfère avoir une relation de respect vis à vis de moi où vas t’il tout jeter en l’air juste parce qu’il n’a plus son jouet entre les mains ?

    1. Bonjour Klm,

      Nous vous remercions d’avoir partagé votre situation avec nous. Votre désir de maintenir une bonne entente après une séparation, surtout face à une personnalité difficile, est tout à fait compréhensible et témoigne de votre volonté de prendre soin de vos enfants et de vous-même.

      Il est souvent difficile de prédire le comportement d’une personne qui a manifesté de la malveillance par le passé. Vous avez décidé d’avancer « avec bienveillance et respect », et c’est une démarche positive. Cependant, quand M. n’accepte pas cette situation, cela peut effectivement compliquer les choses.

      Nous vous encourageons à vous poser les questions suivantes : Quels sont les moyens à votre disposition pour rester ferme dans votre approche bienveillante ? Y a-t-il des limites que vous pourriez établir pour protéger votre bien-être et celui de vos enfants ? Et finalement, que ressentez-vous lorsque vos attentes de respect et de responsabilité ne sont pas satisfaites ?

      Votre réflexion sur ces questions peut offrir des pistes pour mieux comprendre vos besoins et éventuellement clarifier vos attentes vis-à-vis de M. Il est aussi important de reconnaître qu’il n’est pas toujours possible de changer l’attitude d’une autre personne, et que votre bien-être doit rester la priorité.

      Si jamais vous ressentez le besoin d’un accompagnement professionnel plus intense, n’hésitez pas à faire appel à l’un de nos psychologues certifiés.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  9. Merci beaucoup pour votre reactivité ,je repondrais donc à vos questions suivantes :
    « Quels sont les moyens à votre disposition pour rester ferme dans votre approche bienveillante ? »

    – malgré ce que Mr peut faire ,je reste ferme sur cette bienveillance et ce respect afin de ne pas laisser un individu changer mes valeurs de bonté tout en me protégeant car je vois bien qu’il est sensible à cela car plus je suis droite dans mes chaussures plus il sent qu’il n’a aucun pouvoir sur moi.
    Il aimerait sûrement me voir me venger mais juste pour avoir matière à m’accuser et je ne lui en donne pas l’occasion.

     » Y a-t-il des limites que vous pourriez établir pour protéger votre bien-être et celui de vos enfants ? »

    Cela fait 3 ans que je lui ai demandé de quitter le foyer conjugual afin de nous protéger de lui et de surtout pouvoir vivre dans le calme.
    Mais malgré tout je ne veux pas le priver de ses enfants et les priver ,eux, de leur père.
    Il reste malgré tout une aide pour moi dans la gérance de cette vie familiale en déposant et ramenant les enfants de l’école, pour les courses , les tâches administratives ,les sorties le dimanche en famille .

    Et finalement, que ressentez-vous lorsque vos attentes de respect et de responsabilité ne sont pas satisfaites ?

    -Je ressens le fait que j’ai fait le bon choix de ne plus avoir de vie conjugual avec lui car je dors mieux, je me concentre sur ce qu’il y a d’essentiel pour moi ,je suis ce que j’ai toujours été, c’est à dire une personne qui veut du bien pour elle même et pour les gens qui l’entourent et si les personnes toxiques ne veulent pas être aidées alors je n’y peut rien ,j’avance quand même.

    « Votre réflexion sur ces questions peut offrir des pistes pour mieux comprendre vos besoins et éventuellement clarifier vos attentes vis-à-vis de M. »

    Je n’ai plus aucune attente vis à vis de Mr , j’ai tellement cherché à l’aider malgré tout mais il ne veut rien reconnaître car comme vous l’écrivez dans votre article « Pour se défaire de ce comportement, il doit être prêt à en affronter les causes profondes et à s’efforcer de remettre en question toute sa structure psychique, ce qui s’avère trop délicat pour sa santé mentale. »

    Donc Mr ne voulant pas faire d’efforts et n’acceptant aucune aide cela reste quand même triste car comme je lui disais c’est pour lui qu’il faut faire cet effort avant tout mais c’est peine perdue, il reste sourd à cela.

    1. Bonjour Klm,

      Nous vous remercions chaleureusement pour votre partage sincère et réfléchi. Votre détermination à maintenir vos valeurs de bienveillance et de respect malgré les défis que vous rencontrez est admirable. Nous nous demandons comment le fait de rester ferme dans ces valeurs influence votre quotidien et votre relation avec vous-même. Y a-t-il de nouveaux aspects de vous-même que vous avez découverts dans ce processus ?

      Votre démarche de protéger votre bien-être et celui de vos enfants en établissant des limites claires est essentielle. Quelle est la prochaine étape que vous envisagez pour renforcer ce sentiment de tranquillité et de protection au sein de votre foyer ?

      Il est compréhensible que vous ressentiez un soulagement en vous détachant émotionnellement d’une situation qui ne respectait pas vos attentes de respect et d’engagement. Comment continuez-vous à cultiver ce bien-être et cet épanouissement personnel à l’avenir ?

      En reconnaissant les limitations de Mr à évoluer, il est aussi possible d’éprouver un mélange de tristesse et de soulagement. Que diriez-vous que cette expérience vous a enseigné sur vos propres capacités à surmonter des situations difficiles ?

      Nous sommes ici pour vous accompagner à chaque étape de votre cheminement, et nous vous encourageons à continuer à explorer ces réflexions pour favoriser votre croissance personnelle.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

  10. Rebonjour à tous , voici mes réponses à vos questions :
    « Nous nous demandons comment le fait de rester ferme dans ces valeurs influence votre quotidien et votre relation avec vous-même. Y a-t-il de nouveaux aspects de vous-même que vous avez découverts dans ce processus ? »

    A vrai dire je n’y pense pas dans mon quotidien , c’est ainsi voilà tout ! Depuis le jour où j’ai été poussée à comprendre que je ne devais plus avoir de vie conjugual avec Mr tout c’est fait naturellement.

    J’ai été très patiente à croire ,espérer et donner plusieurs chances qui n’ont jamais été perçues comme une source d’alerte pour lui car, bien au contraire , cela l’aidait à persister dans sa manipulation .

    En somme il gagnait du temps et se disait qu’il a réussit à me garder près de lui.
    Une fois que j’ai compris cela et en continuant à subir alors ma décision a été très naturelle et depuis je vis normalement, mes enfants et moi vivons sereinement et cela est derrière nous.

    Il est clair que ce genre d’expérience épuisante vous rend plus forte mais aussi plus ouverte à l’essentiel dans une vie.
    Vous ne vous tracassez plus pour des détails et vous profitez de chaque moment et si un soucis arrive alors vous devez lui faire face avec positivité et continuez d’avancer avec le sourire.
    Même vis à vis de mes enfants,si ils ont des petits tracas alors je les rassure et les pousse à aller de l’avant et de croire en eux.

    Et qu’ils doivent garder leur intégrité moral et ne pas laisser les troubles mentaux des autres ou la méchanceté leur retirer cette bonté d’âme.
    Je leur explique toujours que si ils deviennent mauvais suite à une souffrance ,une déception, une trahison ou autre maux cela montre que les personnes qui leurs ont fait du tort auront gagné mais en restant avec cette profonde bonté tout en se protégeant ils en ressortiront encore plus forts et avec un grand cœur.

    Les nouveaux aspects que j’ai découvert de moi même, sont cette forte résilience et ce sentiment d’ imperturbabilité ainsi que le fait que je ne lui en veuille plus et que je lui souhaite le meilleur mais loin de moi.

    « Quelle est la prochaine étape que vous envisagez pour renforcer ce sentiment de tranquillité et de protection au sein de votre foyer ? »

    Je n’envisage rien, je vis dans le présent et profite de chaque petit moment.
    Tant que ma paix interieur et celle de mes enfants sont protégées alors tout va bien !
    Il est clair qu’elles sont préservées car Mr ne vit plus avec nous ,voilà tout!

    « Comment continuez-vous à cultiver ce bien-être et cet épanouissement personnel à l’avenir ? »
    En vivant chaque moment ,chaque instant positivement comme je l’ai toujours fait sauf qu’aujourdhui je balaye de mon esprit les petits parasites et me focalise sur le bonheur brut de chaque instant , ça peut être un sourire reçu par une passante , des papillons qui virevoltent devant moi, un dessin d’amour fait par ma petite , une discussion avec mes grands sur des sujets de leur époque, un café offert à ma collègue,…et le soleil qui réapparaît derrière un nuage.

    « Que diriez-vous que cette expérience vous a enseigné sur vos propres capacités à surmonter des situations difficiles ? »

    Tout n’est que beauté même dans la grisaille, si je pleure alors je dois le faire en avançant et en me centrant sur moi-même.
    On ne peut pas tout contrôler donc je laisse couler et tomber et s’ecorcher est normal, il faut juste se protéger en préservant son intégrité moral.
    Donc faire de mauvaises expériences fait partit de la vie , ce qui est important c’est qu’elles ne doivent pas la contrôler .

    Bonne journée à tous…

    1. Bonjour Klm,

      Merci d’avoir partagé avec nous votre parcours et les réflexions qui en découlent. La manière dont vous avez su cultiver une résilience et une tranquillité d’esprit est inspirante, et démontre une belle force intérieure. Nous sommes heureux de savoir que vous avez trouvé une paix intérieure et que vous vivez pleinement chaque instant, entourée de vos enfants.

      Vous avez mentionné que cette expérience vous a rendue plus forte et ouverte à l’essentiel. Comment cette ouverture transforme-t-elle votre regard sur les nouvelles opportunités et relations qui se présentent à vous ?

      Il est également remarquable que vous souhaitiez préserver cette bonté d’âme chez vos enfants. En quoi pensez-vous que votre propre parcours leur sert de modèle dans leur manière d’affronter les défis ?

      Votre lâcher-prise face aux événements vous permet de profiter des petits bonheurs du quotidien. Comment envisagez-vous de maintenir cette approche positive dans les moments potentiellement éprouvants à venir ?

      Enfin, votre capacité à ne plus en vouloir à votre ancien partenaire et à lui souhaiter le meilleur est impressionnante. Quelles ressources intérieures ou externes vous ont le plus aidée à atteindre ce pardon ?

      Nous vous remercions encore de votre partage. N’hésitez pas à continuer cette introspection avec nous, à votre rythme.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  11. Mon mari me ment toujours il me dénigrer gravement sur les études lfait que je n ai pas autant travaillé que lui lors que je travaillais 30hset m occupais des études estudiantines de mes enfants. Ils ont d ailleurs bien réussi. Aujourd’hui il m enlevé la c bleue du compte joint sous prétexte qubil est le seul à y avoir droit ayant plus travaillé que moi.je n ai pas le droit de conduire ni même de toucher sa voiture ,ni même aller chercher un légume ds notre jardin!!!!quand je vais voir mon frère le dimanche matin pour prendre une petite coupe de champagne l après midi il ne veut plus entendre parler de moi et sort seul.il sort seul aussi chaque jour de la semaine et me reproche ses propres dépenses comme si c était moi qui les avais faites!!!!!coupable de tout,y compris de vivre….

    1. Bonjour Chantal,

      Nous vous remercions d’avoir partagé votre situation avec nous. Nous comprenons combien cela doit être difficile et douloureux de vivre dans un environnement où vos efforts, tant pour vos enfants que pour votre couple, ne semblent pas être reconnus à leur juste valeur. Vous avez mentionné le fait que votre mari a certaines attentes et comportements qui vous mettent mal à l’aise et où vous vous sentez impuissante.

      Avez-vous eu l’occasion de partager avec votre mari ce que vous ressentez face à ses paroles et actions? Comment cela pourrait-il affecter votre perception de vous-même et de votre place dans le couple? Nous sommes ici pour vous soutenir et vous accompagner dans cette démarche délicate.

      Vous avez également décrit des restrictions dans vos mouvements et votre autonomie. Comment vivez-vous ces limitations au quotidien? Pensez-vous qu’il serait possible de trouver un terrain d’entente qui respecterait les désirs et besoins de chacun dans votre relation?

      Nous savons à quel point il est important de se sentir valorisé et respecté dans une relation et nous travaillons à vous offrir l’écoute et les outils nécessaires pour naviguer dans cette situation complexe.

      N’oubliez pas que l’entraide et la communication sont des clés pour surmonter ces épreuves. Nous vous encourageons à envisager de parler directement avec un professionnel pour explorer ces dynamiques plus profondément et trouver des voies possibles pour un changement positif.

      Prenez soin de vous
      L’équipe Psychologue.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Votre thérapie à 39€ par semaine

Démarrez une thérapie avec un psychologue spécialisé dans votre problématique, sans délai et sans rendez-vous.

3 psychologues en ligne

Sommaire