Mike Tyson, Simone Biles, Dwayne Johnson ou encore Jim Carrey : autant de personnalités à l’apparence forte et inébranlable, et pourtant toutes ont un point commun, elles ont traversé une dépression à un moment de leur vie. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 280 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression, faisant de ce trouble l’une des principales causes d’incapacité aujourd’hui. Pourtant, la pression du regard des autres reste tenace, et beaucoup hésitent encore à consulter.
Peur d’être jugé(e), de mal choisir son accompagnement, ou pire encore, la tendance à se dire que “tout finira bien par passer”. Les raisons de cette inhibition sont multiples, mais elles ont toutes un effet commun dommageable : retarder la prise en charge.
Cette confusion, qui n’épargne pas toujours les professionnels de santé, alimente une question récurrente : faut-il aller voir un psychologue ou un psychiatre pour sortir de la dépression ?
Cette interrogation met en lumière un manque persistant d’informations sur ce sujet étant donné que, derrière ces deux titres se cachent des formations, des approches et des missions différentes, souvent mal comprises du grand public.
Cet article vise donc à remettre les choses en ordre, en rappelant le rôle respectif du psychologue et du psychiatre, et la manière dont ils peuvent agir ensemble sur la dépression. Car sortir de la dépression ne relève pas de la magie, mais d’un processus conscient et progressif : comprendre sa situation, s’engager dans un suivi adapté et trouver le bon accompagnement pour retrouver le goût de la vie.
Comprendre la dépression avant de choisir
La dépression est une maladie
« Il faut un peu de courage pour arrêter d’être triste », « Allez, lève-toi, souris, ça ira mieux », « Prends des vacances, ça te fera du bien ».
Ces phrases, parfois dites avec bienveillance, relèvent en réalité d’un ensemble d’injonctions que l’on appelle aussi drivers. Elles sont contraignantes, car elles n’abordent pas la cause réelle de la dépression et traduisent un jugement sur ses conséquences. Autrement dit, elles nient la souffrance en la réduisant à un manque de volonté.
Pourtant, comme le rappelle l’Assurance Maladie, la dépression ne se résume pas à une simple tristesse passagère : il s’agit d’une véritable maladie psychique. Elle se caractérise par des perturbations de l’humeur (tristesse, perte de plaisir, fatigue émotionnelle) et s’accompagne souvent d’une vision pessimiste du monde et de soi-même.
Un épisode dépressif dure généralement plus de deux semaines et a des répercussions profondes sur la vie quotidienne : troubles du sommeil, perte d’appétit, baisse du désir sexuel, difficultés de concentration et isolement social.
Le quotidien s’en trouve profondément bouleversé, et la seule volonté ne suffit pas à s’en sortir. C’est pourquoi la dépression nécessite une prise en charge adaptée, afin d’éviter qu’elle ne se complique ou ne devienne chronique.
Les différents facteurs qui causent la dépression
D’un point de vue clinique, la dépression ne découle jamais d’une seule cause, mais d’un ensemble de facteurs qui s’influencent mutuellement.
On distingue généralement les facteurs biologiques et les facteurs psychologiques, dont l’impact varie selon l’histoire personnelle, la sensibilité et le contexte de vie de chacun.
Parmi les facteurs biologiques susceptibles de contribuer à la dépression, on retrouve :
- les gènes,
- les hormones
- et les neurotransmetteurs.
Les gènes
Il n’est pas rare de constater que plusieurs membres d’une même famille soient touchés par la dépression. Cette observation suggère qu’il existe une composante génétique, certaines personnes héritant de gènes qui peuvent les rendre plus vulnérables à ce trouble.
Cependant, hériter d’une prédisposition ne signifie pas être condamné à développer la maladie. Beaucoup de personnes présentant cette vulnérabilité ne connaîtront jamais d’épisode dépressif, notamment grâce à des facteurs extérieurs tels qu’un environnement stable ou un bon soutien social.
Les hormones
Selon une synthèse de l’INSERM (2017), plusieurs zones du cerveau, notamment l’hippocampe, l’amygdale et le cortex préfrontal, présentent une activité altérée chez les personnes dépressives. Ces modifications sont associées à une dérégulation du système hormonal du stress, en particulier du cortisol. Ces variations peuvent entraîner une surproduction ou une sous-production de certaines hormones, ce qui expliquerait des symptômes tels que la fatigue chronique, les troubles du sommeil ou la perte d’énergie.
Dans ces situations, les traitements antidépresseurs peuvent aider à rétablir l’équilibre neurochimique et hormonal, favorisant ainsi une amélioration durable de l’humeur et du fonctionnement cérébral.
Les neurotransmetteurs.
Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques qui permettent aux neurones du cerveau de communiquer entre eux. Lors d’un épisode dépressif, il est souvent observé une baisse d’activité au sein de certains réseaux de neurotransmetteurs, ce qui perturbe des régions cérébrales impliquées dans des fonctions comme le sommeil, le désir sexuel et, bien sûr, la régulation de l’humeur. Cette diminution des neurotransmetteurs réduit les échanges entre les neurones et pourrait expliquer plusieurs symptômes caractéristiques de la dépression, notamment la fatigue, la perte d’intérêt et les troubles du sommeil.
Vous l’aurez compris, on ne “choisit” pas d’être dépressif. C’est une maladie sournoise qui s’installe en douceur et qui peut toucher tout individu quelle que soit sa force mentale ou sa situation de vie.
Identifier les différents degrés de dépression
Tous les épisodes dépressifs ne se ressemblent pas. Les spécialistes distinguent plusieurs degrés d’intensité, qui orientent directement la prise en charge.
- La dépression légère à modérée La personne parvient encore à assurer sa vie sociale ou professionnelle, mais au prix d’un effort constant. Dans ces situations, une psychothérapie, notamment les thérapies cognitives et comportementales (TCC), représente généralement le premier levier d’amélioration.
- La dépression sévère, quant à elle, se caractérise par une perte d’autonomie, une grande difficulté à gérer le quotidien et parfois l’apparition d’idées suicidaires. Dans ce cas, le soutien psychothérapeutique seul ne suffit plus : une intervention médicale, incluant si nécessaire un traitement antidépresseur, devient essentielle pour stabiliser la situation.
Comprendre ces différents niveaux est important, car le choix entre psychologue et psychiatre dépend surtout de la gravité du trouble. Le psychologue aide à se reconstruire sur le plan émotionnel, tandis que le psychiatre s’occupe de stabiliser l’état de santé grâce à une approche médicale.
Ces deux professionnels n’ont pas le même rôle, mais leurs démarches se complètent souvent pour atteindre un même objectif : retrouver un équilibre.

Psychologue ou psychiatre : quelles différences ?
Formation et statut
C’est souvent là que la confusion commence. Le psychologue et le psychiatre travaillent tous deux sur la santé mentale, mais leurs parcours et leurs compétences relèvent de deux univers bien distincts.
- Le psychologue clinicien suit une formation universitaire de cinq années (Bac +5), sanctionnée par un Master 2 en psychologie. Il n’est pas médecin : son domaine est celui du mental, du comportement et des émotions, qu’il aborde à travers la parole et des méthodes thérapeutiques validées scientifiquement. Son exercice est encadré par le titre de psychologue, protégé par la loi depuis 1985, et par la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP).
- Le psychiatre est un médecin spécialiste de la santé mentale. Après environ dix années d’études (doctorat en médecine et diplôme de spécialisation en psychiatrie), il est habilité à poser un diagnostic, prescrire des traitements comme les antidépresseurs ou les anxiolytiques, et délivrer des arrêts de travail si nécessaire. Membre de l’Ordre des médecins, il fait partie intégrante du parcours de soins remboursé par la Sécurité sociale.
En résumé, le psychologue analyse et accompagne, tandis que le psychiatre diagnostique et soigne sur le plan médical. Deux approches différentes, mais complémentaires, qui répondent chacune à un aspect du même trouble.
Méthodes de travail
Le psychologue aide à comprendre ses émotions, ses pensées et ses comportements grâce à la psychothérapie. Il existe plusieurs approches reconnues par la recherche :
- la psychothérapie de soutien ;
- les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) ;
- les psychothérapies psychodynamiques ou d’inspiration analytique ;
- les thérapies systémiques.
Le psychologue choisit sa méthode selon la personnalité du patient et le type de dépression. Il travaille surtout par la parole, l’écoute, l’observation et des exercices concrets pour aider à avancer.
Le psychiatre agit dans une approche médicale. Il évalue les symptômes physiques et psychiques, cherche d’éventuelles causes biologiques comme un trouble hormonal ou une carence, et peut prescrire un traitement si nécessaire. Il coordonne aussi le suivi avec d’autres professionnels de santé et peut proposer une hospitalisation en cas de dépression sévère.
Contrairement aux idées reçues, le psychiatre ne fait pas qu’ordonner des médicaments : beaucoup proposent aussi des psychothérapies, tout en gardant une approche médicale.
Psychologue et psychiatre peuvent travailler ensemble : l’un aide à retrouver un équilibre intérieur, l’autre veille à la stabilité du corps et du mental. Ensemble, leurs approches donnent souvent de meilleurs résultats.
Coût et remboursement
C’est un critère souvent déterminant dans le choix du professionnel.
- Psychologue :
 - Tarif moyen : entre 50 et 80 euros la séance.
 
- Non remboursé par la Sécurité sociale, sauf dans le cadre du dispositif « Mon Psy » lancé en 2022 (jusqu’à 8 séances partiellement prises en charge sur prescription médicale).
 
- Certaines mutuelles prennent en charge tout ou partie du coût.
 
- Tarif moyen : entre 50 et 80 euros la séance.
- Psychiatre :
 - Tarif secteur 1 : environ 46 euros la consultation, remboursée à 70 % par l’Assurance maladie, le reste étant souvent couvert par la complémentaire santé.
 
- Secteur 2 (honoraires libres) : entre 60 et 120 euros, avec un remboursement partiel selon la mutuelle.
 
- Le remboursement est meilleur si la consultation passe par le médecin traitant dans le cadre du parcours de soins.
 
- Tarif secteur 1 : environ 46 euros la consultation, remboursée à 70 % par l’Assurance maladie, le reste étant souvent couvert par la complémentaire santé.
| Critère | Psychologue | Psychiatre | 
| Formation | Bac +5 (Psychologie clinique) | Bac +10 (Médecine + DES Psychiatrie) | 
| Prescription médicamenteuse | Non | Oui | 
| Arrêt de travail | Non | Oui | 
| Type d’approche | Thérapeutique et comportementale | Médicale et pharmacologique | 
| Tarif moyen | 50–80 € / séance | 46–120 € / consultation | 
| Remboursement | Limité / via « Mon Psy » | 70 % (secteur 1) | 
| Encadrement professionnel | FFPP | Ordre des médecins | 

Quelle approche est la plus efficace contre la dépression ?
Ce que disent les études scientifiques
D’après les études disponibles, il n’existe pas une seule méthode efficace pour tout le monde. Les résultats varient selon la gravité de la dépression, le profil du patient et la relation avec le thérapeute. Cependant, les recherches, comme la Cochrane Review, montrent que combiner une psychothérapie et un traitement médicamenteux donne en général de meilleurs résultats, avec une amélioration plus rapide et plus durable.
Pour les dépressions légères à modérées, les psychothérapies seules, comme les TCC , donnent des résultats similaires aux médicaments sur le long terme, mais avec moins d’effets secondaires. Selon l’INSERM 2017, les TCC réduisent aussi le risque de rechute d’environ 40 %, un atout important pour les personnes sujettes à plusieurs épisodes.
Les approches psychologiques
Plusieurs thérapies ont prouvé leur efficacité.
- Les TCC : elles aident à repérer les pensées négatives, à changer les comportements d’évitement et à reprendre des activités qui redonnent de l’énergie. Leurs effets se font souvent sentir dès les premières semaines.
- La Thérapie Interpersonnelle (TIP) aide à mieux gérer les relations, les conflits, les deuils ou les changements de vie. Elle est surtout indiquée quand la dépression est liée à des difficultés relationnelles, comme après une rupture ou une naissance.
- Les thérapies dites de troisième vague, comme l’ACT, apprennent à accueillir les émotions plutôt qu’à les fuir. Elles aident à agir selon ses valeurs, à être plus souple face aux difficultés et à réduire le risque de rechute sur le long terme.
En pratique, un bon psychologue adapte sa méthode à la personnalité, à l’histoire et aux besoins de chaque patient. La réussite d’une thérapie repose beaucoup sur l’alliance thérapeutique, c’est-à-dire la qualité du lien de confiance et de collaboration entre le patient et le thérapeute. Plus cette relation est solide, plus le travail psychologique a de chances d’aboutir à un vrai changement.
Les traitements psychiatriques
Les médicaments deviennent nécessaires surtout en cas de dépression sévère, de résistance aux thérapies, d’idées suicidaires ou de troubles physiques marqués comme la perte de poids ou l’insomnie. Les antidépresseurs agissent sur les neurotransmetteurs, comme la sérotonine et la noradrénaline, et aident le cerveau à retrouver un meilleur équilibre.
Il faut toutefois nuancer : les médicaments sont efficaces à court terme, surtout quand les symptômes sont très marqués, mais ils ne suffisent pas à changer les pensées et les habitudes de vie. Sans psychothérapie, le risque de rechute reste élevé.
À l’inverse, une thérapie seule peut être trop lente quand la souffrance est intense. C’est pourquoi une prise en charge combinée, avec un psychiatre pour le suivi médical et un psychologue pour le travail en profondeur, donne souvent les meilleurs résultats.Le but n’est pas seulement d’aller mieux, mais de renouer avec soi-même, avec les autres et avec le plaisir de vivre au quotidien.

Comment choisir entre psychologue et psychiatre ?
Les bons critères pour décider
Choisir entre un psychologue et un psychiatre dépend surtout de la gravité des symptômes. Si vous vous sentez triste, fatigué ou démotivé, mais que vous parvenez encore à gérer votre quotidien, un psychologue peut être le bon point de départ. En revanche, si vous avez des idées suicidaires, une perte totale d’intérêt ou des difficultés à fonctionner dans votre vie quotidienne, il est préférable de consulter un psychiatre, car une évaluation médicale et un traitement peuvent être nécessaires.
Un autre critère important est votre histoire personnelle et médicale. Si vous avez des antécédents familiaux de dépression, plusieurs épisodes passés ou d’autres troubles associés comme l’anxiété ou les addictions, il vaut mieux consulter d’abord un psychiatre. Il pourra vérifier qu’il ne s’agit pas d’une autre maladie, poser un diagnostic précis et, si besoin, vous orienter ensuite vers un psychologue pour un suivi thérapeutique.
Enfin, la qualité de la relation avec le professionnel compte énormément. Selon une étude de Lambert et Barley, elle représenterait près de 30 % de la réussite d’une thérapie. Le bon thérapeute, c’est avant tout celui avec qui vous vous sentez compris, écouté et en confiance, car c’est cette sécurité qui permet d’avancer et de changer vraiment.
La complémentarité : le duo gagnant
En pratique, beaucoup de patients sont suivis à la fois par un psychiatre et un psychologue. Le premier s’occupe du traitement médical et du suivi clinique, tandis que le second aide à comprendre et à modifier les émotions, les pensées et les comportements. Cette combinaison est souvent la plus efficace pour les dépressions modérées à sévères.
Par exemple, une patiente consulte un psychiatre après plusieurs semaines d’insomnie, de perte d’appétit et d’idées noires. Le traitement l’aide à retrouver un peu d’énergie, mais c’est avec un psychologue qu’elle identifie la cause émotionnelle, dépasse sa culpabilité et reprend confiance. L’association entre traitement médical et thérapie par la parole favorise une guérison plus durable.
Parfois, le psychiatre et le psychologue travaillent ensemble : ils échangent sur l’évolution du patient et ajustent leurs approches. Cette collaboration, représente pourtant une méthode de soin très efficace, déjà pratiquée dans plusieurs pays européens.
En résumé, il n’existe pas de mauvais choix, seulement un choix à adapter à votre situation. Le psychologue et le psychiatre ne s’opposent pas : ils agissent ensemble pour vous aider à retrouver votre équilibre mental et émotionnel. Votre objectif est de ne pas affronter la dépression seul(e).

Alternatives et nouveaux modèles d’accompagnement
Avec le temps, les tabous s’atténuent et la technologie progresse. La prise en charge de la dépression évolue elle aussi : en plus du duo psychologue et psychiatre, de nouvelles formes d’accompagnement apparaissent, plus accessibles et mieux adaptées à chacun.
Les psychothérapies en ligne
Autrefois perçue avec méfiance, la thérapie en ligne est aujourd’hui reconnue comme une vraie alternative. Une étude publiée dans JAMA Psychiatry montre que les TCC en ligne sont aussi efficaces que les séances en cabinet pour les dépressions légères à modérées. Les avantages sont clairs : plus de flexibilité, moins de coûts, plus d’anonymat et un meilleur accès aux soins, notamment pour les personnes isolées ou anxieuses. Ces plateformes ne remplacent pas un suivi psychiatrique dans les cas graves, mais elles peuvent être un excellent point de départ.
Les groupes de parole et associations
Les groupes de parole et associations comme France Dépression, UNAFAM ou SOS Amitié jouent un rôle clé pour briser l’isolement et réduire la stigmatisation. Partager son vécu avec d’autres aide à se sentir compris, à diminuer la culpabilité et à retrouver un sentiment d’appartenance. Bien entendu, ces espaces ne remplacent pas une thérapie, mais apportent un soutien qui peut s’avérer être précieux.
Les approches émergentes
La recherche ouvre aujourd’hui la voie à de nouvelles approches. La stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) agit sur les zones du cerveau liées à l’humeur et donne de bons résultats chez les patients résistants aux traitements classiques. D’autres pistes, comme les thérapies assistées par psychédéliques (psilocybine, kétamine), sont étudiées dans des cadres médicaux stricts.
La clé n’est pas de choisir, mais d’oser consulter
Face à la dépression, il n’existe pas de parcours unique ni de solution miracle. Chaque situation demande un diagnostic personnalisé, fondé sur l’écoute, la nuance et la collaboration entre professionnels. Le psychologue et le psychiatre incarnent deux approches complémentaires d’un même combat. L’un aide à comprendre, à restructurer les pensées et à retrouver du sens ; l’autre stabilise les symptômes et veille à la santé générale.
Ensemble, ils forment un socle thérapeutique solide, alliant raison et émotion. Dans tous les cas, consulter est un acte de lucidité et de courage, car se mettre en mouvement demande déjà beaucoup de force. Il ne faut pas non plus négliger les groupes de parole, qui aident à rompre l’isolement et à puiser dans la force collective car si votre entourage ne comprend pas toujours votre état, ces espaces d’échange, eux, vous comprendront et vous encourageront à poursuivre votre chemin vers la guérison.
Sources
- INSERM. (2017). Dépression : comprendre la dépression pour mieux la prévenir et la prendre en charge.
- Haute Autorité de Santé (HAS). (2017). Épisode dépressif caractérisé de l’adulte : prise en charge en soins de premier recours
- Cochrane Review. (2019). Psychological therapies for treatment-resistant depression in adults.
- Lambert, M. J., & Barley, D. E. (2001). Research summary on the therapeutic relationship and psychotherapy outcome.
- Karyotaki, E. (2021) Internet‑Based Cognitive Behavioral Therapy for Depression: An Individual Patient Data Network Meta‑Analysis
Cet article vous a-t-il été utile ?
Cliquez ici pour noter l'article !
Note moyenne / 5. Nombre de votes :
Il n'y a pas encore de vote !
Nous sommes désolés que cet article ne vous ait pas été utile.
Aidez-nous à améliorer cet article !
Comment pouvons-nous améliorer notre article ?

