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Dépression : Top 15 des symptômes à surveiller (+ Auto évaluation)

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

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Un coup de blues, une baisse de moral, une tristesse passagère : la vie est faite de hauts et de bas qui influencent l’humeur de chacun d’entre nous. Néanmoins, lorsque cet état s’intensifie et perdure dans le temps, il finit par impacter toutes les sphères du quotidien. Le corps médical parle alors de dépression.

Les premiers symptômes de l’état dépressif sont loin d’être évidents à détecter. Le principal concerné n’en a pas forcément conscience et peut tenter de les minimiser voire de les ignorer. Les symptômes extérieurs ne sont pas plus flagrants pour l’entourage. Il peine légitimement à percevoir l’état de grande souffrance dans lequel est plongée la personne dépressive.

Mettre en lumière les symptômes majeurs de la dépression facilite la détection précoce et la prise en charge médicale de ce trouble de la santé mentale. Modifications de l’humeur, manifestations physiques et psychiques : les experts de PsyVize font le point sur les 15 signaux principaux de la dépression qui doivent vous alerter.

symptôme n° 1 : Une tristesse permanente, le premier symptôme de l’état dépressif

Le sentiment de tristesse permanente fait partie des principaux symptôme de la dépression. Il ne s’agit pas d’un simple coup de mou, considéré comme une fluctuation banale de d’humeur. Ici, votre tristesse s’avère profonde, intense et persistante, tel un puits sans fond.

Une épreuve ou un grand chamboulement dans votre vie déclenche cette tristesse infinie. C’est le cas d’un deuil, d’une rupture amoureuse ou de la naissance d’un enfant. Néanmoins, ce sentiment survient parfois en l’absence de causes extérieures nettement définies. Il s’immisce dans votre vie et finit par vous envahir totalement.

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Grâce à notre diagnostic en ligne, basé sur le Questionnaire de santé du patient (PHQ-9), un outil validé scientifiquement, découvrez rapidement si vous souffrez de dépression.

symptôme n° 2 : Un besoin irrépressible et fréquent de pleurer

Que ce soit au travail, dans votre voiture ou à la maison, vous ne pouvez pas vous empêcher de pleurer sans qu’il y ait forcément de raison apparente. Les larmes vous montent aux yeux de plus en plus souvent. Impossible de contrôler cette réaction. C’est comme une vague qui vous submerge et fait sauter tous vos remparts.

Ce besoin de pleurer s’accompagne d’une réelle détresse émotionnelle. La tristesse devient un poids de plus en plus lourd à supporter au quotidien. Vous ne parvenez plus à contrôler vos émotions. Les pleurs ne vous soulagent pas pour autant. Bien au contraire.

symptôme n° 3 : Une perte d’élan vital

La perte d’intérêt et de plaisir pour des activités qui vous étaient agréables par le passé caractérise le trouble dépressif. Vous n’avez plus goût à rien. Par exemple, vous n’avez plus envie de pratiquer vos loisirs ou de sortir avec vos amis. Rien ne vous enthousiasme, vous avez perdu toute motivation.

La moindre sortie ou activité vous accable. Passe-temps, relations amicales, familiales et engagements associatifs vous apparaissent comme des charges et plus rien ne fait sens. Cette perte d’élan vital fait le lit des idées noires et des pensées morbides.

Un symptôme de dépression saisonnière
La perte profonde d’intérêt et d’enthousiasme est un symptôme fort de dépression saisonnière, qui se manifeste lors d’un changement de saison. Le mal-être revient alors au même moment de l’année et décroît avec l’arrivée du printemps ou de l’automne (car il existe des dépressions saisonnières estivales).

symptôme n° 4 : Une baisse de l’estime de soi

« Je ne sers à rien », « Je suis vraiment un incapable », « Je suis un poids pour les autres » : toutes ces pensées tournent en boucle dans votre esprit. L’état dépressif dégrade votre estime personnelle et votre confiance en vous. Vous avez une perception négative de vous-même, un sentiment d’inutilité et considérez que vous ne serez jamais à la hauteur.

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Vous vous critiquez sans cesse et ne pouvez vous empêcher de vous comparer aux autres. Vous vous percevez comme un fardeau pour votre famille, vos collègues et vos amis. Ce cercle vicieux vous enferme dans la souffrance. La dépression entraîne une chute de l’estime de soi qui nourrit à son tour le trouble.

symptôme n° 5 : Un grand sentiment de culpabilité

Les personnes dépressives sont souvent rongées par une culpabilité excessive. Vous vous sentez responsable de votre état et de votre malheur, et ne cessez de pointer du doigt votre faiblesse. Après tout, pourquoi n’arrivez-vous pas à vous en sortir grâce à votre seule volonté et à aller bien ? Vous vous accusez de tous les malheurs.

Sauf que vous n’y êtes pour rien. La dépression est une maladie que nul ne choisit. Vous culpabilisez de ne pas fonctionner normalement et de ne pas répondre aux attentes extérieures. Ce sentiment ne reflète pas la réalité mais il est l’expression du trouble.

symptôme n° 6 : Une inquiétude qui se mue en anxiété

Votre avenir, votre santé, votre couple, votre travail : toutes les sphères de votre vie vous inquiètent. Vous ne parvenez plus à vous détendre et vivez dans l’appréhension totale. Votre esprit est enseveli sous une montagne de préoccupations et de pensées négatives.

Cette inquiétude omniprésente peut se transformer en trouble anxieux au fil des semaines. Vous êtes alors dans un état d’hypervigilance, vous demandant sans cesse à quelle sauce le destin vous mangera. L’anxiété entraîne une fatigue mentale intense et aggrave les autres symptômes de la dépression.

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symptôme n° 7 : Des difficultés de concentration

Les idées noires, les ruminations et le stress prolongé amenuisent vos capacités de concentration. Vous entendez ce que dit votre interlocuteur sans parvenir réellement à l’écouter. Vous avez du mal à maintenir votre attention au travail et à suivre des instructions. Ces difficultés de concentration constituent l’un des effets de la dépression sur le cerveau.

La maladie altère certaines fonctions cognitives, ce qui affecte la productivité et les performances professionnelles ou scolaires (dans le cas de la dépression chez l’enfant). Vous peinez à traiter les informations et à vous concentrer sur les tâches quotidiennes. Et vous vous épuisez encore plus en mobilisant le peu d’énergie mentale qu’il vous reste. Il vous est clairement impossible de prendre des décisions éclairées.

symptôme n° 8 : Des pertes de mémoire

Pertes de mémoire à répétition et épisode dépressif sont souvent liés. Vous entrez dans une pièce sans vous rappeler ce que vous veniez y faire. Vous ne vous souvenez pas de votre code de carte bleue en arrivant à la caisse et zappez les dates importantes. Vous avez même tendance à oublier les détails de certaines situations, vécues pourtant il y a peu.

Votre mémoire vous échappe à cause du stress voire de l’anxiété, de l’intensité de la fatigue mentale et des modifications chimiques s’opérant dans le cerveau en cas de dépression. Ce symptôme révélateur de la maladie reste très frustrant car il a des conséquences dans le fonctionnement quotidien et dans les relations.

symptôme n° 9 : Une addiction à des substances psychoactives

Les épisodes dépressifs jouent un rôle dans l’addiction à certaines substances psychoactives. L’abus d’alcool et la consommation de drogue représentent un moyen quasi immédiat d’échapper pour un temps à la tristesse profonde, au désespoir et à la sensation terrible de vide intérieur. Certes, cela reste illusoire mais offre un court répit.

La peine est double. Ces comportements autodestructeurs renforcent la dépendance et aggravent les symptômes dépressifs. Dans ce cas, l’approche thérapeutique doit se concentrer à la fois sur le traitement de l’addiction et sur celui des causes profondes du trouble mental.

symptôme n° 10 : Des idées noires et des pensées suicidaires

Les pensées négatives incessantes, qui prennent racine lors de la phase ascendante de la dépression, peuvent déboucher sur des idées noires et des pensées suicidaires. Les proches ne doivent pas minimiser ou ignorer ce symptôme très préoccupant de la maladie.

La personne dépressive ressent un tel désespoir et une telle perte d’élan vital qu’elle envisage la mort comme seule échappatoire à sa souffrance. Si vous êtes traversé par de telles pensées, ne vous isolez pas davantage. Vous méritez d’être aidé. Faites appel à votre médecin traitant en premier lieu. Une hospitalisation d’urgence peut s’avérer nécessaire.

Une vigilance particulière en cas de dépression sévère ou mélancolique
La dépression sévère se caractérise par des épisodes dépressifs profonds et prolongés : les pensées suicidaires y sont omniprésentes. La dépression chronique peut mener à cette forme de la maladie. Le risque de suicide est également élevé en cas de d’épisode de mélancolie et de dépression mélancolique.

symptômen° 11 : Une fatigue importante

Un état de fatigue important est un symptôme physique qui doit vous alerter. Vous vous sentez épuisé, même si vous dormez huit heures par nuit. Et une grasse matinée le week-end n’y change rien. Vous pouvez avoir du mal à sortir du lit le matin, vous vous demandez comment vous allez tenir toute la journée. Lorsque la dépression atteint son climax, la moindre sortie devient une torture.

Votre état n’a rien à voir avec de la paresse ou un manque de volonté de votre part. La maladie vous vide de votre énergie et vous force à tourner au ralenti. C’est un symptôme très perturbant, d’autant plus lorsqu’il est associé à un ralentissement psychomoteur.

symptôme n° 12 : Un sommeil perturbé

Troubles du sommeil et dépression restent fortement imbriqués. Vous peinez à trouver le sommeil pendant des heures ou à dormir profondément sans vous réveiller au cours de la nuit. Ces perturbations se traduisent par l’insomnie (difficulté à s’endormir) ou l’hypersomnie (état de somnolence la journée). Vous ne profitez plus d’un sommeil réparateur, ce qui accroît votre manque d’énergie et votre sentiment de lassitude durant la journée.

Votre rythme circadien, ou horloge interne, est totalement chamboulé. Vous ne parvenez plus à trouver l’apaisement physique et psychique que procure le repos. Les pensées anxieuses et négatives s’immiscent dans votre esprit, lorsque vous tentez désespérément de tomber dans les bras de Morphée, ou lors de vos réveils nocturnes.

symptôme n° 13 : Des troubles alimentaires

Des troubles du comportement alimentaire tels que l’anorexie ou la boulimie doivent vous alerter. Certaines personnes n’ont plus aucun appétit et perdent beaucoup de poids lors d’un épisode dépressif, quand d’autres constatent une augmentation de l’appétit et se réfugient dans la nourriture, enchaînant les épisodes de compulsion alimentaire ou hyperphagie. Avec une prise de poids importante à la clé.

Ces troubles alimentaires accentuent le sentiment de détresse profond et les émotions négatives liées à la dépression. S’ils impactent votre relation à la nourriture et votre santé physique, ils entachent profondément l’image que vous avez de votre corps ainsi que l’estime que vous vous portez.

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symptôme n° 14 : Une diminution de la libido, homme comme femme

L’épuisement émotionnel et les effets de la dépression sur le cerveau impactent la libido. Cette perte d’intérêt sexuel représente une grande source de souffrance au sein du couple. Votre partenaire ne comprend pas ce qui vous arrive. Il se demande si vous le désirez et l’aimez encore. De votre côté, vous culpabilisez de la diminution marquée de votre désir sexuel.

Cette baisse de la libido n’a rien à voir avec de la faiblesse ou un manque d’amour et de désir vis-à-vis de votre partenaire. Elle est tout à fait habituelle dans le cadre de la dépression. La perte d’énergie ressentie à cause de la dépression se traduit par une mise en veille de l’énergie sexuelle.

Communiquez avec votre partenaire
N’ayez pas peur de communiquer ouvertement avec votre partenaire. Parlez-lui de ce que vous ressentez et de ce que vous traversez. Vous apaiserez ainsi ses craintes et éviterez les situations conflictuelles.

symptôme n° 15 : Des maux de ventre, de tête ou de dos récurrents

Migraines, vertiges, maux de ventre, troubles digestifs, douleurs lombaires : ces douleurs récurrentes dont vous ne comprenez pas l’origine sont peut-être symptomatiques de la dépression. Dans ce cas, les douleurs psychosomatiques traduisent physiquement votre souffrance psychique. Elles reflètent par exemple un mal-être profond dans la sphère professionnelle, pouvant mener au burn-out.

Dans le cas d’un état dépressif masqué, les signaux psychiques sont tellement ignorés ou niés que les symptômes physiques expriment le mal-être ressenti. Cette forme de la maladie met souvent plus de temps à être mise au jour et entraîne une prise en charge tardive.

Conclusion

Face aux symptômes de la dépression, seul un médecin ou un professionnel de santé mentale est à même de poser un diagnostic précis. Il s’agit d’une première étape pour entamer un processus de guérison et retrouver goût à la vie.

Votre médecin traitant est apte à poser le diagnostic initial de la maladie. Il évalue vos symptômes, effectue des examens complémentaires et vous oriente vers un spécialiste. Il vous prescrit des médicaments destinés à soulager certains symptômes si besoin.

Un psychologue peut également poser le diagnostic de la dépression. Il vous propose ensuite l’approche thérapeutique la plus adaptée à votre situation. Les consultations en ligne facilitent la prise en charge et le suivi. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a fait ses preuves dans le traitement de la dépression. Elle repose sur la déconstruction des schémas de pensée négatifs et vise à renverser les comportements qui maintiennent le patient dans un état dépressif.

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