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Autisme : 15 signes qui ne trompent pas

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

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Un retard dans le développement du langage, un manque d’intérêt pour les interactions sociales ou encore des modes de jeu déroutants. Ces signes de l’autisme mettent souvent la puce à l’oreille des parents.

Les premiers signes du trouble du spectre autistique (TSA) se manifestent entre 12 et 24 mois. Mais il arrive que certains patients soient diagnostiqués à l’âge adulte, notamment lorsque des compensations et des soutiens ont masqué leurs difficultés. Si chaque personne touchée par l’autisme est unique, les manifestations du trouble impactent le fonctionnement au quotidien et les relations interpersonnelles.

Les caractéristiques diagnostiques du trouble du spectre de l’autisme reposent avant tout sur une altération de la communication sociale réciproque et des interactions sociales. Se superposent des comportements, des intérêts et des activités restreints et répétitifs. Zoom sur les 15 signes du TSA qui ne trompent pas.

Le DSM-5 établit trois niveaux de sévérité du trouble du spectre de l’autisme. Le niveau 1 du TSA, « nécessitant de l’aide » correspond à l’autisme léger. Il se caractérise par des déficits moins sévères sur le plan de la communication sociale et de la flexibilité comportementale.

On reconnaît deux grandes caractéristiques du TSA dont découlent des signes qui se manifestent précocement. Il s’agit des déficits persistants au niveau de la communication et de l’interaction sociale, ainsi que des comportements, des activités ou des intérêts répétitifs et limités.

Certains signes se manifestent plus tardivement, notamment quand des stratégies acquises les ont masqués durant des années. Les traits autistiques impactent le fonctionnement de la personne, enfant ou adulte, et entraînent des difficultés significatives dans son quotidien scolaire, professionnel, social et privé.

Signe n° 1 : Un développement du langage absent ou retardé

Le premier signe de l’autisme repose sur un retard important, voire une absence complète, de l’acquisition et de l’utilisation du langage verbal. Ce signe s’exprime dès le plus jeune âge par une absence de babillage. Entre 6 et 9 mois, un enfant neurotypique commence par répéter des sons simples tels que « ba-ba » ou « da-da » avant d’explorer des syllabes plus complexes.

Le babillage constitue une étape cruciale dans le développement du langage. Or, un enfant autiste ne produit pas forcément les sons caractéristiques du babillage. Il ne prononce pas non plus ses premiers mots au moment où les parents s’y attendent tant. Ce retard devient d’autant plus flagrant passé le premier anniversaire de l’enfant.

À l’âge adulte, les difficultés persistent dans l’acquisition et l’utilisation du langage. La personne bute sur les mots, peine à s’exprimer de manière fluide et à mettre de l’ordre dans ses idées lorsqu’elle parle. Pour compenser ces obstacles, elle préfère joindre les gestes à la parole ou s’exprimer par écrit.

Un langage inhabituel et déroutant
Certains adultes autistes possèdent des compétences linguistiques bien plus avancées mais leur langage s’avère très formel voire pédant. Ils utilisent, par exemple, un vocabulaire extrêmement soutenu, ou encore des constructions grammaticales inhabituelles ou peu usitées.

Signe n° 2 : Des difficultés à établir un contact visuel

Le trouble du spectre autistique se manifeste par un contact visuel moins fréquent ou moins soutenu. Difficile pour le principal concerné de regarder son interlocuteur dans les yeux lorsqu’il interagit ou communique avec lui. Son regard est plutôt fuyant durant les conversations : il fixe des objets dans la même pièce ou concentre son attention sur un élément spécifique.

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Automatiquement, ce comportement impacte les interactions sociales. La difficulté à établir et à soutenir un contact visuel complexifie à la fois la connexion émotionnelle à autrui et l’interprétation des expressions faciales et autres indices non verbaux.

Un enfant autiste en bas âge évite de regarder ses parents et les autres membres de sa famille. Quand un proche tente d’attirer son attention ou de communiquer avec lui, il a tendance à détourner le regard et à utiliser sa vision périphérique. Durant l’interaction, il jette de rapides coups d’œil dans la direction de son interlocuteur mais ne maintient pas un contact visuel prolongé.

Signe n° 3 : Un manque d’intérêt pour les interactions sociales

Les personnes touchées par l’autisme présentent des difficultés (voire un désintérêt notable) à s’engager pleinement dans des interactions sociales. Plutôt que de rechercher la compagnie de ses pairs, un jeune enfant autiste joue seul et s’intéresse peu aux jeux de son âge. Il ne tente pas spontanément d’imiter les comportements observés dans son environnement par des jeux sociaux (par exemple, jouer au docteur, au marchand ou à la maîtresse).

Cette caractéristique reste marquée à l’âge adulte. Puisqu’elle peine à décrypter les codes sociaux implicites, une personne autiste préfère s’isoler dans sa bulle en s’engageant dans des passe-temps solitaires bien spécifiques. Elle se retire dans ses propres pensées. Les intérêts sociaux varient d’un individu à l’autre. Certains sont partants pour interagir dans des domaines particuliers quand d’autres développent des compétences sociales avec le temps.

Signe n° 4 : Une empathie moins visible

Dans le trouble du spectre de l’autisme, la capacité à se mettre à la place de quelqu’un et à percevoir ce qu’il ressent s’exprime différemment. Les signaux subtils qui reflètent l’état émotionnel d’autrui échappent à la plupart des autistes : expressions faciales, tonalité de la voix, langage corporel. Ce qui rend difficile la reconnaissance et l’interprétation des émotions.

Les personnes atteintes de ce trouble semblent moins touchées par les émotions des autres car elles peinent à entrer en résonance émotionnelle avec eux. Par exemple, un enfant ou un adulte autiste n’exprime pas de tristesse et n’offre pas son réconfort s’il voit quelqu’un pleurer. Il lui est donc complexe d’imaginer comment quelqu’un se sent ou ce qu’il pourrait penser dans une situation précise. La difficulté à se mettre à la place d’autrui est parfois source de malentendus.

Ces comportements ne signifient pas pour autant qu’une personne autiste est dépourvue d’empathie ou de sensibilité émotionnelle. Au lieu de les traduire par des expressions émotionnelles, elle offre son soutien d’une autre façon, par une écoute attentive, des actions concrètes et altruistes.

Signe n° 5 : Des comportements répétitifs

Balancements, torsions ou tapotements : ces mouvements corporels répétitifs sont propres aux stéréotypies associées au TSA. Tour à tour apaisants ou stimulants, ils aident la personne autiste à réguler son degré d’excitation et d’anxiété.

Chez l’enfant, ces mouvements persistants s’expriment à travers le balancement du corps d’avant en arrière, le fait de secouer les mains, de tournoyer ou de tapoter des objets. Les jeux sont emprunts de répétitions. Il rejoue encore et toujours les mêmes scénarios, répète inlassablement une série d’actions dans un ordre précis.

Les stéréotypies, un cadre sécurisant
Tant que ces comportements répétitifs ne présentent pas de danger pour l’individu lui-même et son entourage, il faut comprendre que les stéréotypies fournissent un cadre rassurant à l’enfant ou à l’adulte autiste. C’est un moyen pour lui de se concentrer, de s’autoréguler ou de se sécuriser. Par une observation approfondie de ces stéréotypies, parents, enseignants et professionnels de santé peuvent proposer des stratégies de soutien adaptées.

Signe n° 6 : Un intérêt obsessionnel pour des sujets ou des objets précis

Autre caractéristique observée chez de nombreuses personnes touchées par le TSA : l’intérêt focalisé, intense et persévérant pour des sujets ou des objets spécifiques. Qu’il s’agisse d’archéologie, d’astronomie, d’objets de collection, de musique ou de peinture, les autistes développent fréquemment une expertise exceptionnelle dans un domaine spécifique.

Lorsqu’un sujet les passionne, ils peuvent se plonger pendant de longues heures dans des lectures et des recherches pour accumuler des connaissances détaillées et approfondies. Surdoués, ces individus brillent par leur capacité de mémorisation extraordinaire. Ils se souviennent de détails précis, de dates, de statistiques et de faits en lien avec leurs centres d’intérêt.

D’ailleurs, les personnes autistes puisent une grande source de motivation dans leurs domaines de prédilection. Elles s’engagent alors activement en collectant des objets, en menant des recherches, en effectuant des visites et en faisant vivre des projets avec d’autres passionnés.

Signe n° 7 : Une intolérance au changement, chez l’adulte et l’enfant

L’intolérance prononcée au changement fait partie des signes de l’autisme. Adultes et enfants ont du mal à gérer l’incertitude et les perturbations qui bousculent leur routine et leurs rituels particuliers. Dans leur esprit, l’ordre et la prévisibilité constituent un gage de sécurité. Il leur est quasi impossible de faire preuve de flexibilité face à la nouveauté et de s’adapter.

Les imprévus génèrent du stress et un fort sentiment d’insécurité chez les personnes autistes. Afin de garder le contrôle et de se préparer mentalement aux changements, elles expriment souvent la volonté d’obtenir des informations hyper détaillées sur les événements à venir.

Les enfants présentant un TSA ont besoin de consignes prévisibles et de structures claires pour se sentir en confiance. Le moindre changement donne lieu à de nouveaux défis car ils éprouvent de grandes difficultés à transférer leurs apprentissages dans une nouvelle situation ou un environnement inconnu.

Signe n° 8 : Une grande sensibilité sensorielle

Le trouble du spectre autistique se manifeste par une hypersensibilité sensorielle, ce qui est également un signe du haut potentiel émotionnel et du haut potentiel intellectuel, chez les adultes comme chez les enfants haut potentiel. Les sens des personnes autistes demeurent plus sensibles, du fait d’une différence de traitement et de régulation des informations sensorielles par le système nerveux.

Leur odorat, leur ouïe ou encore leur toucher réagissent plus intensément aux stimuli de leur environnement, avec de nombreuses conséquences à la clé : distraction, difficultés de concentration, fatigue chronique et anxiété généralisée. D’où la mise en place d’un environnement adapté qui réduit les stimuli excessifs.

Selon les individus, cette haute sensibilité touche un ou plusieurs sens et entraîne une surcharge sensorielle.

  • Hypersensibilité auditive. Des sons qui passent inaperçus aux oreilles de la plupart des gens deviennent une source d’agacement voire de douleur. Les bruits ambiants, s’ils sont perçus comme trop forts ou désagréables, perturbent le bien-être.
  • Hypersensibilité tactile. Certaines sensations tactiles agressent les personnes porteuses de TSA. Il s’agit, par exemple, du frottement d’une étiquette contre la peau, d’un changement de température ou encore de l’inconfort dû à un vêtement trop serré.
  • Hypersensibilité visuelle. Une lumière éblouissante ou clignotante, des couleurs vives ou des motifs visuels complexes gênent les adultes et enfants autistes.
  • Hypersensibilité olfactive et gustative. Les odeurs et les goûts les plus subtils sont perçus plus intensément, de même que la texture des aliments, ce qui entraîne des réactions de malaise, de dégoût voire de rejet.

Signe n° 9 : Des difficultés à suivre les consignes verbales

Le traitement de l’information verbale représente un défi de taille pour celles et ceux qui vivent avec un trouble du spectre autistique. Des instructions ambiguës ou trop abstraites complexifient la compréhension des messages formulés oralement. Enfants et adultes ont besoin de consignes claires, concrètes et formulées étape par étape pour comprendre ce qui est attendu.

Un environnement bruyant empire la situation. Il leur est alors d’autant plus difficile de faire abstraction des bruits de fond et de fixer leur attention sur la voix de leur interlocuteur. C’est pourquoi leur préférence va à l’information visuelle, accompagnée d’images et de schémas.

Un déficit évident dès l’entrée à l’école
Ces difficultés sont notables quand un enfant autiste commence sa scolarité. Lorsque son enseignant lui donne des consignes verbales, il répond par une action inappropriée, qui n’a parfois rien à voir avec les instructions de départ. Il peut aussi se focaliser sur des détails et passer totalement à côté de la compréhension globale d’un énoncé.

Signe n° 10 : Des écholalies

Le dictionnaire Larousse définit l’écholalie comme le « fait de répéter de manière systématique les derniers mots entendus ». Les adultes touchés par un TSA se servent parfois des écholalies pour mieux assimiler des informations ou engager la conversation.

Mais ce signe de l’autisme reste flagrant chez les enfants atteints du trouble. Si certains répètent ce qu’ils entendent sur le même ton, d’autres le font en chantonnant, en criant ou en chuchotant. L’écholalie peut être immédiate. Par exemple, à la question « As-tu froid ? », l’enfant répond en répétant la même phrase sans en saisir le sens.

Ces répétitions permettent également d’exprimer un besoin et elles participent au développement du langage (appropriation des structures linguistiques et des expressions idiomatiques). Lorsque l’écholalie intervient en différé, elle correspond davantage à une tentative de traiter et d’assimiler l’information.

Signe n° 11 : Une incapacité à imaginer des scénarios

L’incapacité à se projeter dans des situations fictives se remarque généralement chez les individus touchés par un trouble du spectre autistique. Imaginer des scénarios demande une certaine abstraction et flexibilité de la pensée. Or, les personnes autistes se sentent plus à l’aise avec des informations factuelles et des situations réelles.

Ce signe se manifeste, lui aussi, dès la petite enfance. Si vous proposez à un enfant autiste de vous raconter une histoire, il risque de peiner à inventer des personnages et des faits fictifs. Idem pour les jeux de rôle où il est question de mettre en scène des scénarios impliquant des protagonistes imaginaires.

Signe n° 12 : Un retard dans l’acquisition de la marche et de la coordination

Certains enfants autistes commencent à marcher bien après 18 mois, soit plus tardivement que la moyenne. Ils éprouvent bien souvent toute la peine du monde à organiser et à coordonner leurs mouvements. Développer des compétences motrices fines leur demande beaucoup plus d’efforts. Ces problèmes de coordination se manifestent par une grande maladresse, des difficultés à effectuer des mouvements précis, ou encore à sauter, à courir ou à attraper une balle.

Les enfants avec TSA reçoivent différemment les informations sensorielles, en lien avec le toucher, l’équilibre et la proprioception (perception du positionnement de son propre corps dans l’espace). Ce fonctionnement impacte leur épanouissement moteur. L’accès à des activités physiques et l’encouragement à l’exploration motrice favorisent le développement de la marche et de la coordination.

Signe n° 13 : Des réactions déroutantes face à certains stimuli

Chaque être possède une sensibilité sensorielle et un seuil de tolérance qui lui sont propres. Il s’agit d’une évidence dans le cas du TSA. Une lumière trop vive, un bruit fort ou une odeur désagréable peuvent entraîner des réactions de surstimulation chez l’enfant ou l’adulte autiste. Par exemple, il se couvre les oreilles, se recroqueville, ferme les yeux ou part se réfugier ailleurs.

A priori, ces réactions semblent déroutantes pour les neurotypiques peu familiarisés avec le trouble. Mais elles traduisent l’intensité du stress et de la confusion ressentis face à cette surcharge sensorielle. Un nouvel objet dans une pièce, une modification de la disposition des meubles ou un changement dans la routine de la vie quotidienne peuvent entraîner des crises d’angoisse, des crises de colère, des gestes agressifs voire de l’auto-agressivité.

L’hyposensibilité sensorielle ou le besoin de stimulation
Pour percevoir les sensations et y réagir, certains individus autistes recherchent des stimulations plus intenses. Ils y parviennent en se balançant, en tapotant des objets ou en cherchant des sensations tactiles fortes.

Signe n° 14 : Des difficultés à décrypter la communication non verbale

Les expressions faciales de la population autiste demeurent souvent neutres ou figées. Au contraire, elles sont inappropriées à la situation, ou en total décalage avec leurs émotions internes. Enfants et adultes doivent tellement faire d’efforts pour se concentrer sur les mots et le contenu verbal d’une conversation que les signaux non verbaux passent au second plan. Des gestes de salutation, d’invitation ou des signaux d’arrêt restent vides de sens.

Les personnes autistes ont beaucoup de mal à prêter des états mentaux (constitués d’émotions, de croyances et d’intentions) à leurs pairs. Elles peinent à déchiffrer les indices non verbaux qui indiquent les émotions et les intentions des autres. Par exemple, elles ne saisissent pas instinctivement que des yeux larmoyants, une bouche tombante, une voix monotone et une posture voûtée traduisent un état de profonde tristesse chez autrui.

Signe n° 15 : Des difficultés à nouer des amitiés

Nouer des amitiés représente un réel défi pour les autistes. L’établissement de liens sociaux repose à la fois sur la compréhension de la communication verbale et non verbale ainsi que sur l’interprétation des émotions et des intentions d’autrui. Or, comme vous l’avez constaté précédemment, ces aptitudes ne coulent pas de source dans le cadre du TSA.

De plus, les intérêts restreints et les comportements répétitifs limitent les sujets de conversion et les activités sociales avec les pairs. Le manque de second degré, fort présent chez les individus atteints du trouble, constitue un frein pour se faire des amis. Difficile alors de saisir des allusions implicites, des traits d’humour ou des sous-entendus et d’entrer en connivence avec des personnes neurotypiques.

Seul un professionnel de santé diagnostique le TSA

Le diagnostic du trouble du spectre de l’autisme nécessite une évaluation approfondie qui se base sur les critères du DSM-5. Un psychologue ou un pédiatre spécialisé en développement comportemental est apte à poser un diagnostic fiable et à proposer un accompagnement adapté. Il écarte d’autres hypothèses comme un trouble bipolaire, un haut potentiel intellectuel ou un haut potentiel émotionnel.

Quel âge pour détecter l’autisme ?

Il est possible de détecter précocement l’autisme, dès l’apparition des premiers signes, soit aux alentours des 18 mois de l’enfant. Le diagnostic s’avère plus formel à partir de deux ans car les comportements et les traits autistiques sont alors plus évidents. Notez que le TSA n’est pas automatiquement synonyme de déficience intellectuelle.

Comment savoir si on est autiste ?

Si vous vous posez des questions sur votre probabilité d’être autiste, rapprochez-vous d’un psychiatre, psychologue ou neuropsychologue spécialisé dans l’évaluation des troubles du comportement. Il vous proposera un bilan clinique suite à ses observations et à une série d’entretiens. Il détectera d’éventuelles comorbidités, telles qu’un trouble anxieux, des troubles du comportement alimentaire (notamment l’anorexie), ou encore les signes du TDAH.

Comment reconnaître un autisme léger ?

Le DSM-5 donne des éclairages intéressants au sujet de l’autisme dit léger ou de niveau 1. Les déficits de la communication sociale et le manque de flexibilité du comportement aboutissent à un retentissement fonctionnel moins sévère qu’aux degrés 2 et 3 du TSA. La personne a besoin d’aide de manière générale mais peut être plus autonome sur certains plans.

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