Avez-vous déjà eu l’impression que les autres ne vous donnaient pas assez d’amour ? Qu’au fond, personne ne s’intéressait vraiment à vous ? Que vous n’avez personne sur qui compter ? Il arrive que nous reprochions aux autres des carences qui se situent en fait à l’intérieur de nous. C’est le cas lorsque vous souffrez d’un manque affectif. Vous cherchez à l’extérieur, dans vos relations sociales et souvent, vos relations de couple, ce que vous devriez trouver à l’intérieur de vous-même.
Cette carence survient dès l’enfance : votre besoin de sécurité et d’attachement aux autres n’a pas été comblé. Résultat, vous traînez, comme un lourd boulet, cette insécurité en vous. Alors, comment reconnaître les signes d’un manque affectif ? Et surtout, comment le soigner ?
Qu’est-ce que le manque affectif ? (Définition)
Le manque affectif est une carence qui prend racine dès le plus jeune âge. Les besoins de sécurité d’attachement de l’enfant ne sont pas comblés, parfois par ignorance, parfois par maltraitance. Les conséquences de ce manque se répercutent tout au long de la vie, sous la forme de blessures émotionnelles (rejet, injustice…), et influencent ses comportements et ses réactions d’adulte. La personne va éprouver des difficultés à construire des relations saines et équilibrées.
Suis-je en dépendance affective ?
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Le schéma de manque affectif est un schéma primaire. Ces schémas, inscrits en nous dès notre enfance, sont responsables de nos croyances et de nos actions futures. C’est en tout cas ce que nous apprend la thérapie des schémas, fruit des recherches du psychologue Jeffrey Young. Partie intégrante des TCC (thérapies cognitives comportementales), son approche regroupe des techniques :
- Émotionnelles ;
- Cognitives ;
- Comportementales ;
- Interpersonnelles.
Ce type de thérapie remet les émotions au cœur de l’évaluation psychopathologique et du processus de changement entrepris. Lorsque vous souffrez d’un manque affectif, vous êtes dans l’incapacité réelle de créer des liens d’attachements fiables et stables. Cette carence peut mener à un désinvestissement des relations ou au contraire, vous plonger dans la dépendance affective de couple et les relations toxiques.
Pourquoi je ressens un manque affectif ?
Le manque affectif provient d’expériences vécues précocement dans la vie. Si vous souffrez d’un manque affectif, c’est que l’un de vos besoins fondamentaux n’a pas été rempli durant vos premières années de vie par l’une des figures d’attachement (comme un parent), volontairement ou non. En réponse, vous développez un schéma précoce inadapté.
Les origines du manque affectif se situent dans la structure familiale et dans l’environnement dans lequel l’enfant s’est construit. Cela peut être lié à une famille instable, voire maltraitante, mais aussi à la froideur d’un des parents, reproduisant souvent le schéma dans lequel lui a grandi. Des parents trop permissifs peuvent aussi créer une carence affective : l’enfant a pris l’habitude de demander constamment des preuves d’affection. La source peut aussi se situer dans une hypersensibilité. Certains comportements, sans être maltraitants, alimentent ce schéma.
Quelles sont les carences affectives ?
Toujours en s’appuyant sur la thérapie des schémas de Young, nous pouvons distinguer trois types de carences affectives :
- La carence d’affection ;
- La carence d’empathie ;
- La carence de protection.
Suis-je en dépendance affective ?
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Dans le cas de la carence d’affection, vous avez pu manquer de soutien affectif, d’attention ou de chaleur humaine, tout simplement. Pour la carence d’empathie, c’est une écoute attentive et le partage des sentiments qui a fait défaut. En cas de carence de protection, vous avez manqué d’une figure forte et fiable, présente pour vous guider et vous conseiller.
Comment savoir si on souffre d’un manque affectif ?
Pour reconnaître un manque affectif et encourager la prise de conscience, de nombreux signes peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Réfléchissez à vos relations amicales, familiales, amoureuses ou encore professionnelles : avez-vous souvent l’impression de ne pas intéresser les autres ? Est-ce que vous avez tendance à vous oublier, vous et vos besoins, dans vos relations ? Ce qui vous mène à un grand sentiment de vide et d’isolement, et peut déclencher des colères longtemps refoulées.
Votre expérience compte
Signe n° 1 : un fort sentiment de vide intérieur
Vide intérieur, spleen, solitude acérée : ce mal peut prendre de nombreux noms et différentes formes, mais il est toujours difficile à vivre. Comme si votre monde était recouvert d’une couche de gris triste et désagréable. Vous vous sentez bloqué dans vos maux, dans vos souffrances et le reste (activités, passions, travail, relations…) perd de son intérêt.
Plus rien ne vous anime réellement. Ce sentiment de vide peut même vous mener à des comportements addictifs. Pour le combler, vous pouvez notamment développer des troubles du comportement alimentaire, comme la boulimie ou l’hyperphagie. Tout, pour faire disparaître ce néant.
Signe n° 2 : l’impression constante de ne pas intéresser les autres
Nous retrouvons souvent les mêmes phrases chez les personnes éprouvées par un manque affectif :
- « Dans la plus grande partie de ma vie, je n’ai pas eu quelqu’un qui veuille vraiment être avec moi » ;
- « Je n’ai jamais eu quelqu’un qui m’écoute réellement et qui me comprenne » ;
- « Personne n’est vraiment sensible à mes besoins ».
Elles ont toutes la même croyance sous-jacente : « Je n’intéresse pas assez les autres, je suis insignifiant pour eux. » Cette croyance est si profondément ancrée dans le système de la personne en carence affective qu’elle cherche constamment, de façon inconsciente, à venir la confirmer.
Signe n° 3 : l’attente de voir ses besoins affectifs comblés par l’autre
Dans le cas d’une carence affective, l’être humain, qui a connu l’état de manque, est dans l’attente constante de voir l’autre combler ses besoins affectifs. Par conséquent, il vit souvent dans la déception, rien n’est jamais assez bien et le moindre comportement en désaccord avec ce besoin réactive sa douleur, comme du sel sur une plaie ouverte.
Suis-je en dépendance affective ?
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Les relations se retrouvent déséquilibrées. Le manque affectif est fréquemment lié à une peur de l’abandon (Vérifiez ici si vous en avez les signes) et peut mener à une dépendance affective difficile à vivre. La blessure est interne, même avec toute la volonté du monde, l’autre ne pourra pas venir stopper l’hémorragie, tant que la personne blessée n’aura pas identifié les origines du traumatisme et pris son courage à deux mains pour tenter de l’apaiser.
Signe n° 4 : l’oubli de ses propres besoins dans une relation
Parce que le monde n’est pas noir ou blanc, le manque affectif peut aussi conduire à l’oubli total de ses propres besoins dans une relation. Au fond, vous êtes convaincu que pour être enfin aimé à votre juste valeur, pour enfin réparer ce manque dont vous n’avez pas conscience, vous devez entièrement satisfaire l’autre, négligeant le fait que vous avez aussi des besoins, des attentes et des limites.
Mais cette situation peut s’avérer dangereuse pour vous et votre bien-être, surtout si vous êtes en couple avec un manipulateur narcissique.
Signe n° 5 : une tendance à la dépendance affective
Le trouble de la personnalité dépendante est souvent associé à la carence affective. Vous cherchez à combler le manque affectif en développant une véritable addiction à votre partenaire. Vous avez constamment besoin de sa présence, vous ne savez plus comment prendre une décision seul et d’ailleurs, l’idée d’être seul déclenche des sueurs froides.
Au fond, la relation de couple n’est là que pour soigner, illusoirement, vos angoisses. Sauf qu’il est impossible de construire une relation de couple saine dans ces conditions. La dépendance affective mène souvent à la fusion, à la soumission totale ou à son contraire, à l’entière domination de l’autre, ainsi qu’à la culpabilisation et au mensonge.
Signe n° 6 : une peur de l’abandon et de la solitude
Dans votre enfance ou dans votre adolescence, vous avez pu avoir le sentiment d’être abandonné par l’un de vos proches. Divorce des parents, rupture amicale ou amoureuse, perte brutale d’un être aimé : les causes sont multiples. Cette blessure d’abandon a généré une carence affective chez vous, qui se traduit par une peur intense de l’abandon, du départ d’autrui, de façon choisie ou non.
En réponse, vous cherchez à être constamment rassuré par la présence de l’autre. Vous voulez être certain qu’il sera toujours là, quoi qu’il arrive. Même au point d’accepter des personnalités toxiques dans votre vie.
Signe n° 7 : une perte d’autonomie dans le quotidien
Cette dépendance aux autres et à leur amour peut déclencher une perte d’autonomie. Vous estimez avoir constamment besoin d’eux et vous n’hésitez pas à faire appel à eux dès qu’une micro-difficulté (ou décision à prendre) se présente. Ainsi, vous vous rassurez constamment : vous pouvez compter sur eux, ils sont présents pour vous.
Selon la personnalité qui est face à vous, vous allez même créer, inconsciemment, un sentiment de responsabilité chez l’autre. Vous avez besoin de lui, ou d’elle, il ou elle doit être présent pour vous, ce qui peut entraîner un schéma de codépendance affective.
Signe n° 8 : le déni des sentiments dans les relations intimes
Parce que l’être humain ne réagit pas de façon identique devant chaque blessure ou schéma, le manque affectif peut au contraire vous amener à un véritable déni des sentiments dans les relations intimes. C’est simple, vous les laissez en dehors de la relation, agissant comme s’ils n’existaient pas.
Suis-je en dépendance affective ?
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Ce mécanisme de défense vous permet de maintenir un prétendu contrôle sur vos relations. Vous ne pouvez pas être blessé et ressentir à nouveau cette carence affective puisque vous ne ressentez rien. Ou tout du moins, vous vous convainquez, avec plus ou moins d’efficacité, que vous ne ressentez rien.
Signe n° 9 : un manque d’estime de soi
L’estime de soi est une construction intrapersonnelle, c’est-à-dire qu’elle se passe à l’intérieur de soi. En 1890, William James définissait l’estime de soi comme le produit d’une comparaison entre les caractéristiques perçues du soi et celles du soi idéal, c’est-à-dire les représentations de ce que la personne souhaiterait être. Mais c’est aussi une construction interpersonnelle, c’est-à-dire sociale, qui se fait en fonction des interactions, des opinions, des jugements d’autrui et de nos interprétations de ces derniers.
Lorsque votre besoin de sécurité d’attachement n’a pas été rempli dans votre enfance, pour raison X ou Y, vous vous êtes construit autour de ce manque. Ainsi, vous avez pu vous rendre responsable de cette carence et vous être convaincu que si vous avez vécu cette situation, c’est que vous n’étiez pas assez bien aux yeux de l’autre. Vous avez évalué votre propre valeur dans ce manque, ce qui vous a poussé à vous sous-estimer.
Signe n° 10 : une jalousie excessive
Combinez une faible estime de soi à une peur de l’abandon et à la crainte de ne pas être intéressant aux yeux des autres et vous obtenez un cocktail explosif de jalousie excessive voire pathologique. Au fond, souvent, l’autre n’est pas responsable de notre jalousie. Nous projetons nos angoisses, nos blessures et notre manque d’estime sur lui, alors que le problème vient de nous et aussi, de la dépendance affective associée.
Signe n° 11 : une colère refoulée
Comme une bombe à retardement, vous portez en vous une colère refoulée. Chaque geste qui ravive votre manque affectif, chaque parole, chaque journée passée avec ce vide intérieur vient s’ajouter à votre fardeau, jusqu’à ce que vous soyez prêt à imploser. Les autres sont souvent démunis face à vos colères, qu’ils n’ont pas vu venir car vous avez tendance à ne pas exprimer vos frustrations et attentes, par peur de déplaire.
Signe n° 12 : la répétition des relations toxiques
« Non, mais de toute façon, je suis comme ça, je ne sais pas voir les red flags », « Je n’attire que des relations toxiques, c’est comme ça » : avez-vous déjà pensé ou dit l’une de ces phrases ?
Si c’est le cas, vous souffrez peut-être d’un manque affectif. En effet, les personnes en carence affective sont plus à même de plonger dans les relations toxiques. Parce qu’elles cherchent à combler un vide, parce qu’elles n’ont pas conscience de leur valeur et parce qu’elles ne savent pas écouter ou exprimer leurs besoins… ce dont les manipulateurs et autres PN raffolent.
Quelles sont les conséquences d’une carence affective ?
Comme mécanisme de défense, l’être humain va développer trois types de comportement face à une carence affective : la soumission, l’évitement et la compensation. En véritable réflexe de survie, votre cerveau a appris à se protéger en adoptant une réponse qu’il considère comme sécuritaire et rassurante face à cette blessure profonde.
Conséquence n° 1 : la soumission
Le comportement de soumission permet une sorte de fuite face à la responsabilité de ses émotions, comme de celles des autres. Ainsi, la personne se laisse porter par la relation, sans prendre d’initiative. Il est même possible qu’elle jette son dévolu sur des partenaires amoureux froids, détachés et distants. C’est sa manière de gérer son schéma et de rester dans une sécurité relative. Toutefois, cette situation la fait souffrir et elle ressent fortement le manque affectif, sans forcément avoir mis les mots dessus.
Conséquence n° 2 : l’évitement
« Courage, fuyons » : ça pourrait être la devise du comportement d’évitement. Si elle n’est pas forcément intentionnelle, cette conduite permet à l’être humain de contourner la détresse ou la douleur, même si elle n’est que potentielle ou imaginée. Ainsi, la personne va lutter contre son manque affectif en s’isolant, en fuyant devant les relations ou en laissant les sentiments en dehors de celles-ci.
Conséquence n° 3 : la compensation
Aussi appelé comportement de contre-attaque, cette conduite vous pousse à compenser en demandant aux autres de combler vos besoins, de manière exagérée et irréaliste. Dans cette optique, la personne pourra être sujette aux crises de jalousie, ou a contrario, multiplier les partenaires pour se rassurer et tenter de combler le vide.
Comment faire pour combler un manque affectif ?
Vous avez sûrement l’impression qu’il est trop tard, que vous avez toujours été ainsi et que vous ne pourrez pas changer ou changer vos relations. Pourtant, il est possible de se sortir du manque affectif et de commencer à construire des relations saines et épanouissantes. Avec les autres, comme avec soi-même. Pour aller mieux, nous vous conseillons de :
- Reconnaître et accepter le manque affectif ;
- Apprendre à identifier et à accepter ses besoins ;
- Suivre une thérapie auprès d’un psychologue.
Reconnaître et accepter le manque d’affection
Pour soigner le passé, il faut parfois accepter de se replonger dedans pour comprendre les origines du manque affectif, mais aussi pour accepter ce qu’on a pu faire et être, en conséquence à cette carence. L’accompagnement thérapeutique peut vous aider à effectuer ce travail, en posant un cadre bienveillant pour revenir sur des événements traumatiques. L’objectif, c’est d’accepter et d’apaiser l’enfant que vous avez été, jusqu’à même développer de l’empathie pour lui. Il s’agit aussi d’accepter que votre souffrance était légitime. Par contre, elle n’a plus à régir votre vie aujourd’hui.
Suis-je en dépendance affective ?
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Oui, vous avez subi des relations toxiques, vous avez enduré beaucoup de souffrances pour essayer de combler le manque affectif. Vous avez fait ce que vous pouviez, avec les ressources dont vous disposiez. Aujourd’hui, vous allez créer un contexte de sécurité pour pouvoir vous soigner.
Apprendre à identifier et à accepter ses besoins
Le manque affectif vous a fait oublier vos besoins profonds, ne vous laissant vous concentrer que sur votre besoin d’affection et de réassurance. Dans l’espoir d’obtenir l’attention et l’affection d’autrui, vous vous êtes déconnecté de vous-même, vous reléguant au second plan. Aujourd’hui, vous ne connaissez pas vos besoins.
Il peut être intéressant d’effectuer un travail sur vos valeurs et vos limites. Qu’est-ce qui est important pour vous ? Quelles sont vos limites à ne pas franchir ? Parmi les besoins souvent négligés dans le cas d’un manque affectif, nous retrouvons le besoin d’écoute, le besoin d’empathie, le besoin d’affirmation de soi, le besoin de considération et le besoin de reconnaissance de votre valeur et de votre identité.
Suivre une thérapie pour en finir avec le trouble affectif
La carence affective est une plaie creusée en vous depuis votre enfance. Vous avez appris à fonctionner avec, d’une manière parfois autodestructrice, et vous avez construit tout un système de croyances autour de cette blessure. Vous avez passé des années à vous sentir vide, isolé, à croire que vous n’intéressiez personne, à penser aux autres avant de penser à vous, vous avez refoulé votre colère, vous n’avez pas su comment développer votre estime de soi. Les conséquences se répercutent encore sur votre vie d’adulte, sur vos relations et sur vos décisions. Mettre fin à ce cercle vicieux demande un réel travail d’introspection et d’acceptation.
Pour mieux vous comprendre, vous allez devoir faire un tour dans votre passé et dans des événements que vous avez parfois profondément enfouis. Vous faire accompagner par un psychologue, c’est vous donner l’opportunité d’aller mieux, d’apprendre à vous accepter et à vous aimer, pour pouvoir ensuite construire de belles relations. C’est comprendre et faire la paix avec vos comportements passés, avec ce que vous avez pu vous faire subir, à vous et aux autres. Séance après séance, vous pourrez déconstruire vos croyances limitantes pour les remplacer par des croyances aidantes. Afin que votre cercle vicieux se transforme en cercle vertueux.
Le manque affectif a pris racine en vous dès votre plus jeune âge. Ce que vous avez pu considérer comme faisant partie intégrante de votre personnalité peut en fait être lié à cette carence : sentiment de vide, manque d’estime de soi, jalousie ou encore colère refoulée. Cela a d’ailleurs pu vous mener tout droit dans des relations toxiques, quitte à y laisser des plumes.
Aujourd’hui, il est possible d’aller mieux, en prenant le temps nécessaire et en acceptant l’aide inéluctable. Au programme devant vous : acceptation de votre passé et reconnaissance de l’enfant que vous avez été, découverte de vos valeurs et vos besoins, vos vrais besoins, pas ceux liés à votre besoin de réassurance. En suivant une thérapie, vous saurez comment refermer la plaie béante laissée par votre manque affectif, pour enfin réussir à construire des relations saines et équilibrées, en amour, en famille comme en amitié.
Références
An Overview of the Schwartz Theory of Basic Values (2012), Shalom H. Schwartz
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10 témoignages
Merci beaucoup. :’)
Bonjour Harry,
Merci à vous pour votre message ! 😊
C’est toujours un plaisir de savoir que nos articles vous sont utiles. N’hésitez pas à revenir vers nous si vous avez d’autres questions ou besoins.
Prenez soin de vous,
L’équipe de Psychologue.fr
Parmi d’autres articles vus ailleurs sur ce sujet,, je trouve le votre plus dense, plus complet et néanmoins concis et de bon sens,, on comprends tout ça avec facilité ! merci…
Il n’y a aucun jugement négatif ou autre.. tout est exprimé avec la bonne distance,,,
Bien sur, on ne peut pas toujours être accompagné par un psy.. il y en a peu dans ma région, délais de prise en charge trop longs, etc.. et surtout il est tellement si » tard » pour changer de vie non ? il faut être réaliste, les événements sont si fortement ancrés en nous.. il faut aussi, que le » destin » nous apporte des rencontres et des événements pour nous aider aussi ? mais vous amenez des pistes et des solutions accessibles, et c’est optimiste et encourageant,,
Bonjour Bernard,
Merci beaucoup pour votre retour si positif, cela nous touche vraiment. Nous sommes ravis que notre article ait pu vous apporter des pistes et des solutions concrètes. Vous avez raison, il n’est pas toujours simple d’accéder à un psychologue, que ce soit à cause de la disponibilité ou des circonstances de vie. Et oui, changer profondément peut sembler difficile, surtout lorsque certains événements ont laissé des traces en nous.
Cependant, comme vous l’avez souligné, il n’est jamais « trop tard ». Parfois, de petites actions, des rencontres ou des événements peuvent ouvrir de nouvelles perspectives. L’important est de rester ouvert à ces opportunités et de continuer à avancer, même par petits pas. Nous espérons que les conseils partagés dans nos articles continueront de vous apporter des outils pour naviguer au mieux dans votre parcours.
Encore merci pour votre commentaire encourageant !
Bien à vous,
L’équipe de Psychologue.fr
Bonjour,
Petite question j’ai le conflit d’abandon, je suis avec un personne mais elle n’est pas trop affective. Je penses finalement le gérer et ou compenser… Mais se pourrait-il qu’en fait cela me génère au fond une carence affective et que cela puisse m’engendrer à la longue des troubles anxieux ?
Je vous remercie.
Aureolove
Bonjour Aureolove,
Merci pour votre question. Ce que vous décrivez est tout à fait compréhensible. Même si vous arrivez à gérer le manque d’affection, il est possible que, sur le long terme, cela crée un vide émotionnel et contribue à des troubles anxieux. Les besoins affectifs sont essentiels, et si ces besoins ne sont pas comblés, cela peut effectivement avoir un impact sur votre bien-être mental. Si vous sentez que cela vous pèse ou que des signes d’anxiété apparaissent, il pourrait être utile d’en parler à un professionnel.
Prenez soin de vous,
L’équipe de Psychologue.fr
Merci pour votre article, c’est fou de se reconnaitre dans quasiment chaque ligne, à la fois triste et à la fois se dire que l’on est pas seul à vivre cela aide un peu.
Cela fait deja plusieurs annees que je suis une therapie, des choses se sont ameliorees depuis mais parfois il s agit d un evenement pour avoir le sentiment de completement rechuter.
J’ai beaucoup de mal à pardonner à mes parents qui ont à mon sens un role principale dans ma souffrance
merci pour vos conseils
Bonjour Virginie,
Merci beaucoup pour votre commentaire et pour avoir partagé vos ressentis avec nous. Nous comprenons combien il peut être à la fois réconfortant et difficile de se reconnaître dans un article, tout en sachant que vous n’êtes pas seule dans cette situation. Votre volonté de poursuivre une thérapie depuis plusieurs années est en elle-même une preuve de votre courage et de votre détermination.
Il est tout à fait normal de ressentir des moments de rechute, surtout lorsque des événements déclencheurs surviennent. Avez-vous pu identifier des stratégies ou des ressources qui vous ont aidées à gérer ces moments dans le passé? Cela pourrait être un bon point de départ pour renforcer votre résilience.
En ce qui concerne le pardon envers vos parents, cette étape est souvent très complexe et personnelle. Pardonner ne signifie pas nécessairement oublier ou excuser, mais plutôt libérer la charge émotionnelle pour avancer plus sereinement. Quelles émotions ou pensées surgissent en vous lorsque vous pensez à la possibilité de pardonner? Parfois, explorer ces sentiments peut offrir un chemin vers la guérison.
Merci encore pour vos mots. Nous espérons que nos articles et nos services continuent de vous apporter le soutien dont vous avez besoin.
Prenez soin de vous,
L’équipe Psychologue.fr
Je me reconnais aussi dans ces écrits, cependant, je ressens un vide, je m’explique, je ne ressens pas le manque des gens qui m’entourent, de mes enfants, des personnes que je suis sensée aimer. Quel est le travail à faire pour ressentir de l’amour, pour effacer ce cœur de pierre que je me suis forgée.
Bonjour DUPAS,
Nous vous remercions d’avoir partagé vos ressentis avec nous. Il semble qu’un sentiment de vide vous laisse perplexe quant à vos relations personnelles. Vous vous demandez peut-être à quel moment vous avez arrêté de ressentir ce lien émotionnel avec vos proches. Nous vous encourageons à vous poser la question : Quelles expériences passées pourraient avoir contribué à cette carapace que vous mentionnez ?
Explorer ces réflexions peut souvent révéler des émotions cachées qui, une fois reconnues, peuvent ouvrir la voie à une transformation. Nous pouvons ensuite travailler ensemble pour identifier des stratégies qui vous permettront de vous reconnecter progressivement à vos émotions et à celles des autres.
Prenez soin de vous.
L’équipe Psychologue.fr