La blessure de rejet fait partie des cinq blessures émotionnelles. Si elle prend souvent racine durant l’enfance ou l’adolescence, elle impacte ensuite la vie de milliers d’adultes. Telle une plaie ouverte, elle influence de nombreux domaines de votre vie : estime de soi faible qui entraîne un besoin de perfection, anxiété sociale, difficulté à construire des relations amoureuses, amicales ou professionnelles saines et équilibrées, sentiment de solitude acéré.
Vivre avec cette blessure est un challenge quotidien, dans vos rapports aux autres comme dans le rapport à soi. Pour cicatriser, vous allez devoir faire la paix avec vous-même, pour enfin pouvoir vivre plus sereinement.
Qu’est-ce que la blessure de rejet ?
Popularisée par le best-seller de l’autrice Lise Bourbeau, spécialisée dans le développement personnel, a blessure de rejet est l’une des cinq blessures de l’âme, :
- La blessure du rejet ;
- La blessure de l’abandon (en lien avec la peur d’être abandonné) ;
- La blessure de l’humiliation ;
- La blessure de trahison ;
- La blessure de l’injustice.
Lise Bourbeau s’appuie notamment sur le travail du psychiatre américain John Pierrakos. Ces blessures émotionnelles seraient des failles intimes enfouies, à l’origine de nos maux présents.
La blessure de rejet, en définition
La blessure de rejet est décrite comme « relative au sentiment (fondé ou imaginaire) d’avoir été repoussé et non désiré par l’autre ». Elle va influencer tout le système de pensées d’une personne. Si on la pense corrélée à l’autre, elle est profondément liée à notre identité et à nos croyances.
Au quotidien, cette blessure peut être un véritable poison : désengagement social, peur de l’investissement ou à l’opposé, terrain fertile pour la dépendance affective, la sensation de non-appartenance et le besoin extrême de reconnaissance.
Les causes à l’origine de la blessure de rejet
Oscar Wilde nous disait : « L’émotion nous égare, c’est son principal mérite ! » Certes, mais jusqu’à un quel point ? Les émotions négatives engendrées par la blessure du rejet peuvent être une véritable plaie au quotidien. Mais alors, d’où vient la blessure de rejet ?
D’après une étude menée par l’Université Médicale du Michigan, notre cerveau traite le rejet social de la même manière qu’il gère la douleur physique. Nous pouvons l’expliquer d’une manière simple : pendant des millénaires, pour l’être humain, le rejet et l’exclusion sociale, hors du groupe, signifiait une mort probable. C’est pourquoi nous sommes sensibles au rejet. Certains plus que d’autres.
Cette blessure prend souvent place dans notre enfance. C’est à ce stade de développement que, baigné dans un environnement social, nous développons l’estime de soi. Pour d’autres, cette blessure va se créer pendant l’adolescence, période charnière de notre construction. Elle peut être liée à des carences affectives, à une recherche de perfection de la part des parents, créant un amour conditionné, comme à une rupture amicale ou encore à du harcèlement scolaire.
Quel est le masque de la blessure de rejet ?
Le masque social causé par la blessure de rejet nous permet de créer un mécanisme de défense pour éviter de ressentir cette blessure à nouveau. Dans le cas du rejet, il est parfois appelé le masque du fuyant. La personne fait le choix de fuir, de se désinvestir et de rejeter, pour ne pas avoir à risquer d’être elle-même rejetée. Dans des situations sociales, cela peut l’amener à être transparente : elle est là sans être là. Dur de créer du lien et d’être authentique quand on craint constamment d’être rejeté, de ne pas être apprécié et aimé.
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Comment reconnaître la blessure de rejet ?
Reconnaître une blessure de rejet peut prendre du temps. Lorsque vous regardez dans votre passé, vous n’identifiez pas forcément un moment clé ou une situation qui aurait pu créer cette blessure. Pourtant, il est possible que vous souffriez d’une blessure de rejet. Certains signes peuvent vous mettre la puce à l’oreille : une estime de soi faible ou inexistante ; des comportements évitants ; de l’anxiété sociale ; un sentiment de solitude et d’isolement ; une susceptibilité handicapante ; de l’immaturité affective ; la recherche de la perfection ; de l’agressivité mal contrôlée ou encore des symptômes dépressifs.
Signe n° 1 : une faible estime de soi
En quelques mots, l’estime de soi désigne le jugement ou l’évaluation qu’une personne a de sa propre valeur. Lorsqu’une personne souffre d’une blessure de rejet, son image d’elle-même et la valeur qu’elle s’accorde sont fortement impactées : si elle a été rejetée, c’est qu’elle n’était pas assez bien, pas suffisante. Elle va traquer le moindre de ses défauts pour justifier les expériences du rejet, négligeant l’influence de l’environnement extérieur.
Cette distorsion de l’image de soi est propice à se remettre en cause quotidiennement, entretenant cette spirale négative d’auto-critiques et d’auto-sabotage. Chaque nouveau rejet a l’effet piquant du sel sur une plaie ouverte. Il vient renforcer le système de croyance de la personne souffrant de mésestime de soi : « De toute façon, je ne suis pas quelqu’un que l’on peut aimer. »
Signe n° 2 : les comportements évitants
L’Académie de Médecine définit les comportements évitants comme la volonté « d’éviter la confrontation avec l’objet, la situation, la personne ou l’animal phobogène, car la simple anticipation déclenche une réaction anxieuse importante. » Dans le cas d’une blessure de rejet, la personne va chercher à se protéger et va enclencher un mécanisme de défense : pour ne pas être rejetée, elle s’interdit de s’attacher à autrui, parfois inconsciemment, et de s’investir dans ses relations, amoureuses ou amicales. C’est un moyen de fuite.
Elle impose aux autres une distance de sécurité, sans prendre en compte ses besoins émotionnels et affectifs. Ainsi, elle entretient le même schéma et renforce ses croyances. En effet, cette distance de simili-sécurité rend ses relations souvent décevantes et inabouties, accentuant sa croyance qu’elle ne mérite pas d’être aimée. Évidemment, cela contribue de mettre à mal la faible estime que la personne se porte. En d’autres mots, en anticipant le risque de rejet, la personne préfère s’auto-saboter que de revivre cette douleur.
Signe n° 3 : l’anxiété sociale
L’anxiété sociale fait partie des troubles anxieux. Cette peur est associée à certaines activités sociales ou à des situations de performances où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres. Forcément, la crainte constante d’être rejeté rend les relations sociales compliquées. Si tout le monde ressent un jour du stress à l’idée de parler en public ou de rencontrer de nouvelles personnes, par exemple, l’anxiété sociale est considérée comme anormale lorsqu’elle est excessive, persistante et injustifiée.
Pour chaque situation et chaque événement, la personne va imaginer et anticiper le rejet. Or, le cerveau humain ne fait pas la différence entre une situation imaginée et une situation réelle. Rappelons qu’en plus, il traite le rejet comme il traite une douleur physique. Dans le cas de la blessure de rejet, chaque événement social est donc source de stress et de peine, avant même qu’il ait eu lieu.
Signe n° 4 : un sentiment de solitude
« Personne ne se soucie de moi », « Je n’intéresse personne » ou encore « De toute façon, je mérite d’être seul(e) » : avez-vous déjà eu ces pensées ? La blessure de rejet est très souvent accompagnée d’un grand sentiment de solitude.
Cet isolement peut sembler subi, pourtant il est généralement provoqué par le manque d’estime de soi, les comportements évitants et l’anxiété sociale, qui poussent à se mettre en retrait socialement pour se protéger. Cette solitude engendre un manque affectif. Cette carence se traduit par une douloureuse sensation de vide intérieur. Dans certains cas, elle peut mener aux conduites addictives et engendrer une dépendance affective, incompatible avec une relation de couple saine et équilibrée.
Signe n° 5 : une susceptibilité développée
La susceptibilité est parfois décrite comme de l’hypersensibilité. Si vous souffrez d’une blessure de rejet, il y a fort à parier que vous êtes particulièrement sensible aux paroles et aux actes de votre entourage à votre encontre. D’ailleurs, on dit de vous que vous vous vexez facilement. Sauf qu’il y a une autre réalité derrière cette susceptibilité à fleur de peau.
Si vous interprétez de travers les propos des autres sur vous, c’est que vous voulez constamment savoir si vous êtes attaqué, de manière directe ou indirecte. Vous recherchez tous les signes d’un potentiel rejet afin de vous rassurer, ce qui ne fonctionne pas vraiment. Malheureusement, cette facilité à prendre mal les dires des autres est renforcée par vos propres croyances sur votre personne, mais aussi par votre anxiété sociale.
Votre représentation erronée de vous-même fait que tout vous semble être une attaque personnelle. Ce comportement peut être difficile à vivre pour votre entourage, qui marche tout le temps sur des œufs, de peur de dire la mauvaise chose. À terme, cette attitude risque de fatiguer vos proches et regrettablement vous conduire à l’isolement, renfonçant votre sentiment de solitude… et de rejet.
Signe n° 6 : une tendance à l’immaturité affective
Votre peur profonde du rejet peut créer une immaturité affective. Mais, qu’est-ce que l’immaturité affective ? Quand le comportement d’une personne est considéré comme enfantin et inapproprié pour son âge, on la considère comme immature émotionnellement. C’est aussi le cas quand elle refuse sa propre responsabilité émotionnelle, c’est-à-dire qu’elle refuse d’accepter qu’elle est responsable de ce qu’elle ressent. Elle n’a pas non plus entièrement conscience que ses émotions, et surtout sa propre gestion des émotions, impactent les autres.
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Dans cette immaturité peut prendre place un trouble de la personnalité dépendante, qui mène à la dépendance affective. La cinquième édition du Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM-5) précise que ce trouble se caractérise par un besoin excessif et omniprésent d’être pris en charge par l’autre, ce qui conduit à des comportements de soumission et d’attachement.
Une personne en situation de dépendance affective ne sait pas vivre par et pour elle-même. Tout repose sur le ou la partenaire : sa personnalité, son quotidien, ses projets futurs… Terrifiée à l’idée de perdre l’être aimé, elle recherche à chaque instant l’approbation de l’autre, oubliant totalement ses propres besoins. Il est difficile, voire impossible, de construire une relation amoureuse saine et équilibrée dans ces conditions. C’est même la porte ouverte à une relation toxique.
Signe n° 7 : une attitude perfectionniste
La faible estime de soi, combinée à la peur constante d’être rejeté, poussent la personne à rechercher la perfection dans tout ce qu’elle accomplit. Ainsi, elle pense pouvoir obtenir l’amour et l’affection de l’autre, en évitant ce qu’elle redoute le plus : le rejet. Rechercher la perfection calme également l’anxiété chronique liée à la blessure du rejet. C’est un moyen pour vous de garder le contrôle, d’ériger un bouclier protecteur.
Dans les relations humaines, cette perfection vous pousse à toujours répondre au besoin des autres, au détriment des vôtres. Au travail, cette attitude mène fréquemment au burn-out : vous estimez devoir en faire toujours plus, toujours mieux. En plus d’être épuisante, cette quête de perfection, déclenchée par le manque de confiance en soi, est vaine : l’être humain est par définition complexe et imparfait.
Signe n° 8 : une agressivité accrue
Entre l’épuisement provoqué par cette attitude perfectionniste, la mauvaise image de soi et l’hypersensibilité aux potentielles agressions extérieures, pas étonnant que vous puissiez être facilement irrité. Votre interprétation négative des paroles et des actes d’autrui favorise le sentiment d’agression. Forcément, en réponse, vous devenez agressif. Après tout, ne dit-on pas que la meilleure défense, c’est l’attaque ?
De plus, c’est une manière pour vous de tenir l’autre à distance et de provoquer ce qui vous semble inévitable : la rupture amoureuse, amicale ou professionnelle. Votre mauvaise image de vous vous pousse à croire que de toute façon, vous ne pouvez pas être aimé. Au fond, vous essayez de coller à ce que vous pensez de vous. Vous laissez vos croyances conditionnées votre attitude au quotidien.
Enfin, vous vous oubliez constamment et refoulez complètement vos émotions, jusqu’à imploser de ce trop-plein. D’ailleurs, vos colères sont souvent soudaines et inattendues pour vos proches.
Signe n° 9 : des symptômes dépressifs
La blessure de rejet et sa non-reconnaissance peuvent mener à la dépression. Si c’est le cas, vous vous reconnaîtrez probablement dans plusieurs de ces symptômes dépressifs :
- Vous vous sentez triste et sans espoir sur de longues périodes ;
- Vous perdez de l’intérêt pour vos loisirs habituels ;
- Vous dormez mal ou peu ;
- Vous avez pris ou perdu du poids, sans changement dans votre hygiène de vie ;
- Vous avez des difficultés à vous concentrer ;
- Vous avez l’impression d’être inutile ;
- Vous êtes de plus en plus pessimiste.
Comment soigner et guérir de la blessure de rejet ?
Soigner une blessure de rejet est un travail de longue haleine. L’apaisement de cette blessure va vous demander un réel travail d’introspection. Toutefois, il est possible d’aller mieux, de faire la paix avec vous comme avec les autres, notamment grâce à ces trois étapes :
- Identifier et accepter votre blessure émotionnelle ;
- Apprendre à vous connecter à votre corps ;
- Suivre une thérapie.
Il est possible de guérir d’une blessure de rejet, même quand celle-ci semble si profonde que vous avez l’impression que vous êtes ainsi depuis toujours et que vous ne pourrez jamais changer, et surtout pas à votre âge. Que vous souffriez d’une blessure émotionnelle depuis 10, 20 ou 30 ans, vous pouvez guérir. Évidemment, on ne soigne pas cette blessure comme on soignerait un rhume.
Il n’y a pas de pilule magique pour miraculeusement un jour commencer à s’accepter, à s’aimer et à s’écouter. Le sommet de la montagne peut paraître trop haut pour être atteint. Pourtant, en faisant le premier pas dès aujourd’hui, même s’il vous paraît ridiculement petit, vous vous mettez en mouvement, pour avancer vers une version de vous plus apaisée et plus épanouie.
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Solution n° 1 : identifier et accepter sa blessure émotionnelle
La première étape pour guérir d’une blessure de rejet, c’est d’identifier son origine : d’où vient votre plaie ? Il existe des dizaines de raisons :
- De la maltraitance durant votre enfance ou votre adolescence ;
- Un dénigrement constant de la part de votre entourage ;
- Un manque d’amour et d’attention de vos parents ;
- Une trop grande exigence de leur part ;
- Une famille non-communicante ;
- Une rupture amoureuse ou amicale brutale ;
- Un manque de reconnaissance de vos émotions et de vos ressentis dès votre enfance.
L’événement peut vous sembler minime ou futile. Pourtant, il vous a impacté plus que vous n’auriez aimé. Acceptez que vous avez le droit de ressentir ce que vous ressentez. Acceptez que cette blessure vous ait fait souffrir, vous fait encore souffrir et qu’il est temps de l’aider à cicatriser. Il est possible que vous éprouviez une forte culpabilité : vous avez l’impression d’avoir perdu du temps, enfermé dans votre ressentiment, vous regrettez certaines paroles ou actions de votre passé, vous avez honte d’avoir pu blesser d’autres personnes. Dans ce cas, apprenez à être votre propre ami.
Solution n° 2 : apprendre à se connecter à son corps pour apaiser la blessure de rejet
Notre société occidentale tend à séparer le corps et l’esprit, le physique et le psychique. Pourtant, notre corps est intimement lié à nos émotions, et surtout à notre gestion de ces dernières. Alors, comment se (re)connecter à son corps ? Comment mieux gérer vos émotions, votre susceptibilité, votre colère et votre estime grâce à votre physique ?
Quand vous ressentez une émotion, positive ou négative, analyser ce qui se passe à l’intérieur de vous. Faites un rapide scan corporel, de bas en haut ou de haut en bas, pour comprendre comment vos émotions agissent sur votre organisme. Concentrez-vous sur votre respiration : inspirez cinq secondes, bloquez l’air cinq secondes et expirez cinq secondes. Recommencez autant de fois que nécessaire. Lorsque vous sentez que vous êtes à deux doigts de vous laisser envahir par une émotion négative, portez votre attention sur l’air frais qui rentre par votre nez. Imaginez son chemin jusqu’à vos poumons. Sentez comme il ressort par votre bouche, soudainement devenu chaud.
Le sport peut également être une très belle opportunité de vous connecter à votre corps. Vous apprendrez à l’utiliser d’une certaine façon, dans un certain but. Vous verrez les progrès au fil des semaines, des mois et des années. Petit à petit, vous prendrez confiance dans vos capacités physiques. Cela va améliorer votre confiance en vous et petit à petit, pierre après pierre, contribuer à une meilleure estime de vous. Vous êtes capable de faire des choses. De plus, le sport vous permet de lutter contre le stress généré par l’anxiété sociale, par le besoin de perfection ou par le sentiment de solitude. À condition d’accepter de lâcher prise. Rechercher la performance pourquoi pas, mais sans vous oublier au passage.
Solution n° 3 : suivre une thérapie pour se libérer de la blessure du rejet
La blessure de rejet a profondément endommagé l’image que vous avez de vous comme votre rapport aux autres. Ancrée en vous depuis longtemps, parfois depuis vos premiers mois de vie, c’est tout votre monde qui est marqué par cette blessure émotionnelle.
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Il est impossible de refermer cette plaie ouverte du jour au lendemain, parce qu’on l’a décidé. Cette attitude tend d’ailleurs à nous pousser à refouler encore plus nos émotions et notre vécu. Vous avez souffert, vous souffrez encore et la guérison va demander du temps. Certains diront que c’est le chemin d’une vie : apprendre à s’accepter, à accepter ce que l’on a été et ce que l’on sera, dans un futur plus ou moins proche.
Pour vous aider à aller mieux, pour avoir les clés pour vous comprendre et vous accepter, il est essentiel de vous faire accompagner par un professionnel. Suivre une thérapie auprès d’un psychologue, c’est vous donner l’occasion de comprendre les origines de votre blessure, pour pouvoir faire la paix avec vos comportements passés et présents. Vous pourrez également travailler ensemble sur votre rapport aux autres, pour savoir comment construire des relations sereines et épanouissantes.
La blessure de rejet se dévoile au travers de 9 signes : une estime de soi faible voire inexistante, des comportements évitants, de l’anxiété sociale, un sentiment de solitude et d’isolement, une susceptibilité handicapante, de l’immaturité affective, la recherche de la perfection, de l’agressivité mal contrôlée et des symptômes dépressifs : la blessure de rejet a profondément impacté votre vie, vos ressentis et vos relations sociales.
Elle vous a poussé à adopter un masque social, pour vous protéger, mais aussi parce que vous pensiez que c’était la seule solution pour être reconnu, apprécié et aimé. En amour ou au travail, cette blessure a été la cause de nombreuses angoisses et peines. Reconnaître les signes de cette blessure, c’est le premier pas pour avancer et guérir.
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