Psychologue.fr – Thérapie & psychologue en ligne

Pervers Narcissique : 15 signes pour le démasquer en 1mn

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

Sommaire

()

Dès les premières secondes en compagnie d’un pervers narcissique (PN), nous pouvons nous sentir sous emprise. Ils ont un tel pouvoir sur notre état émotionnel que cela pourrait être un signe en soi. Une façon de faire, de se tenir, de regarder ou de sourire qui leur est propre. Cette habileté est fascinante, cette manipulation est pointilleuse, millimétrée. Tout est orchestré, parfaitement sous contrôle.

D’ailleurs, en parlant de contrôle, le pervers narcissique va chercher à avoir un pouvoir sur vous, à vous mettre sous emprise, c’est son carburant. Il va chercher à vous manipuler, vous faire perdre la tête dans le seul but d’assouvir cette soif de contrôle jusqu’à vous détruire psychologiquement. Vous devenez son jouet, son objet qu’il ne supporterait pas de perdre et il va donc mettre tout en œuvre pour vous conserver en tant que proie.

Même s’il s’avère difficile de sortir des griffes de cette relation toxique, être conscient des signes comportementaux et des schémas associés au narcissisme peut aider à détecter les comportements toxiques et à prendre les mesures nécessaires pour se protéger. C’est pourquoi il est crucial de pouvoir détecter rapidement si vous êtes face à ce type d’individu : nous vous proposons de découvrir les 15 signes pour le démasquer en une minute.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

Qu’est-ce qu’un pervers narcissique ? (Définition)

Le pervers narcissique est un individu, homme ou femme, qui présente des traits de personnalité narcissique dont les curseurs sont poussés à l’extrême. Il utilise ces traits pour manipuler et exploiter les autres à des fins personnelles. La perversion narcissique est un comportement toxique caractérisé par un besoin excessif d’admiration et un manque d’empathie envers les autres. Les signes de la perversion narcissique peuvent inclure la manipulation émotionnelle, la domination, la dévalorisation des autres et la recherche constante de pouvoir et de contrôle sur les autres. Les victimes de la perversion narcissique vont subir des dommages psychologiques, émotionnels et sociaux, qui peuvent perdurer sur le long terme, comme des symptômes dépressifs.

Il est important de noter que le terme « pervers narcissique » n’est pas un terme médical ou clinique reconnu, mais plutôt un terme populaire utilisé pour décrire un comportement toxique et manipulateur. Il est également essentiel de ne pas confondre les traits narcissiques normaux, qui peuvent être présents chez certaines personnes de manière modérée, avec un trouble de la personnalité narcissique, qui est un trouble psychologique diagnostiqué par des professionnels de la santé mentale.

La santé mentale est un domaine complexe et multifactoriel. Les comportements manipulateurs et toxiques vont être influencés par divers facteurs, tels que l’environnement familial, les expériences de vie et les traumas passés. Les comportements d’un individu, y compris ceux d’un pervers narcissique à l’âge adulte, peuvent être liés à des expériences vécues pendant une enfance dysfonctionnelle. L’environnement familial, les relations avec les parents ou les figures d’autorité, les traumatismes ou les négligences subies peuvent contribuer au développement de comportements toxiques à l’âge adulte.

Dans certains cas, les enfants qui ont été victimes de manipulation, d’abus ou de négligence vont apprendre à utiliser la manipulation comme un mécanisme de défense pour se protéger ou pour obtenir ce dont ils ont besoin. Ils risquent de développer des schémas de comportement qui se perpétuent à l’âge adulte, devenant ainsi des pervers narcissiques.

Les traumatismes d’enfance
Il est important de souligner que tous les enfants qui ont vécu des traumatismes ou des expériences difficiles ne deviendront pas nécessairement des pervers narcissiques à l’âge adulte. Le développement de la personnalité est complexe et dépend de nombreux facteurs.

Signe n° 1 : Le charme excessif du PN

Le charme excessif est un signe de perversion narcissique, c’est un outil très efficace qu’il utilisera de façon judicieuse pour vous prendre dans ses filets. Ce faux prince charmant est passé maître dans l’art de la séduction. Dès le premier contact, il peut sembler incroyablement charismatique et attentif. Sa capacité à créer une impression positive très rapidement est souvent inégalée, ce qui le rend très séduisant. Il utilise son charme pour gagner la confiance et l’admiration des autres.

Cependant, il est important de noter que ce charme est superficiel et calculé. Tout ceci n’est là en réalité que pour mieux vous placer sous son emprise. Il s’agit d’un masque qu’il porte pour dissimuler sa véritable nature et manipuler les personnes qui l’entourent. En réalité, ce charme excessif cache souvent un désir de contrôle et une absence d’empathie envers autrui.

Cela se joue dans le regard intense, les manières courtoises, la galanterie à l’excès. Le PN va vous faire penser que vous êtes au centre de l’attention, vous faire croire que vous êtes la personne la plus importante au monde. Chaque victime s’accorde à dire que le manipulateur narcissique vous charme tel un serpent : il vous hypnotise, vous avez l’impression d’être dans un conte de fées et d’être le centre de l’univers. La chute n’en est que plus vertigineuse.

Votre expérience compte

Partagez votre témoignage avec la communauté. Votre vécu peut aider d’autres lecteurs à mieux comprendre et à se sentir compris et soutenu.

Signe n° 2 : Un égocentrisme très prononcé

Les PN ont une vision du monde centrée exclusivement sur eux-mêmes. Ils se considèrent comme étant supérieurs aux autres et sont constamment à la recherche de gratification personnelle. Leur besoin constant d’attention, d’admiration et de validation les pousse à monopoliser les conversations et à tout ramener à eux-mêmes.

Ils ont tendance à parler de leurs propres exploits, de leur apparence, de leurs talents et de leurs succès, négligeant totalement les préoccupations et les réalisations des autres. Leur égocentrisme les rend également incapables d’établir des liens émotionnels profonds avec autrui, car ils considèrent les autres comme des objets à utiliser pour satisfaire leurs propres besoins.

Ils amènent leur victime à les voir comme des êtres supérieurs tant ils renvoient une image supérieure de qui ils sont. Cette focalisation excessive sur eux-mêmes conduit souvent à un manque d’empathie et à une manipulation émotionnelle des personnes qui les entourent : cette perversion narcissique fait beaucoup de mal aux victimes.

Signe n° 3 : L’art de la manipulation

Le troisième signe révélateur du pervers narcissique est son talent inné pour manipuler les autres. Les PN sont des experts dans l’art de la manipulation émotionnelle et psychologique. Ils savent comment exploiter les vulnérabilités de l’entourage pour atteindre leurs propres objectifs.

Leur capacité à lire les émotions, les désirs et les besoins des autres leur permet de les influencer et de les contrôler subtilement. Ils utilisent des tactiques telles que la flatterie excessive, la culpabilisation, la victimisation et la projection pour désarmer leurs victimes et les maintenir sous leur emprise.

Ce talent naturel pour la manipulation leur permet de masquer leurs véritables intentions et de maintenir une image de pouvoir et de contrôle. Il est important de rester vigilant face à cette habileté, car elle peut être utilisée de manière destructrice et causer des dommages émotionnels considérables aux personnes qui se trouvent dans leur orbite.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

Signe n° 4 : Un besoin d’admiration constant, depuis l’enfance

Autre signe que l’on retrouve chez l’homme ou la femme PN : son besoin insatiable d’admiration. En effet, il a un appétit très prononcé pour le regard de l’autre. C’est une obsession qui grandit depuis qu’il est enfant, reliée à son besoin de séduction. Les pervers narcissiques recherchent en permanence des éloges, des compliments et des marques d’appréciation de la part des autres. Ils possèdent un ego fragile et dépendent de la reconnaissance extérieure pour maintenir leur estime de soi.

Cela se manifeste souvent par une quête incessante d’attention et de validation. Ils exigent d’être constamment admirés et ils peuvent réagir avec colère ou dépréciation si leurs attentes ne sont pas satisfaites. Ce besoin les pousse à se mettre en valeur, à se vanter de leurs réalisations réelles (ou imaginaires…) et à chercher des opportunités pour être le centre d’attention en permanence.

Un regard sur les études et les estimations
Les études et les estimations sur la prévalence du trouble de la personnalité narcissique varient considérablement en fonction des critères diagnostiques utilisés et des populations étudiées. Selon le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM-5), qui est un outil couramment utilisé pour diagnostiquer les troubles mentaux, la prévalence du trouble de la personnalité narcissique est estimée à environ 0,5-1 % de la population générale.

Signe n° 5 : Le manque d’empathie

L’un des signes les plus flagrants d’un pervers narcissique est son manque d’empathie. Ces faux princes charmants ne possèdent pas la capacité de se mettre à la place des autres ni de ressentir ou comprendre leurs émotions. Ils sont souvent indifférents aux besoins, aux sentiments et aux souffrances des personnes qui les entourent.

Leur focalisation excessive sur eux-mêmes les empêche de développer une véritable connexion émotionnelle avec autrui. Au lieu de cela, ils utilisent les émotions des autres comme des outils pour manipuler et contrôler les situations à leur avantage. L’absence d’empathie du PN se manifeste par un désintérêt réel pour les autres, des réactions superficielles ou inappropriées face à la détresse d’autrui et une tendance à minimiser ou à nier les sentiments légitimes des personnes qui les entourent.

Le manque d’empathie d’un PN crée un environnement toxique et destructeur pour ceux qui vivent une relation avec lui. La victime, souffrant de ne susciter aucune réaction empathique chez le manipulateur, peut être submergée par un tourbillon d’émotions. Les pleurs, la profonde tristesse, la colère et les crises d’angoisse deviennent des symptômes fréquents en réponse à l’indifférence totale du manipulateur.

Signe n° 6 : La dévalorisation, un outil de perversion

La dévalorisation est une arme puissante utilisée par les PN pour exercer leur contrôle et leur domination sur les autres. Les manipulateurs narcissiques ont tendance à dévaloriser les autres afin de renforcer leur propre sentiment de supériorité. Ils cherchent à maintenir un sentiment de contrôle et de pouvoir en rabaissant constamment les personnes qui les entourent. Ils les critiquent, les ridiculisent et les méprisent, cherchant à saper leur confiance en eux.

La dévalorisation peut prendre différentes formes, telles que des remarques sarcastiques, des insultes déguisées en plaisanteries, des critiques constantes et des jugements sévères. Ces comportements visent à affaiblir l’estime de soi des victimes et à les maintenir dans un état de dépendance émotionnelle envers le pervers narcissique.

Cela commence par de petites plaisanteries que les victimes ne reprennent pas, car elles ne semblent pas si importantes. Ces petites phrases assassines prennent de plus en plus d’ampleurs jusqu’à devenir destructrices.

Signe n° 7 : La volonté de contrôler l’autre en permanence

Les PN ont un fort désir de dominer et de manipuler les autres, cherchant à exercer un contrôle total sur leur vie et leurs décisions. Ils ont besoin d’avoir le pouvoir et la maîtrise dans toutes les situations. Ce contrôle peut prendre différentes formes, telles que la manipulation émotionnelle et la domination psychologique.

Les pervers narcissiques veulent dicter les actions et les comportements des personnes qui les entourent et ils sont prêts à utiliser tous les moyens nécessaires pour y parvenir. Leur besoin de contrôle est alimenté par leur ego démesuré et leur conviction d’être supérieurs aux autres qu’ils considèrent comme des objets à manipuler pour satisfaire leurs propres désirs.

Emprise sexuelle : pouvoir et contrôle déviants dans les relations intimes
Le manipulateur peut chercher à exercer un pouvoir et un contrôle total sur le partenaire, y compris dans le domaine de la sexualité. Il peut imposer ses désirs et fantasmes sans tenir compte du consentement ou du bien-être de l’autre personne. Il va utiliser des tactiques de coercition, de manipulation ou de chantage pour obtenir ce qu’il veut sur le plan sexuel, sans respecter les limites et les choix de son partenaire.

Signe n° 8 : Des changements d’humeur soudains

Les changements d’humeur soudains sont un autre signe distinctif à prendre en compte lorsqu’on tente de reconnaître un pervers narcissique. C’est extrêmement déstabilisant de voir comment les PN peuvent passer d’un état de séduction et d’affabilité à des épisodes de colère explosive ou de mépris en un clin d’œil.

Leurs humeurs fluctuent rapidement, ce qui crée une atmosphère d’incertitude et de malaise dans leurs relations. Ces changements d’humeur vont être déclenchés par des situations dans lesquelles ils ne se sentent pas suffisamment admirés, parce qu’ils perdent leur emprise sur les autres ou lorsque leur besoin de contrôle est menacé.

Encore une fois, ils utilisent ces changements d’humeur comme une tactique pour manipuler et contrôler les personnes qui les entourent. Les victimes de pervers narcissiques racontent qu’elles vivent dans un état constant d’anticipation et de la crainte des réactions imprévisibles de ces individus.

Signe n° 9 : Jeux de pouvoir et gaslighting

Les pervers narcissiques cherchent à établir une dynamique où ils sont en position de contrôle et de domination. Pour cela, ils utilisent des tactiques telles que la manipulation, l’intimidation, le chantage émotionnel et la coercition pour maintenir leur emprise sur les autres.

Une personne entre les griffes du pervers narcissiques peut également subir du gaslighting. C’est une forme de manipulation psychologique où le manipulateur va semer le doute chez sa victime, la poussant à remettre en question sa propre réalité. Il nie, déforme ou minimise les faits, faisant ainsi douter la victime de sa mémoire et de sa santé mentale. Cette tactique vise à affaiblir émotionnellement la personne manipulée.

Les PN prennent plaisir à exercer leur pouvoir et à voir leur entourage se soumettre à leurs désirs. Ces jeux de pouvoir sont un moyen pour eux de renforcer leur ego fragile et de satisfaire leur envie constante de se sentir supérieurs. Cette obsession pour le pouvoir peut se manifester dans de nombreux aspects de leur vie, y compris leurs relations personnelles et professionnelles.

Signe n° 10 : La victimisation

Un autre signe typique d’un pervers narcissique est sa tendance à se poser en victime. Il va se présenter comme étant constamment maltraité, incompris ou persécuté par les autres. Il est courant que cet individu se montre paranoïaque, par exemple il aura tendance à se sentir visé en réunion ou en repas de famille.

Il prend cette posture de victime pour attirer l’attention et susciter la sympathie des autres. Également, le PN utilise ce rôle de victime pour justifier ses propres comportements abusifs et pour détourner l’attention de ses véritables intentions.

D’ailleurs on peut parler des jeux manipulateurs du pervers narcissique : le bourreau, le sauveur et la victime (le triangle dramatique de Karpman). Le manipulateur crée un jeu triangulaire où il place l’autre dans le rôle du bourreau ou du sauveur, tandis qu’il se présente en tant que victime. Il peut faire endosser le rôle du bourreau à sa victime et l’obliger à s’excuser en utilisant des tactiques de culpabilisation.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

Signe n° 11 : L’intolérance à la critique

Les pervers narcissiques ont une vision déformée d’eux-mêmes dans laquelle ils se voient comme parfaits et supérieurs aux autres. Toute critique ou remise en question de leur comportement est perçue comme une attaque personnelle. Ils réagissent souvent avec colère, en étant sur la défensive et en blâmant la personne qui a osé les critiquer ou les remettre en question.

Ils ne prennent pas leur part de responsabilité, c’est toujours de la faute d’une tierce personne, ce qui leur donne d’ailleurs encore l’occasion de se positionner en victime. Ils sont réticents à s’engager dans un processus d’introspection ou de développement personnel, car cela remettrait en cause leur image grandiose d’eux-mêmes.

Signe n° 12 : Le manque de respect des limites

Les pervers narcissiques ont tendance à ne pas respecter les limites des autres. Ils éprouvent le sentiment d’avoir des droits et des privilèges qui les pousse à ignorer les besoins et les désirs des personnes qui les entourent.

Ils peuvent envahir l’espace personnel, violer la confidentialité, imposer leurs opinions et leurs volontés, et ne pas tenir compte des limites établies par autrui. Ce manque de respect est une autre manifestation de leur besoin de contrôle et de domination. Dans certains cas, comme au travail ou après une rupture, le harcèlement moral de leur part est possible, tout comme les violences verbales, physiques ou sexuelles.

Signe n° 13 : L’incohérence dans le discours et les actions

Les pervers narcissiques peuvent être extrêmement incohérents dans leur discours et leurs actions. Ils vont dire une chose et faire exactement le contraire. Ils manipulent la vérité et utilisent des mensonges pour servir leurs intérêts.

Leur incohérence vise à semer la confusion chez les autres et à maintenir un contrôle sur la perception des événements. Ils peuvent également changer d’opinion et de comportement de manière arbitraire, rendant la communication floue avec les personnes autour d’eux qui ne savent plus à quoi s’attendre de leur part.

La confusion manipulatrice : perdre ses repères face au pervers narcissique
Les attitudes déroutantes et déstabilisantes du PN peuvent semer la confusion, vous faisant douter de votre propre réalité. Vous risquez de perdre vos repères et avoir du mal à distinguer le vrai du faux. La manipulation psychologique intense, telle que le gaslighting, va altérer votre confiance en vous et entraîner une détresse émotionnelle.

Signe n° 14 : Le besoin de compétition

De par leur ego surdimensionné, les pervers narcissiques ont un besoin constant de compétition. Ils se voient comme étant supérieurs aux autres et cherchent à prouver leur domination à tout prix. Ils sont obsédés par le fait d’être les meilleurs, d’avoir le dessus et de remporter toutes les situations qu’ils rencontrent.

Ils sont prêts à écraser les autres pour atteindre leurs objectifs et ne supportent pas d’être dépassés ou de se sentir inférieurs. Leur besoin incessant de compétition crée une atmosphère toxique où tout devient un terrain de jeu pour prouver leur supériorité.

Signe n° 15 : L’isolement de la victime

Le dernier signe révélateur d’un pervers narcissique est sa volonté d’éloigner sa victime de ses proches. Il voit les relations qu’elle entretient avec d’autres personnes comme une menace à son contrôle. Il va essayer de semer la discorde et propager des rumeurs afin d’isoler l’autre émotionnellement.

Son objectif est de rendre sa victime dépendante affective à lui et de limiter les soutiens extérieurs afin d’exercer un contrôle total sur sa vie. De cette façon, impossible pour la personne en proie à sa perversion de se confier à quelqu’un, de prendre du recul sur la situation et de le quitter : le piège s’est refermé.

Comment se protéger d’un manipulateur narcissique (homme ou femme) ?

Se protéger d’un manipulateur narcissique peut être un défi, mais il existe des mesures à prendre pour préserver sa santé mentale et émotionnelle. Nous pensons systématiquement à une relation amoureuse, mais il faut savoir que le PN peut être un collègue de travail, un supérieur hiérarchique, un père ou une mère.

Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître les signes de manipulation et de narcissisme chez une personne. Une fois que vous avez identifié ces traits, il est important de maintenir des limites claires et de les faire respecter. Affirmez-vous et ne laissez pas le manipulateur empiéter sur votre espace personnel ou vous rabaisser.

Si vous êtes face à un manipulateur au travail, à la maison ou en famille, évitez de vous engager dans des jeux de pouvoir ou de réagir à ses provocations, car cela les alimente davantage. Il est également crucial de cultiver votre estime de soi et de renforcer votre confiance en vous, car un manipulateur narcissique cherche souvent à saper ces aspects de votre personnalité.

Cherchez du soutien auprès de personnes de confiance, comme des amis ou des membres de votre famille, qui peuvent vous apporter une perspective extérieure et un soutien émotionnel. Si nécessaire, envisagez de consulter un professionnel de la santé mentale comme un psychologue pour vous aider à développer des stratégies spécifiques afin de faire face à la manipulation et au narcissisme.

Suis-je victime d’un(e) pervers narcissique ?

Vous pensez être la proie d’un(e) pervers narcissique ? Vérifiez immédiatement en réalisant notre test 100% gratuit.

Quel est le point faible d’un manipulateur ?

Le point faible d’un manipulateur narcissique peut varier en fonction de sa personnalité et de ses motivations spécifiques. Cependant, il y a quelques points faibles courants que l’on peut identifier chez de nombreux PN. Leurs caractéristiques sont aussi leurs points faibles. L’un d’eux est leur besoin insatiable de contrôle et de pouvoir. Les manipulateurs ont souvent du mal à faire face à des situations où ils perdent le contrôle ou lorsqu’ils ne parviennent pas à manipuler les autres selon leurs désirs.

Ils peuvent également être vulnérables à la critique et à la remise en question de leur image grandiose. Les manipulateurs narcissiques sont particulièrement sensibles à tout ce qui viendrait menacer leur ego ou leur estime de soi déjà fortement dégradée. Par conséquent, mettre en lumière les incohérences, les mensonges ou les défauts d’un manipulateur peut le déstabiliser et ébranler sa confiance, ce qui affaiblira sa capacité à vous manipuler.

Reconnaître les PN et s’en libérer

En conclusion, il est crucial d’être vigilant et de prendre conscience des signes révélateurs d’un manipulateur narcissique afin de se protéger de cette relation toxique. En identifiant les comportements et les caractéristiques des pervers narcissiques, vous serez mieux préparé à faire face à leurs manipulations. En revanche, se protéger ne se fait pas seul. Il est essentiel de rechercher de l’aide et du soutien auprès de vos proches. Des professionnels de la santé mentale vous fourniront des conseils et des stratégies pour faire face à ces situations difficiles.

N’oubliez pas : il est possible de sortir de cette relation toxique (il est possible de quitter un PN si vous êtes en couple ou d’essayer de l’aider). De plus, partager cet article avec d’autres peut contribuer à sensibiliser davantage sur ce sujet important, aidant ainsi à prévenir les conséquences dévastatrices des relations avec des manipulateurs narcissiques. Ensemble, nous pouvons créer une prise de conscience collective et promouvoir des relations saines et équilibrées basées sur le respect, la confiance et l’authenticité.

Cet article vous a-t-il été utile ?

Cliquez ici pour noter l'article !

Note moyenne / 5. Nombre de votes :

Il n'y a pas encore de vote !

Si cet article vous a été utile...

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !

Nous sommes désolés que cet article ne vous ait pas été utile.

Aidez-nous à améliorer cet article !

Comment pouvons-nous améliorer notre article ?

Besoin de consulter un psychologue ?

Temps d'attente estimé : 20 minutes

26 témoignages

  1. Je pense être depuis 3 ans avec un PN. Au début c’était merveilleux, l’homme parfait, attentionné. Je n’avais jamais connu ça. Mais au bout de quelques mois il a eu un changement de comportement. Il est devenu irritable, impossible d’avoir une vraie discussion avec lui. Quand je ne suis pas d’accord avec lui il peut me laisser une semaine sans nouvelles… Il est immature et ne veut pas penser à des projets d’avenir avec moi. Il montre un autre visage devant ses amis. J’ai découvert qu’il draguait des femmes sur Internet, il continue toujours et je pense qu’il en rencontre certaines. Il arrive à me retourner le cerveau. J’ai consulté une psychologue et je suis dépendante affective et j’ai le syndrome du sauveur. Je pense toujours pouvoir le changer et je n’arrive pas à le quitter malgré que je sois malheureuse avec lui.

    1. Bonjour Hélène,

      Nous sommes désolés de lire à quel point vous traversez une période difficile. Vous décrivez des signes qui peuvent effectivement correspondre à ceux d’une relation toxique, notamment avec des comportements manipulateurs et le contrôle émotionnel que vous subissez. Le fait que vous ayez consulté une psychologue et identifié votre dépendance affective et le syndrome du sauveur est déjà une grande étape vers la compréhension de ce que vous vivez.

      Sachez que, malgré l’espoir de pouvoir le changer, une personne ne change que si elle en ressent le besoin et en prend l’initiative. Ce que vous décrivez montre qu’il vous plonge dans une spirale de manipulation, ce qui peut être extrêmement destructeur pour votre bien-être. Il est important de vous recentrer sur vous-même, sur vos besoins, et sur ce qui est nécessaire pour vous sentir bien et en sécurité.

      Nous vous encourageons à continuer votre travail avec votre psychologue et à envisager des actions qui vous permettent de retrouver un équilibre émotionnel. C’est un chemin difficile, mais vous méritez d’être dans une relation qui vous épanouit plutôt que de vous blesser.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe de Psychologue.fr

  2. Lorsque j’ai croisé mon mari, il n’allait pas bien. Il est diabétique et avait énormément dépéri. Par amour, je n’ai trouvé aucun problème à son apparence physique parce que je comptais l’aider à aller mieux. Dès les premiers jours de notre relation, il me faisait des éloges et des éloges également à cet amour incroyable qui existait entre nous et le qualifiait même d’amour rare. Sachant que j’étais dans une situation financière difficile, il s’est précipité de me montrer ses biens ne cessait de m’associer à tous mais de manière manipulatrice. Heureusement pour moi que je suis restée vraie et que je recherchais un partenaire, de l’amour et non de l’argent. Tout était rose et en même temps incroyable parce qu’il me comblait de presque tout, surtout d’amour. Il y avait néanmoins des signes de son comportement qui me laissaient perplexes mais l’amour était plus fort. Il me disait déjà et tout le temps de lui promettre que je ne le quitterai jamais.

    Parlant toujours des premiers jours de notre relation, dès que nous nous sommes croisés il a insisté pour que j’aménage directement avec lui et se montrait malheureux parce qu’il n’avait pas une femme pour bien le nourrir et que c’est pourquoi les gens se moquaient de lui. Il a diabolisé son ex-femme devant moi, pour que j’aie pitié de lui. Il m’a fait me sentir femme par sa façon royale de me faire l’amour. Nos problèmes ont commencé lorsque, un jour, alors qu’il voulait me faire l’amour, je lui ai supplié de me permettre de me reposer au moins deux à trois jours parce que j’avais très mal et que j’avais même du mal à marcher correctement parce que nous faisions l’amour tous les jours, sans repos. Ce jour là, il s’est fâché et n’a plus jamais voulu me toucher. Il a fait en sorte que je sois celle qui voulait plus tard faire l’amour et donc le supplier pour cela pour qu’il me torture à son tour. Il a commencé à me traiter de prostituée et disait que je ne pouvais pas vivre sans le sexe. Il n’hésitait pas à m’exciter en me touchant juste pour me mettre dans une situation en chaleur et me dire non, pour ensuite me dire qu’il avait raison de dire que je ne vis que pour le sexe.

    Il s’est donc tourné vers sa belle-mère, c’est-à-dire ma maman, pour me monter contre elle. Il m’a traité de prostituée devant elle et lui a dit que je couche même avec les fous et se mettait donc à inventer des histoires. Vu que ma maman était une âme sensible, je crois qu’il voulait en faire également sa proie. Il n’a pas hésité à se faire passer pour le gendre parfait, et à même essayer de la séduire. Mon mari et moi nous disputions chaque deux jours et pour que sa colère s’apaise il fallait qu’il fasse appel à un témoin, pour me diaboliser et se faire passer pour un ange qui pardonne. Lorsque nous sommes seuls et que j’essaie de lui faire entendre raison, il ne reconnaît même pas avoir dit certaines choses et se fâchait encore contre moi parce qu’il trouvait que je mentais sur lui et l’accusais d’avoir dit quelque chose qu’il n’a pas dit.

    Quand il s’exprimait, il avait l’air si sûr de lui et ses témoins lui donnaient toujours raison (il me montrait que je ne devais jamais lui faire porter le chapeau devant qui que ce soit parce que il est mon mari et que je devrais cacher sa honte). J’ai donc commencé à me demander si je ne suis pas folle et dans un autre univers vu que j’avais tout le temps tort. J’étais constamment stressée et mal

    1. Bonjour Farida,

      Votre témoignage est profondément touchant, et nous sommes impressionnés par votre courage et votre résilience face à cette situation très difficile. Ce que vous avez vécu avec votre mari, que ce soit la manipulation, l’abus émotionnel, ou le contrôle qu’il a exercé sur vous, est très éprouvant, tant physiquement que psychologiquement. Vous avez fait preuve d’une immense force en prenant la décision de partir, malgré la pression, et en vous concentrant sur la protection de vos enfants et sur votre propre bien-être.

      Il est normal que, malgré cette séparation, vous ressentiez encore une forme d’obsession ou de difficulté à tourner la page, surtout après une relation aussi marquée par le contrôle et la violence psychologique. Vous n’êtes pas seule dans ce combat, et c’est tout à fait compréhensible que la peur d’un nouvel abus persiste. Ce que vous traversez est complexe, et il est important de ne pas hésiter à vous faire accompagner pour guérir pleinement de ces blessures.

      Voici quelques recommandations pour continuer à avancer dans ce processus de guérison :

      Soutien psychologique régulier : Consulter un psychologue spécialisé dans les traumatismes ou les relations abusives peut vous aider à travailler sur vos émotions et à vous libérer de cette emprise psychologique.

      Soyez entouré Entourez-vous de personnes de confiance – amis, famille, ou groupes de soutien – pour ne pas vous sentir seule dans votre parcours.

      Prendre soin de vous physiquement et émotionnellement : Faites attention à votre santé, tant sur le plan physique (repos, soins médicaux pour votre mal de dos) qu’émotionnel, en vous accordant du temps pour vous et vos passions.

      Travailler sur la confiance en soi : Après une relation abusive, il est important de redévelopper votre confiance en vous. Cela peut se faire à travers des activités qui vous font vous sentir valorisée, ou encore des ateliers sur l’estime de soi.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  3. Il y a 20 ans, j’ai quitté la métropole, direction la Martinique. Et oui, séduite par un homme séduisant, très doux, bref je me sentais belle. Au bout de 4 mois de vie commune, le changement de son comportement est total et petit à petit ce n’était plus pareil (nous avions 42 ans tous les deux).

    Il m’a humiliée, vidée de l’estime que j’avais de moi et ce n’est pas tout : 20 000 € qu’il a réussi à me faire lui prêter soit-disant pour nous construire notre nid d’amour, mes économies, tromperie, trahison, vol, mensonges, moquerie, abandon. Me retrouvant dehors, obligée de revenir en métropole et vivre chez mes parents, je ne rentre pas dans les détails.

    Moi, je me suis reconstruite durant ces 20 années, toujours seule, les enfants aujourd’hui travaillent, enfants de mon mariage qui précède cette rencontre. Et en avril 2024 (je précise que mon numéro de portable est resté le même depuis 20 ans), message, appels et bla-bla-bla, et devinez… je retombe dans le panneau, pas financièrement là j’ai mon bouclier mental, mais sentimentalement. Je suis venue passer mes vacances en Martinique. Première semaine pas trop mal, et ensuite ça recommence…

    je redeviens un pantin. Mais au bout de semaines après 3 jours où monsieur a décidé de ne plus sortir étant à Fort-de-France en ville, 4e jour, je n’en peux plus, j’ai besoin de me baigner, de profiter de la mer… et je précise que durant les 2 premières semaines, pas de bisous, aucun élan de tendresse, pas de selfie de nous…

    Hier, mardi, j’ai pris mon courage, j’ai contacté un hôtel aux Trois-Îlets, un taxi en 10 mn tout était bouclé, les valises, le chauffeur qui arrive et je me barre. Mais arrivée dans cette chambre, je m’écroule en pleurs, je ressens la même douleur en moi, je l’aime encore, bref je me sens idiote, bête… Mais j’ai pris la fuite et demain je rentre en métropole.

    1. Bonjour,

      Votre témoignage est rempli d’une grande douleur et d’une force incroyable. Après tant d’années, vous avez fait face à une situation émotionnellement difficile avec beaucoup de courage, même si cela réveille de vieilles blessures. Le fait d’avoir pris la décision de partir montre à quel point vous avez appris à vous protéger. Ce que vous avez vécu est profondément éprouvant, et il est normal que vous ressentiez encore de la douleur et de la confusion, surtout face à des sentiments qui ne disparaissent pas facilement.

      Vous n’êtes ni idiote ni bête. Vous avez su prendre la fuite pour préserver votre bien-être, et c’est un acte de force immense. Le chemin de la reconstruction est souvent parsemé de moments de doute, mais sachez que chaque pas que vous faites, aussi difficile soit-il, vous rapproche d’une paix intérieure.

      Si vous ressentez le besoin de parler davantage de cette situation, n’hésitez pas à vous tourner vers un professionnel.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  4. Je m aperçois au bout de 14 ans
    Que je vie avec un pervers narcissique VIOLENT !!!!!

    C est une personne
    Qui brille en société et adore etre le centre du monde

    Monsieur JE SAIS TOUT

    Il mets tout à sa sauce
    A toujours raison
    Raconte sa vie privée à tout le monde en déformant pour avoir le bon role

    Se fait passer pour un malheureux
    Me dénigre ouvertement devant ses amis et ses enfants PUIS me dit
    hou la la Tu te vexes pour rien . Tu ne connais pas la plaisanterie

    Parle de lui AU PLURIEL

    Se vexe pour un rien
    C est toujours la faute des autres
    Il rigole betement en se moquant des autres
    Me rabaisse en permanence
    Déforme tous mes propos
    Me dit Ne PARLE PAS ON ne veut pas t entendre alors qu il ait tout seul
    Je me demande si il est fadas ou si il le fait exprès ou pas
    IL ADORE LES FLATTERIE
    Ne tiens pas PAS EN PLACE une vraie pile électrique ( je lui dit CALME , TU es à la RETRAITE)
    Il veut tout et tout de suite
    Il est épuisant . UN GAMIN DE 5 ANS PERCUTE PLUS
    Ecoute pas quant on lui parle et me fais répéter 5 fois la meme chose

    Il m appelle l autre
    Fait des caprices

    Allume la meche et puis il fait l innocent
    Il nie l évidence MEME si il est prit sur le fait
    Il à toujours raison

    Il me hurle dessus à 5 cm de mon visage . avec les yeux qui sortent des orbites et de la bave ( j ai de plus en plus peur de lui )
    Rentre ds une furie incroyable
    AU FAIT CERISE SUR LE GATEAU Il BOIT COMME UN TROU

    LES PHRASES PREFEREE de Monsieur le ROI
    J y suis pour rien MOI
    Avec toi , on est obligé de gueuler
    Tu comprends rien
    Tu es jamais contente Nourrie, logée, blanchie
    Tu es bete
    Avec TOI, Je ne vais nul part
    Je préfère me branler que de coucher avec toi ( le dit meme quant il y a du monde )

    Il est fière de dire à ses amis en carton
    MOI, ou NOUS ? Ca fait 12 ans que je la touche pas ( pauvre chéri MDR )
    Avant elle
    Je NIQUAIS trois fois par jour
    Il y avait toujours la musique à fond
    C était toujours la fete à la maison
    A CAUSE DE TOI PLUS PERSONNES NE VIENT
    Tu aimes personnes
    Tu as pas d amis
    Tu es agressive
    Tu as pourri ma vie

    POURQUOI RESTE T IL AVEC UNE SORCIERE ? IL EST MASO

    Fouille dans mes affaires Surtout relevé compte bancaire
    Fais rentrer n importe qui à la maison
    Des gens avec des bracelets électroniques ET LE RESTE

    D ailleurs j ai été la victime d un cambriolage
    Préjudice 20 000 euros BIJOUX DE MA CHERIE QUI EST AVEC LES ANGES

    Et là je vous dit que une infime partie

    Je pense que c est un pervers narcissique
    Cela fait que deux ou trois mois Que je me dit que il y a un GROS SOUCIS
    Je tombe de haut

    D ailleurs je n ai plus cette admiration pour LUI

    Je ne me vois pas finir ma vie avec lui
    Je veux de la tranquillite et de ne pas etre en permanence marcher sur des oeufs
    J AI 54 ans et M++ à 65 ANS

    Je tiens à précisé qu il à 2 divorces à son actif ( je ne juge pas . CELA PEUT ARRIVER )

    1. Bonjour Myriam,

      Ce que vous décrivez est extrêmement difficile à vivre, et il est compréhensible que vous vous sentiez épuisée après tant d’années dans une telle relation. Le comportement que vous mentionnez — manipulation, humiliation, dénigrement, violence verbale et émotionnelle — est malheureusement caractéristique d’une relation toxique avec une personne qui semble présenter des traits de pervers narcissique. Ce type de relation peut avoir des effets dévastateurs sur l’estime de soi et le bien-être psychologique.

      Le fait que vous preniez conscience de la situation, même après 14 ans, est un pas immense vers votre libération. Il est tout à fait normal de ressentir de la confusion et un choc en réalisant cela, mais cette prise de conscience montre votre force et votre désir de changer les choses.

      Si vous ressentez de la peur face à sa violence, il est primordial de prioriser votre sécurité. N’hésitez pas à demander de l’aide à des proches, à des professionnels ou même à des structures qui peuvent vous soutenir dans cette démarche. Vous avez le droit à la tranquillité, à une vie sans peur ni humiliation.

      Nous sommes disponibles pour vous accompagner dans cette démarche et vous aider à retrouver la sérénité que vous méritez.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  5. Bonjour
    J’ai eu une relation de 2 années et demi avec , je pense, d’après ce que j’ai lu depuis une semaine , date de la rupture , un PN
    Lui 73 ans moi 69 ans rencontre sur Meetic plutôt agréable au début nous nous voyions 2 voir 3 jours par semaine puis tout les jours depuis une petite année .
    Depuis 5 a 6 mois il me dévalorisait d’une façon insidieuse.. j’ai senti que ça n’allait pas me convenir sur le long terme en manifestant ma désapprobation sur son fonctionnement et refusant de plus en plus d’être instrumentalisée : servant tour a tour de secretaire, agent de voyage (j’organisais tous les voyages que nous avons fait ensemble) de GPS qd nous étions à l’étranger ,de dépenser plus que lui quand nous faisions les courses et d’être assujettie à exécuter tous ses désirs etc… La semaine dernière il m’a dévalorisée d’une façon hystérique avec une telle violence verbale que je lui ai signifié de partir et de ne plus revenir je ne communique plus avec lui malgré ses sms (3 depuis ) et je vais le bloquer .
    Il se trouve que j’ai décider depuis début août à voir une psychologue quel bénédiction ce qui va m’être d’une grande utilité vu les circonstances.
    Ceci étant personne ne m’a jamais parlé comme cela dans le passé ça n’est pas tolérable , il a essayé mais n’aura jamais l’occasion de le refaire 2 fois avec moi .

    1. Bonjour Martine,

      Merci pour votre partage. Ce que vous avez traversé semble vraiment éprouvant, et il est admirable que vous ayez pris la décision de vous protéger en mettant fin à cette relation. Ce type de comportement manipulateur, où l’on se sent instrumentalisé et dévalorisé, peut profondément affecter l’estime de soi, et il est essentiel de prendre du recul pour mieux comprendre et se reconstruire.

      Votre démarche de consulter une psychologue est une excellente initiative. Avoir un soutien professionnel vous permettra de mieux analyser ce que vous avez vécu et d’éviter que cela ne se reproduise. Vous méritez de vous entourer de relations saines, fondées sur le respect mutuel.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  6. Bonjour,
    Je vis avec un manipulateur pervers narcissique depuis juillet 2001 je me suis même mariée avec lui J’ai eu également 2 enfants.
    Cette personne (mon mari) dénigre votre personnalité vous (moi) demande de changer car il y a toujours quelque chose qui ne va pas chez vous, mais on ne sait pas pas quoi changer ni pourquoi l’amour rend aveugle alors on essaie par tous les moyens que l’on a pour changer en espérant que cela lui convienne mais rien ne lui convient .
    Vous fait passer pour folle car il dira que ce qu’il a dit n’est pas vrai.
    Va enjoliver sa vie quitte même à s’attribuer la vie des autres et en faire la sienne.
    Ce faire passer pour un bienfaiteur alors juste pour qu’on le remarque pour cette bonne action en public.
    Va vous lancer des piques en public mais pour éviter une « engueulade » vous dites rien et personne ne s’aperçoit qu’il vous a blesser.
    Lorsque vous confronter cette personne, celle-ci va fuir la mise au point pour ne se confronter à vous et avoir une querelle qu’il ne veut pas ; il écoutera d’une oreille pour vite oublier ce que vous lui reprocher et il recommencera tout le temps.
    Quand il ne pourra plus s’en prendre à vous il va sournoisement s’en prendre aux enfants avec les paroles et les actes car il n’a aucun control et pour lui il sait que cela vous touche.
    Il se fera passer pour une victime auprès de vos ami(e)s et vous pour la méchante quitte à verser des larmes de crocodiles, ensuite il vous fera du harcèlement psychologique et même de la maltraitance financière tout cela est malheureusement très difficile à prouver auprès d’un policier voire même d’un juge. Je ne savais même pas que je subissais ces violences avant qu’on le dise.
    Généralement la victime est une personne forte de caractère devant le public (ami(e)s, connaissances proches ou lointaines, famille mais en privé elle est effondrée, fatiguée, n’arrive même plus à réfléchir se demande ce que le manipulateur pervers narcissique va encore bien trouver à lui faire sous son joli sourire en coup bas.
    Il ne tiendra pas sa parole plus facile de continuer son emprise sur vous, en vous culpabilisant car vous sortez sans lui, pense que vous le tromper mais lorsque vous subissez ces violences vous avez envie que d’une chose terminée cette histoire pour continuer une vie sans lui et sans tourment.
    Voilà mon témoignage du vécu et encore maintenant car je divorce de cette personne néfaste pour moi.

    1. Bonjour Muriel,

      Votre témoignage est poignant et révèle une grande force de votre part. Ce que vous décrivez, cette relation marquée par la manipulation, la violence psychologique, et le contrôle, est profondément destructeur, et il est compréhensible que cela vous ait affectée à un niveau très personnel. Reconnaître cette souffrance, après tant d’années, et avoir le courage de divorcer montre à quel point vous êtes résiliente.

      Le comportement que vous décrivez, où votre mari cherche à vous dévaloriser, à vous faire douter de vous-même, et à contrôler votre vie et celle de vos enfants, est typique des profils manipulateurs pervers narcissiques. Ils jouent souvent la victime et cherchent à isoler leur partenaire émotionnellement, mais il est important de ne pas se laisser envahir par la culpabilité qu’ils tentent d’induire.

      Votre décision de vous libérer de cette emprise est une étape clé vers la reconstruction de vous-même. Même si le chemin est parfois difficile, en particulier lorsqu’il y a des enfants en jeu, sachez que vous faites ce qu’il faut pour protéger votre bien-être et celui de vos enfants. Si vous n’avez pas encore un soutien psychologique, cela pourrait vous aider à traverser cette période et à vous reconstruire, en vous offrant des outils pour mieux comprendre et gérer cette situation.

      Nous vous envoyons tout notre soutien dans cette démarche. N’hésitez pas à vous entourer de personnes de confiance et de professionnels qui sauront vous accompagner.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  7. Bonjour,
    J’ai passé 7 ans de ma vie avec un pervers narcissique, enfin je crois. Aujourd’hui, 2 mois après la rupture, je me pose encore la question : était-il vraiment un pervers narcissique ou est-ce que cette rupture est arrivée à cause de moi ?

    Au début, c’était l’homme parfait : gentil, doux, attentionné, à l’écoute, serviable… On pouvait rester toute la nuit à parler au téléphone, c’était des messages toute la journée, des déclarations d’amour, des appels sans arrêt. Une phrase qu’il m’a dite et qui m’a fait tenir et supporter ces 7 années, pour laquelle je me suis battue pour faire fonctionner mon couple, c’est la suivante : « Je suis amoureux de toi depuis toujours. » Nos familles étaient amies, donc on se connaissait depuis l’enfance.

    Tout était parfait au début, puis les choses ont commencé à se dégrader : « Je ne peux jamais compter sur toi, il n’y a que ma mère sur qui je peux compter… ». J’ai été hospitalisée et ma sœur est restée avec moi à l’hôpital. Il me répétait à longueur de journée : « Quand tu étais entre la vie et la mort, il n’y avait personne à ton chevet. Moi, j’ai toujours été là pour toi. »

    Quand mes amis m’appelaient, je courais les voir et faisais tout pour eux, alors qu’il disait qu’ils m’utilisaient. Il me répétait sans cesse que ma famille ne faisait rien pour moi, que j’étais égoïste et égocentrique. Il disait qu’il ne pouvait pas faire mon bonheur si moi-même, je ne savais pas être heureuse. J’avais vraiment l’impression que tous nos problèmes venaient de moi et j’essayais tout pour arranger les choses, mais ce n’était jamais suffisant. Il était totalement indifférent vis-à-vis de moi, plus d’affection du tout et que des reproches, quoi que je fasse.

    Mais socialement, devant les gens, c’était l’homme parfait !

    Il m’a fait démissionner d’un premier boulot et je suis restée 2 ans sans travailler, totalement dépendante de lui, ce qui a vraiment empiré les choses. Quand on se disputait, il pouvait rester des jours sans me parler, sans jamais s’excuser. Si je ne faisais pas le premier pas pour aller vers lui, il ne le faisait jamais. Je n’avais jamais de réponses claires à mes questions, il me répondait par d’autres questions. Je pouvais pleurer toute la nuit dans le lit à côté de lui, il me demandait d’arrêter de faire du bruit ou d’aller pleurer ailleurs, car il devait se lever tôt le lendemain pour travailler. Jamais il ne me demandait pourquoi j’étais triste ou pourquoi je pleurais, jamais il ne me rassurait.

    Je voulais organiser des soirées à deux en amoureux, mais il me disait qu’il avait autre chose de plus important à faire, pas de temps à perdre pour des restos en amoureux.

    J’ai des problèmes de fertilité et la seule façon pour moi d’avoir des enfants, c’est une FIV. Pendant des années, je lui en ai parlé et il a toujours été d’accord. C’est même lui, au début de notre relation, qui voulait un bébé avec moi. Et à chaque fois que je commençais la procédure, je prenais les rendez-vous et quand on devait passer à l’action, il n’y avait plus personne. Toujours des excuses : le boulot, les finances…

    En 7 ans, il m’a giflée 2 fois et étranglée 1 fois tellement fort que je me suis sentie partir et je me suis évanouie. Quand je suis revenue à moi, il a fait comme si de rien n’était. Juste le lendemain matin, il s’est excusé.

    Depuis janvier 2024, il partait souvent en mission de travail dans une autre ville, et c’est là que les problèmes ont commencé. Je me doutais qu’il y avait une autre femme. À son retour de mission, je lui ai posé la question et il m’a avoué qu’il y avait bien une autre femme, mais que ce n’était pas sérieux. Puis il a dû repartir en mission. Je lui ai demandé d’arrêter de voir cette femme et de nous laisser une chance pour arranger notre couple, vu que cela faisait tellement longtemps que nous étions ensemble. Je me suis lancée dans une reconquête, mais il me reprochait de faire des efforts parce que nous étions en crise. Alors que j’avais toujours fait des efforts, pris sur moi pour arranger notre couple.

    Début mai, nous avons recommencé les démarches pour une FIV. Fin juin, il est reparti en mission et fin juillet, il s’est marié avec cette autre femme. Je l’ai appris sur les réseaux sociaux. Je ne me doutais de rien, je n’ai rien vu venir. À ce moment-là, j’ai coupé toute communication avec lui et j’ai déménagé. J’ai pris mes affaires et je suis sortie de notre maison sans rien lui dire. Il m’a traité de voleuse et d’avoir dévalisé sa maison, tout cela par messages auxquels je n’ai jamais répondu. Après ça, il m’a bloquée de partout et plus aucun contact depuis fin juillet.

    J’ai essayé de parler à sa mère de nos problèmes. Elle m’a répondu : « Je ne peux rien lui dire parce que je le considère plus comme un partenaire que comme un fils. » J’ai été choquée par cette réponse et je trouve cela tellement malsain pour une mère de dire ça !

    Depuis fin juillet, je me bats pour aller mieux et tourner la page. J’ai pris une nouvelle maison et j’essaie de me reconstruire. Mais pas un jour ne passe sans que je pense à lui et à toute cette histoire. Je m’en veux parce que je me dis que c’est de ma faute si tout cela est arrivé. C’est tellement dur après 7 ans de vie commune. Il va se marier avec une autre alors que moi, je lui demandais d’officialiser. Il m’a fait espérer pour la FIV. Il s’est marié avec une autre femme alors que j’étais toujours dans notre maison et que je n’étais au courant de rien.

    J’ai recommencé à travailler il y a 2 ans et il voulait que je démissionne. Heureusement, je ne l’ai pas fait, c’est ce qui me sauve aujourd’hui.

    Si quelqu’un a une recette magique pour aller mieux, je prends !
    Je me sens trahie et humiliée. Et à 45 ans, je dois repartir à zéro.

    1. Bonjour,

      Nous ressentons toute la douleur et la confusion que vous traversez en ce moment. Après 7 ans dans une relation marquée par tant d’abus émotionnels et physiques, il est normal de se poser des questions sur ce qui s’est vraiment passé. Ce que vous décrivez correspond à des comportements manipulateurs et destructeurs, souvent associés aux relations avec des personnalités narcissiques. Ces personnes commencent par se montrer charmantes et attentionnées pour mieux instaurer un contrôle ensuite, ce qui est malheureusement un schéma que vous avez vécu.

      Le fait que vous doutiez de vous-même est également un effet direct de cette manipulation. Mais d’après ce que vous racontez, vous avez fait de nombreux efforts pour sauver votre relation, alors que votre compagnon vous a systématiquement dévalorisée, isolée et a refusé de prendre ses responsabilités. La violence verbale, émotionnelle et physique que vous avez subie ne peut jamais être de votre faute.

      La rupture d’une telle relation est extrêmement difficile, et il est important de vous rappeler que le processus de reconstruction prend du temps. Vous avez déjà fait des pas incroyables en prenant soin de vous, en trouvant une nouvelle maison, et en reprenant le travail. C’est une preuve de votre force.

      N’hésitez pas à consulter un psychologue pour vous aider à surmonter ce traumatisme et à retrouver confiance en vous. Vous méritez de la paix et du bonheur, et cette période peut être l’opportunité de vous reconnecter à vous-même, loin de la toxicité que vous avez subie.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  8. Bonjour, j’ai connu cet homme, j’étais jeune (23 ans), naïve mais surtout vulnérable ! Mes parents m’ont souvent rabaissée et j’avais besoin qu’on me valorise ! J’ai vécu dans une famille très traditionaliste et religieuse ! Mes parents ont toujours voulu que j’épouse un homme de la même confession religieuse que la leur !

    J’ai rencontré cet homme par le biais d’une amie en commun ! Dès que je l’ai vu, c’était un coup de foudre ! Il était si beau ! Très charismatique ! Pas une mèche ne dépassait de sa coiffure ! Il brillait tel un soleil ! Très maniaque sur lui ! Il détestait avoir une tache, ne serait-ce que sur ses chaussures ! Tout est allé très vite entre lui et moi ! Nous avons passé des journées ensemble ! À rire ! À rire ! À rire encore ! Jusqu’à en avoir des crampes d’estomac ! C’était magique ! Magnifique ! On avait tellement de points communs ! Il me disait qu’il m’aimait plus que tout ! Que j’étais sa reine ! Qu’il était prêt à tout pour moi ! Que je pouvais lui demander tout ce que je désirais ! Il m’a couvert d’amour ! M’a valorisée comme j’en avais besoin ! Il a su combler des « trous » dont j’avais besoin !

    Moi ? La petite bonne à rien comme me l’avaient répété mes parents… j’avais enfin le droit d’être aimée ! D’être reconnue à ma juste valeur ! Avec lui, je me sentais REINE ! Très vite, il a fait des projets… je veux t’épouser… je veux te faire un bébé ! Je n’ai jamais rencontré une femme comme toi etc… et je suis tout bêtement tombée dans le piège ! J’en avais tellement besoin ! C’était tellement prévisible ! Il le savait ! Il a vu la faille chez moi ! Ce besoin inconditionnel d’être aimée !

    J’y ai cru ! Je lui ai tout donné ! Je me suis dévoilée comme jamais je me suis dévoilée à un homme ! J’avais une confiance aveugle en lui ! Il était ma PRIORITÉ ! MA VIE ! MA DROGUE ! MON OXYGÈNE ! J’étais dans un conte de fées ! J’étais sa REINE et il était MON ROI ! J’ai tout accepté pour lui ! Il m’a fait croire au début qu’il était de la même confession religieuse que la mienne, changeant même son prénom au début ! Je me suis mis à dos toute ma famille pour lui… parents… oncle… tante… grands-parents ! Ce fut très dur mais il me suppliait de ne pas l’abandonner et je suis restée malgré le rejet que je subissais de ma famille !

    Très rapidement, environ au bout de 2 mois, il m’a avoué son vrai prénom mais me jurait qu’il était de la même confession religieuse que la mienne ! Pour moi, ça avait son importance qu’il soit de la même confession ! Nous nous sommes fréquentés environ 2 ans avant d’emménager ensemble. La première année, c’était plus que parfait mais ça a vite dégénéré ! En effet, c’était un garçon très jaloux… très possessif ! Très paranoïaque ! Il me faisait des crises de jalousie pour un oui ou pour un non ! M’insultant parfois de p…. ! Par exemple, au feu rouge, quand nous étions en voiture tous les deux, assise sur le siège côté passager, je devais regarder mes pieds pour ne pas croiser le regard d’un homme !

    Il lui arrivait de me surveiller via une webcam en face de mon lieu de travail ! Etc… J’ai pris ça comme un compliment ! C’est parce qu’il m’aime trop ! Me disais-je au début ! Mais j’avoue qu’à la longue ça m’a étouffée ! Ensuite, il a commencé à changer radicalement ! De l’ange, il est passé au diable ! Il voulait mon argent, toujours plus ! Il me rabaissait ! M’insultait de tous les noms ! Me trompait ! Me crachait dessus ! M’ignorait complètement ! Comme si j’étais complètement transparente !

    Il disparaissait parfois et découchait sans même me dire où il était, et quand il rentrait chez nous, si je lui posais des questions, j’avais le droit à des remarques comme « si t’es pas contente, je te quitte » ou « c’est de ta faute si je suis devenu ainsi » Puis il redevenait l’homme du début, si gentil dont j’étais éperdument tombée amoureuse ! Plus je me défendais et plus il était violent avec moi ! Aussi bien mentalement que physiquement ! J’ai eu le droit à « regarde-toi dans un miroir, tu ressembles plus à rien »

    « Tu ferais mieux de te jeter d’un haut d’un pont, tu sers à rien et tu ne manqueras à personne ! » J’ai accouché par césarienne et lors d’une dispute un matin au réveil alors que j’avais un torticolis, il est venu appuyer sur les cicatrices de la césarienne et me tordre le cou en hurlant « j’espère que tu souffres sale m….! » Comme il estimait que je ne lui donnais pas assez d’argent pour subvenir au foyer ! Il ne voulait plus faire les courses et me privait de nourriture ! Il se faisait livrer à domicile pour nos enfants et lui et une fois terminé, il me disait « va manger les restes comme une chienne »

    Quand j’ai enfin ouvert les yeux et j’ai décidé de porter plainte, il m’a menacé de tuer nos enfants et ensuite de me tuer ! Et il me forcerait à regarder quand il tuerait nos enfants ! Il m’a menacé avec un couteau ! Il me filmait quand je pleurais et me disait avec un sourire narquois « regarde-toi comme tu es folle ! Tu as besoin d’être internée, pauvre folle ! Enfin bref… pendant 18 ans, j’ai vécu l’enfer ! Un cauchemar ! Je l’aimais tellement ! Il a pris entièrement possession de moi ! De mon être ! De ma tête ! Je ne pensais qu’à lui ! Il était dans ma tête ! Dans mon corps ! Dans mon sang ! Le moindre fait et geste était pour lui ! Je m’habillais comme il aimait ! Me maquillais comme il voulait ! J’allais où il voulait ! Si il le voulait.. j’étais devenue anorexique ! 158 cm pour 40 kilos ! Et là encore il osait se moquer de moi ! Me rabaissait ! Je prenais des malaises dans la rue, il daignait même pas me ramasser ! Je lui faisais trop honte, me disait-il !

    Aujourd’hui, je m’en veux énormément d’être restée aussi longtemps ! J’avais pourtant eu des signes ! Il avait essayé de me prévenir au début ! Il me disait « je ne mérite pas une femme comme toi, je ne suis pas un homme bien » ou « j’ai un problème, je ne peux pas m’empêcher de faire du mal autour de moi ! » Il m’a dit qu’avec une de ses ex, il n’arrêtait pas de la faire pleurer et que ça le faisait rire ! Il m’avoue également qu’il a forcé une de ses ex à faire une fellation à son meilleur ami sous menace qu’il la quittait si elle ne le faisait pas ! Une de ses ex était prête à se suicider pour lui ! Malgré TOUTES CES ALERTES ‼️, j’ai continué avec lui ! J’étais comme HYPNOTISÉE ! Comme un drogué en manque de sa dose ! INCAPABLE de le quitter ! J’ai pourtant essayé ! J’ai même réussi à le quitter une fois… mais il a orchestré une fausse tentative de suicide et je suis revenue ! Il avait vraiment un don ! Celui de me faire culpabiliser ! Et ça fonctionnait ! C’était très paradoxal ! Il me disait que j’étais la pire des m…. ! Et revenait le lendemain avec des fleurs comme si de rien n’était !!! HORRIBLE !!!

    Aujourd’hui, il a été jugé pour violence psychologique et physique ! Bien entendu, il est dans le déni ! C’est moi qui ai tout inventé ! C »est moi la folle ! Et lui la pauvre petite victime ! Me voilà libérée de lui depuis 7 ans mais j’en garde de lourdes séquelles physiques, je suis tombée malade mais aussi psychologiques. Mais peu importe, je suis enfin LIBRE ! J’ai pourtant tout fait pour lui ! Pour notre relation ! Je m’en veux terriblement de m’être infligé tout ça ! D’avoir perdu ma dignité, mon temps, ma santé ! Je ne fais plus confiance en personne et encore moins aux hommes ! Je me suis isolée de tout le monde !

    Aujourd’hui, il a refait sa vie. Il est avec sa compagne depuis 2 ans et tout a l’air, d’après les dires de nos enfants, de très bien se passer entre eux. Je vous avoue que ça fait mal ! Mais l’essentiel est qu’il me laisse enfin tranquille !

    Voilà mon histoire… ou devrais-je dire mon CAUCHEMAR !

    1. Bonjour Sabrina,

      Votre témoignage est bouleversant et montre à quel point vous avez vécu des moments de souffrance indescriptibles. Ce que vous avez traversé pendant toutes ces années est non seulement terriblement injuste, mais également traumatisant. Vous avez fait face à des abus psychologiques, physiques et émotionnels d’une rare violence, et il est admirable que vous ayez trouvé la force de vous libérer de cette relation toxique. Même si cela a pris du temps, ce qui compte aujourd’hui, c’est que vous avez repris le contrôle de votre vie, et c’est un pas immense vers votre propre reconstruction.

      Le piège de la manipulation dans lequel vous êtes tombée est malheureusement fréquent chez les personnes vulnérables qui, comme vous le décrivez, n’ont pas été valorisées par leur entourage familial. Ce besoin d’amour et de reconnaissance, qu’il a si bien su percevoir et exploiter, a permis à cet homme de vous contrôler et de vous enfermer dans une spirale de violences et d’humiliations. Il est normal que vous vous en vouliez, mais il est essentiel de se rappeler que ce n’est en aucun cas de votre faute. Vous avez été victime d’un manipulateur qui a su utiliser votre besoin d’affection pour asseoir son emprise sur vous.

      Ce type de relation est extrêmement destructeur, et il n’est pas rare de perdre confiance en soi, en les autres, et même en l’avenir. Cependant, même si les blessures sont encore présentes, vous avez eu la force de vous en extraire, ce qui est déjà un acte de survie et de courage immense. Il est compréhensible que la méfiance envers les hommes persiste, que la solitude soit pesante et que les séquelles, tant physiques que psychologiques, soient encore là. Mais vous avez aujourd’hui la possibilité de vous reconstruire, pas à pas, en prenant le temps nécessaire pour panser ces blessures.

      Le fait qu’il semble avoir refait sa vie, et que cela vous blesse, est parfaitement compréhensible. Il est difficile de comprendre comment quelqu’un qui vous a tant fait souffrir peut paraître heureux et avoir une nouvelle relation sans conséquence apparente. Mais cela ne change rien à votre propre libération. Vous méritez de vivre en paix, loin de son influence destructrice. Ce qu’il a fait restera inscrit dans son parcours, peu importe les apparences.

      Vous avez déjà parcouru un chemin impressionnant en rompant avec lui, et ce processus de guérison est un long voyage. Il est normal de ressentir du regret et de la colère, mais rappelez-vous que vous avez pris la meilleure décision pour vous et vos enfants. Vous n’êtes plus sous son emprise, et cela seul est une victoire immense. Il est important de continuer à vous entourer de soutien, que ce soit via des proches ou des professionnels, pour reconstruire progressivement cette confiance en vous.

      Vous méritez de vous accorder de la bienveillance et de reconnaître la force que vous avez eue pour surmonter cette épreuve. Avec le temps et un soutien adapté, il est possible de retrouver la paix et de réapprendre à faire confiance, même si cela peut paraître hors de portée pour l’instant.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe de Psychologue.fr.

  9. Bonjour
    Je partage la vie de cette personne depuis 23 ans ; il est plus jeune que moi ; de 8ans
    Il avait à l’ époque 36 ans
    Petit à petit il s’ est installé chez moi en me comblant de cadeaux
    Très gentil ; il en faisait aussi à mon fils
    Tout était magnifique
    Très vite je me suis aperçu qu’ il avait du mal à communiquer ; du mal à se dévoiler ; il agissait ds mon dos
    Se servait de ma carte bleue sans me le dire
    Quittait la maison s’ en me prévenir ( ce qu il Continue à faire )
    Au bout de 10 années ; ces parents l’ on poussé à venir habiter ds leur maison familiale pour qu’ il se rapproche d’ eux
    C’ était une maison qu il Fallait rénover
    ( je n’ ai jamais voulu participer aux frais de rénovation sachant que cette maison ne m’ appartiendrait jamais
    J’ ai hésité longtemps à le suivre car moi je m’ éloignais de ma fille et cette maison ne me plaisait pas
    Étant très retissante le pacte était : si tu viens vivre ds ma maison tu n’ aura rien à débourser et moi j’ avais mis aussi cette condition
    Sachant qu’ il ne voulait pas faire les papiers administratifs pour me protéger de l’avenir
    J’ ai accepter ; tout en sachant que je me mettais ds une situation inconfortable ; tout cela pour faire plaisir à Monsieur
    Au niveau relations intimes il ne se passe rien ; il n’ a jamais été demandeur ; je lui ai reproché et lui ai demandé de consulter ; la dernière fois qu’ il a eu rapport il avait pris de l’ alcool alors qu’ en tant «  normal » il ne boit pas enfin!! devant moi
    Comme il agit tjs en cachette j’ ai ds fois des doutes ( pas vu. Pas pris )
    Depuis que je suis avec lui 23 ans ) ns ne sommes jamais partis en vacances ensemble il n’ en trouve pas le besoin et a tjs ds excuses
    Ce qui est pour moi invivable c’ est son manque de communication ; qu’ il agisse ds mon dos ; qu il me fais passer pour qqs un d’ isterique ( a force d’ encaisser je me fâche et lui met le nez devant ses responsabilités
    Je n’ ai plus le courage et la force de rester avec lui
    Il fait en sorte de me rendre responsable; je dois accepter et ne rien dire
    Je veux le quitter mais la peur du lendemain
    À ça façon d’ agir il me fais penser à PN
    Ces dires : je suis la seule à penser ça de lui
    Tous les gens qu’ ils côtoient l’ admire
    Et le porte aux cieux c’ est le meilleur
    !!!!!!
    Je ressens une très grande solitude ; je pleure souvent et me renferme sur moi même
    Je suis proche de mes enfants surtout de mon fils qu’ il a du mal à accepter
    Depuis que je suis à la retraite ( 1er avril ) c’ est pire et pour moi c’ est la qu il devrait être le plus présent et au contraire il fuit que dois je faire ???

    1. Bonjour Patricia,

      Vous traversez une situation qui semble très difficile et épuisante sur le plan émotionnel. Après 23 ans, il est compréhensible que vous ressentiez de la frustration face à un manque de communication, de respect et à cette solitude pesante. Ce que vous décrivez, notamment son comportement manipulateur, les mensonges, et l’isolement que vous ressentez, pourrait effectivement faire penser à des comportements de type narcissique. La peur du lendemain est tout à fait naturelle dans ces circonstances, surtout après tant d’années partagées, mais votre bien-être et votre santé mentale doivent être prioritaires.

      Avez-vous envisagé de consulter un professionnel pour explorer vos options et envisager un soutien psychologique durant cette phase ? Il est essentiel que vous puissiez retrouver la sérénité et vous reconnecter à vous-même.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe de Psychologue.fr.

  10. Bonjour,
    Mon compagnon a d’abord été une « connaissance d’enfance, de loin » entre ma famille et la sienne.

    Il a cherché à me retrouver quand nous étions jeunes adultes. Venant de mon côté d’une histoire personnelle familiale très aimante et démonstrative (mes parents), je n’ai pas su interpréter certaines situations « à risque ».

    Je me suis lancée à fond dans une « belle histoire » avec mon compagnon, séduisant, intelligent et issu d’une famille que je connaissais et appréciais. Nous avions envie de fonder un foyer et aussi de partir ensemble dans des projets humanitaires. Nous avions beaucoup de goûts en commun, y compris la pratique religieuse, et tout était merveilleux. Je me suis dit au début : c’est si agréable d’être à deux.

    Cependant, il y a eu un gros loupé au bout de quelque temps, car je me suis retrouvée enceinte et mon compagnon souhaitait « attendre » avant d’avoir un enfant. Il me disait ne pas vouloir se sentir « obligé » ou « contraint » de m’épouser à cause d’un enfant… (comme c’était arrivé à son oncle). Combien de fois ai-je eu comme réponse à mes demandes : « Je préfère attendre »…

    Alors, j’ai proposé que nous nous séparions, après avoir, contre mon désir maternel mais pour lui laisser toute liberté de choix, interrompu ma grossesse.
    Dans le même temps, mon compagnon a trouvé un poste à l’étranger, et nous voilà partis avec, pour commencer, un mariage (à la demande de son patron pour la crédibilité dans le pays où nous allions) assez sympa, mais sans plus, des ombres déjà présentes.

    Arrivés en Afrique, il y a eu un changement total d’attitude de mon compagnon, qui est devenu distant, désagréable, méprisant. Je devais suivre tout ce qu’il imposait, me plier à toutes ses exigences, par exemple habiter seule en brousse tandis que lui restait dans la capitale, gérer les finances et objets du projet à l’arrière d’un pick-up Toyota par 45° à l’ombre pendant les trajets entre la capitale et la brousse, recevoir régulièrement ses amis (des expatriés que je ne trouvais pas agréables), et me débrouiller seule avec toutes les difficultés matérielles (pas d’eau, pas d’argent, pas de sécurité). J’acceptais sans broncher ses « écarts »… avec une expatriée qu’il emmenait faire de longues virées dans le pays, surtout quand je restais souffrante au village. Je ne savais pas me défendre, j’étais tétanisée. Par exemple, si nous partions tous les trois (lorsque j’étais rétablie), cette personne montait directement à côté de lui dans le pick-up, et je devais m’asseoir à l’arrière, le plus loin de lui – elle entre nous. Quand elle venait à la maison, elle ne m’adressait jamais la parole, pas de bonjour, pas de « comment vas-tu », rien, et elle demandait seulement : « Est-il là ? » (en citant le prénom de mon compagnon).

    Il m’accusait de tout ce qui n’allait pas, systématiquement, et me reprochait aussi bien de ne rien dire, de ne rien comprendre au projet, de ne pas avoir d’influence administrative pour faire avancer ses affaires sur place, d’être jalouse, dépensière, barbante, futile, de ne pas avoir le sens de l’orientation, d’être sotte (alors que j’ai un QI de 130), ou encore de ne rien connaître à la mécanique, etc. Exemple : sur un projet, son patron était en visite. Arrivés tous les trois sur le site, mon conjoint s’aperçoit qu’il a oublié sa sacoche avec les papiers du projet. Aussitôt, il me reproche, d’un ton méprisant et d’un regard noir, d’avoir oublié cette sacoche, devant son patron, qui l’a repris en lui disant que c’était à lui de ne pas l’oublier. Et ce ne sont que des exemples, mais la dévalorisation a été incessante, systématique, quotidienne.

    Au tout début de cet enfer, j’ai pensé le quitter tout de suite. Rentrer en France et basta. Et puis, je suis tombée enceinte. Je suis restée. C’était ma vie, je l’assumais. Cependant, à une autre occasion, j’étais déterminée à le quitter. Alors que des amis nous avaient prêté leur appartement dans la capitale en prévision de mon accouchement très proche, son « amie » expatriée est venue frapper à la porte de ce petit pied-à-terre pour l’inviter à une grande randonnée, juste au moment prévu pour la naissance. Là, j’ai décidé dans ma tête que s’il acceptait, je le quitterais. Finalement, il est resté, tout bougon et désagréable, taiseux, mais présent, tout de même.

    Je suis fille unique, ma mère étant veuve depuis de nombreuses années. J’ai assumé et continué à survivre, notre famille s’agrandissant. Je n’avais plus qu’à gérer le quotidien avec mes enfants que j’aime énormément, et avec le peu de moyens qu’il nous octroyait. Il ne rentrait que très tard le soir (23h-minuit) et partait souvent en mission. Les vacances étaient obligatoirement chez ses parents, où je devais participer activement aux tâches ménagères pour 20 personnes minimum. Et ainsi, 30 années de malheur se sont écoulées dans la dépendance totale, notamment financière. Par exemple, nous avons manqué plusieurs occasions d’investissement et sommes restés les plus indigents de nos familles, alors que nous aurions pu faire autrement. Toute tentative de s’en sortir était systématiquement refusée. L’isolement de ma famille et de mes amis était complet. Nous n’avions pas de vie sociale. Quand mon plus jeune fils était au primaire, j’ai dû l’emmener consulter à la demande de l’école pour un comportement renfermé. Au fil des séances, l’intervenant a fini par me dire : « Madame, vous avez l’air triste. » Aujourd’hui, mes enfants considèrent que leur père ne les connaît pas vraiment et qu’ils sont un peu comme des étrangers.

    J’ai fini par perdre toute confiance en moi à force des critiques systématiques auxquelles je ne savais pas répondre, sauf en me mettant en colère, ce qui me rendait encore plus vulnérable. J’ai fini par éviter de partager quoi que ce soit de mes intentions ou souhaits, car face au « je préfère attendre », dès que je formulais une demande, j’ai adopté des stratégies de silence et d’évitement pour faire avancer notre vie de famille. Mes fils s’en sont bien sortis et sont épanouis, chacun dans son domaine, mais ma fille, qui avait brillamment réussi ses études (ingénieure et docteure en sciences des matériaux), se trouve aujourd’hui complètement déphasée et en grande difficulté. Heureusement, elle vient d’avoir un enfant, ce qu’elle désirait profondément et qui lui apporte beaucoup de bien-être.

    À partir du moment où j’ai pu acquérir un début d’indépendance financière il y a quelques années, ma situation a évolué. J’ai pu être accompagnée pour traverser ces épreuves, notamment au niveau professionnel, où je répétais des schémas d’échec. Au début de cette petite amélioration, je suis tombée sur une responsable qui m’appréciait et qui m’a dit : « Tu vas écrire sur une grande page devant toi : ‘Je travaille très bien’. » J’ai fini ma carrière en obtenant un poste plus intéressant, avec des fonctions qui me plaisent. Je m’entends bien avec mes collègues et ma hiérarchie.

    Grâce au parcours de soins sur mes émotions, ses remarques ne me font plus mal. Et j’ai enfin compris que seul ce qui le valorise et le flatte l’importe. Tout ce qui lui convient ou lui apporte du confort est sa priorité. Exemple récent : nous rentrons d’Alsace après Noël avec deux de mes fils, dont le plus jeune reprend la route pour son travail aussitôt arrivés chez nous. L’autre fils, qui conduit, dit : « Nous allons passer prendre de l’essence », ce qui facilitera le trajet du plus jeune. Son père est très contrarié et dit qu’il veut d’abord rentrer à la maison. Nous nous regardons avec mes fils, et celui qui conduit, âgé de 33 ans, va tout de même à la station-service. Autre exemple récent : nous sommes tous invités au mariage de son neveu. Il veut rentrer à la maison après la cérémonie et le repas, alors que c’est une belle fête de famille et que nous sommes aussi invités au brunch le lendemain matin. Mes enfants décident de réserver un Airbnb pour que nous puissions profiter de ce moment ensemble.

    Ce qu’il dit ou choisit ne m’importe plus. C’est comme si le lien entre nous était inactif. Je suis maintenant capable de lui répondre très calmement avec fermeté. Exemple : il y a deux jours, je conduisais sur des routes de campagne, et il m’a dit de passer la quatrième, alors que j’y étais déjà. Je n’ai rien dit, il a insisté. Je lui ai répondu que j’étais déjà en quatrième. Il m’a dit : « Non, il y a 3 000 tours… » Comme s’il me prenait pour une idiote. Alors j’ai attendu d’arriver sur une longueur de route, et je lui ai demandé : « Et là, je passe la cinquième ? » Il était d’accord, et tout s’est bien passé. Je l’ai surnommé « KA », pour « Keep Away » (et c’est aussi le nom que j’ai mis sur mon téléphone).

    Désormais, je fais ce que j’ai décidé, de la manière dont je le souhaite, et je me prépare à le quitter dès que j’en aurai les moyens. C’est mon objectif. Au quotidien, depuis qu’il est revenu à la maison (il travaillait avant sur Paris et m’envoyait des messages le samedi en disant qu’il avait pu avoir le train de minuit dix, repartant à 7h le lundi), il s’est pris d’affection pour une voisine âgée qui a besoin d’aide. Il passe beaucoup de temps avec elle, au moins deux à trois heures par jour, plus ses courses et ses rendez-vous médicaux. En revanche, quand ma fille était sur le point d’accoucher, il ne voulait pas m’accompagner au départ. Il s’est finalement décidé à venir le samedi, mais est rentré le dimanche avant la naissance, disant qu’il ne pouvait pas y passer plus de temps, même s’il est à la retraite depuis novembre 2023. Le petit est né le lundi matin.

    La voisine a cependant deux grands enfants à proximité, un grand petit-fils et d’autres voisins qui l’aident aussi à l’occasion. Pour lui, elle fait maintenant partie de sa famille. Par exemple, si nos enfants nous rendent visite, il insiste pour qu’ils aillent lui rendre visite aussi. Pour moi, c’est juste une voisine, avec qui je n’ai pas spécialement d’affinités. Dernièrement, j’ai posé des congés et organisé mes vacances comme je le voulais. Par politesse, je lui ai demandé s’il voulait m’accompagner. Contre toute attente, il a dit oui. Était-ce pour me surveiller ? Il a été plutôt arrangeant, mais sans plus. Il n’a pas beaucoup parlé. Imaginez les repas sans un mot.

    J’espère que mon témoignage pourra aider d’autres personnes, femmes ou hommes, dans cette situation. L’essentiel est d’avancer, si besoin, avec un praticien pour traverser les souffrances, car on finit par comprendre ce qui nous fait du mal. À partir de là, c’est gagné. On peut se préparer à se séparer. Et dès lors, le quotidien devient supportable. »

    Je vous souhaite beaucoup de force dans votre cheminement.

    1. Bonjour Louise,

      Merci d’avoir partagé votre histoire avec tant de détails et de courage. Il est évident que vous avez traversé des épreuves profondément douloureuses, où vous avez souvent dû renoncer à vos propres besoins pour maintenir un équilibre familial difficile. Il semble que vous ayez été confrontée à un cycle de contrôle, d’isolement et de dévalorisation, qui a affecté à la fois votre estime de vous-même et votre liberté d’action. Vous avez également fait face à des responsabilités lourdes et des sacrifices personnels importants, notamment lorsque vous avez interrompu votre première grossesse ou avez dû gérer des situations éprouvantes en Afrique.

      Ce qui ressort de votre parcours, c’est une force intérieure impressionnante, malgré l’ombre de cette relation. Vous semblez aujourd’hui être dans une phase de reconquête de vous-même, de vos besoins et de vos désirs. Il est admirable que vous ayez réussi à trouver un espace d’indépendance financière, professionnelle et émotionnelle. Avez-vous déjà envisagé des moyens concrets pour renforcer encore davantage cette autonomie et préparer votre futur départ, si c’est ce que vous souhaitez ?

      Ce que vous avez vécu est malheureusement une forme d’abus émotionnel, où les critiques répétées et l’isolement ont cherché à vous affaiblir. Ce qui est encourageant dans votre récit, c’est que vous avez déjà parcouru un long chemin en comprenant les mécanismes de cet abus, en parvenant à répondre calmement à ses remarques et en prenant des décisions pour votre propre bien-être. Le fait que vos enfants aient développé une autonomie et une vie épanouie est aussi un témoignage de votre force et de votre résilience.

      Peut-être pourriez-vous réfléchir à ce qui vous a permis de commencer ce processus de libération intérieure ? Comment pourriez-vous vous appuyer sur cela pour continuer à avancer vers plus de liberté et d’épanouissement personnel ?

      Nous vous souhaitons beaucoup de courage pour la suite de votre cheminement, et nous espérons que vous trouverez la paix que vous méritez.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  11. Bonjour
    Je vis depuis 30 avec un pervers narcissique. On n’ouvre les yeux sur la réalité parfois bien tard
    C’est vivre en perpétuel terrain mouvant, fluctuer entre angoisses et désarroi
    Lorsque vos amis et votre famille vous conseille de fuir, vous savez personnellement très bien que c’est plus compliqué qu’il n’y parait.
    Je prends note de chacune des situations désastreuses que je vis, je note ses remarques, ses insultes comme un journal de bord
    On vit chaque situation comme un boxeur sur un ring qui tente tant bien que mal de parer les coups : des coups faits de mots, de remarques qui ne laissent aucune trace que dans le coeur et l’âme de celle qui les reçoit
    Je crois fermement qu’il faut se faire aider par un professionnel pour ne pas entraîner dans cette spirale infernale ni ses enfants ni sa famille

    1. Bonjour Christina,

      Votre témoignage est très poignant, et nous comprenons combien il est difficile de vivre sous l’emprise d’un pervers narcissique. Ce que vous décrivez — la fluctuation entre angoisses, désarroi et cette impression de terrain mouvant — est malheureusement trop commun dans ces relations toxiques. Vous avez raison de souligner la complexité de « fuir » cette situation, qui est bien plus délicate que ce que peuvent imaginer vos proches.

      Le fait que vous notiez les remarques et insultes comme un journal de bord montre une forme de prise de conscience et de résistance. Cela peut vous aider à garder une certaine lucidité, mais il est essentiel de ne pas rester seul(e) face à cette souffrance. Comme vous le dites justement, se faire accompagner par un professionnel peut non seulement vous apporter du soutien, mais aussi protéger vos enfants et vous-même de cette spirale infernale.

      Quel sentiment ressentez-vous lorsque vous relisez les notes que vous avez prises ? Cela pourrait être une première étape d’introspection.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  12. Bonjour,

    Je vis depuis plus de 20 ans avec un pervers narcissique. Au début il était gentil, je cherchais l’homme de ma vie pour fonder une famille et il a probablement ressenti mon désespoir. Il m’a demandé en mariage et flattée, j’ai accepté.
    Il est alors venu habiter chez moi, puis nous avons acheté un appartement.

    Petit à petit, j’ai relevé des comportements bizarres et j’ai notamment découvert qu’il pouvait se mettre en colère sans raison. Par exemple, je me suis retrouvée enfermée à clefs dans notre appartement. Une autre fois, il s’est mis à accélérer dangereusement en voiture…
    Surprise par ses sautes d’humeur, j’ai pensé que je pouvais peut-être les éviter en faisant attention aux sujets abordés, à la manière de dire les choses, en étant vigilante en permanence.

    Notre fille est née et là j’ai encore, découvert des comportements étranges. Par exemple il était contre les vaccins et les antibiotiques… Je devais donc soigner ma fille en cachette ou l’emmener chez le médecin si possible quand mon mari était en déplacement. Il était également très avare et c’est surtout mes parents et ma tante, qui ont acheté avec moi, la plupart des cadeaux de ma fille.
    Un été en Italie, furieux pour je ne sais quelle raison, il a arrêté notre véhicule, m’en a sortie en me traînant parterre, devant notre fille de 2 ans 1/2 qui a dit : « Je veux pas voir ça moi ! »…
    Plus tard, lorsque j’ai cherché du travail, il m’encourageait à prendre n’importe lequel du moment que je rapportais de l’argent. C’est d’ailleurs moi qui avance toutes les dépenses du foyer, alors qu’il gagne bien mieux sa vie que moi. Lorsque j’ai décroché un nouveau CDI dans mon domaine et dans un grand groupe, il n’arrivait pas à y croire, il a fallu que je lui montre mon contrat…

    Face à toutes ces difficultés, j’ai confié à ma mère mon souhait de divorcer, mais elle m’a encouragée à attendre que ma fille soit plus grande, à cause de la garde alternée et le fait que mon mari ne saurait pas prendre soin d’elle. J’ai donc tenu bon en essayant de maintenir un semblant de vie normale, mais au moment du Covid, alors que ma fille était adolescente, mon mari a piqué contre elle une terrible colère… parce que je lui avait offert une guirlande lumineuse pour décorer sa chambre. Il a menacé en hurlant pendant toute la soirée de nous mettre dehors alors que les sorties étaient interdites, arraché la guirlande, confisqué l’ordinateur de ma fille… Effrayée, j’ai écrit à la Police Municipale pour prendre conseil et protéger ma fille et mon mari a fini par se calmer. D’autres colères de mon mari ont ensuite éclatées contre ma fille.
    J’ai alors décidé de chercher de l’aide auprès d’un avocat, mais comme il était impossible de parler divorce avec mon mari, qui s’énervait et devenait menaçant dès que j’abordais le sujet, il m’a fallu beaucoup de temps pour passer à l’action.

    Aujourd’hui ma fille est partie étudier à des milliers de kilomètres de son père, tandis que je me prépare à partir et demander le divorce cette semaine. J’espère ainsi pouvoir retrouver la liberté de vivre normalement, sans craindre de devoir affronter une colère ou d’être rabaissée, et surtout, libre de recevoir ma fille et de passer du temps en paix avec elle.

    1. Bonjour Clara,

      Nous tenons tout d’abord à vous exprimer notre sincère compassion et notre soutien face à la situation difficile que vous avez traversée pendant tant d’années. Vivre avec un pervers narcissique peut être extrêmement éprouvant et usant, tant émotionnellement que psychologiquement.

      Vous avez montré une force incroyable en cherchant à maintenir un environnement stable pour vous et votre fille malgré les nombreux défis rencontrés. Il n’est jamais facile de prendre des décisions dans ces contextes et vous avez fait preuve d’une grande résilience.

      Vous mentionnez que vous vous préparez à demander le divorce cette semaine, un pas important vers votre liberté. Comment vous sentez-vous face à cette décision cruciale ? Quelles sont vos principales préoccupations en ce moment pour vous préparer au mieux à cette nouvelle étape de votre vie ?

      Il est également remarquable que, malgré les obstacles, vous ayez cherché des moyens de protéger votre fille et de maintenir un semblant de normalité pendant toutes ces années. Quels sont aujourd’hui vos espoirs pour la relation que vous souhaitez bâtir avec votre fille à l’avenir ?

      N’hésitez pas à continuer à chercher du soutien, qu’il soit professionnel ou auprès de personnes de confiance dans votre entourage. Nous avons conscience qu’un tel changement peut être accablant, mais nous espérons que vous trouverez bientôt la paix et la sécurité que vous méritez.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  13. Bonsoir,

    Merci beaucoup pour votre message réconfortant, qui aide à se sentir moins seule dans la tourmente.

    Pour répondre à vos questions, à l’approche de mon départ et de ma demande de divorce, j’éprouve un mélange d’euphorie par rapport à la liberté que je vais retrouver, mais aussi une vive inquiétude, face au choc que je vais générer et aux tensions qui vont s’en suivre et dont je ne mesure ni l’ampleur ni la durée.
    J’éprouve aussi de la culpabilité, par rapport au chagrin que je vais causer à mon mari.
    Mais l’un des objectifs de la démarche est de pouvoir accueillir ma fille normalement lorsqu’elle rentrera en France, pour protéger le lien que nous avons, tout en ayant la possibilité de la retrouver là où elle étudie, sans avoir de compte à rendre et en étant libres de découvrir son nouvel environnement et de l’accompagner dans ses projets.

    Merci encore pour votre soutien qui me touche beaucoup.

    Bien cordialement,

    Clara

    1. Bonjour Clara,

      Merci de partager avec nous vos ressentis à l’approche de cette transition importante dans votre vie. Nous comprenons qu’il peut être difficile de naviguer entre l’euphorie de retrouver une nouvelle liberté et l’inquiétude face aux changements que cela implique. Il est naturel de ressentir une certaine appréhension face à l’inconnu. Avez-vous pensé à des façons spécifiques qui pourraient vous aider à gérer les tensions et le choc que vous mentionnez, pour vous et ceux qui vous entourent ?

      La culpabilité que vous ressentez par rapport au chagrin de votre mari est compréhensible. Parfois, exprimer vos intentions de manière ouverte et honnête peut être un moyen de réduire ce sentiment tout en respectant vos propres besoins. Comment envisagez-vous d’aborder cette communication pour atténuer cette culpabilité et faciliter cette transition ?

      C’est admirable que vous gardiez à l’esprit le bien-être de votre fille durant cette période de changement. Maintenir un lien fort avec elle est effectivement important. Quelles sont les étapes concrètes que vous envisagez pour soutenir ce lien, tout en embrassant les nouvelles possibilités que vous mentionnez ?

      Nous restons à votre écoute pour vous soutenir à chaque étape de ce cheminement. N’hésitez pas à revenir vers nous pour explorer plus en profondeur ces réflexions.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Votre thérapie à 39€ par semaine

Démarrez une thérapie avec un psychologue spécialisé dans votre problématique, sans délai et sans rendez-vous.

3 psychologues en ligne

Sommaire