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Syndrome de Peter Pan : 9 Signes pour le reconnaître (+ Solutions)

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

Sommaire

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Le syndrome de Peter Pan, qui tire son nom du célèbre personnage de fiction imaginé par J.M Barrie, est caractérisé par un refus de grandir. Comme le héros de Disney, les personnes touchées par ce trouble, ne veulent tout simplement pas franchir le pas vers le monde des adultes.

Vous avez peur de prendre vos responsabilités, vous procrastinez, vous êtes d’une grande insouciance et votre entourage vous dit régulièrement que vous êtes immature ? Et si vous étiez atteint du complexe de Peter Pan ? Vous trouverez ici toutes ses caractéristiques, ses causes, mais également les pistes pour vous sortir de ce trouble psychologique et cheminer vers le monde adulte.

Qu’est-ce que la maladie de Peter Pan ? (Définition)

Le syndrome de Peter Pan (SPP) est un ensemble de signes et de caractéristiques principalement axés sur le refus d’entrer dans le monde adulte. Les personnes qui en souffrent sont par définition immatures puisqu’elles préfèrent rester dans l’univers de l’enfance.

Si le SPP concerne avant tout les hommes, certaines femmes sont également touchées par cette phobie de grandir. Chez elles, on parle alors et surtout du syndrome de Wendy. C’est le psychanalyste Dan Kiley qui a décrit ce complexe pour la première fois. La professeure Humbelina Robles Ortega, qui a dirigé une étude à l’université de Grenade en 2007, en donne une description assez similaire.

Le syndrome de Peter Pan

Soulignons dans un premier temps que ce syndrome n’est pas reconnu par le corps médical, qu’il n’y a que très peu d’études scientifiques sur le sujet et qu’il n’apparaît pas dans les classifications des maladies mentales.

Toutefois, certains psychiatres se sont intéressés à ce complexe et ont rassemblé de nombreux points communs qui semblent toucher les hommes souffrant du SPP : leur complexe et leur refus d’entrer dans le monde des adultes paraissent trouver leur origine dans un vécu traumatisant durant leur enfance ou une impossibilité de vivre pleinement cette période.

Le psychologue Jean-Yves Flament explique quant à lui que le syndrome de Peter Pan est un cercle vicieux : le sentiment irrépressible de décalage avec le monde des adultes entraîne un isolement, un repli sur soi qui intensifient ce décalage. Le cercle vicieux nourrit le sentiment permanent d’angoisse, mais ne pousse pas pour autant le patient à reconnaître son trouble et le traiter.

La controverse autour de sa reconnaissance médicale
Le syndrome de Peter Pan n’est pas officiellement reconnu par les manuels de classification psychiatrique tels que le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Certains experts estiment qu’il s’agit plutôt d’un trait de personnalité ou d’un comportement associé à des difficultés émotionnelles, plutôt qu’un véritable trouble psychologique.

Qu’est-ce que le syndrome de Wendy ?

Le syndrome de Wendy pourrait se définir par une dépendance affective et une recherche constante de plaire tout en redoutant la blessure d’abandon et de rejet. Là encore, il est fait référence au personnage du dessin animé de Disney où Wendy a besoin (pour ne pas dire est dépendante) de Peter Pan et de la fée Clochette pour devenir mature et entrer dans le monde des adultes.

Paradoxalement, la femme atteinte du syndrome de Wendy est également une “sauveuse” qui aide à résoudre les problèmes de conflits intérieurs tels que ceux de Peter Pan. Les 2 personnages sont interdépendants (codépendance).

Les causes du complexe de Peter Pan

Les psychiatres qui se sont penchés sur le complexe de Peter Pan mettent en lumière une cause à ce trouble : ils décrivent notamment des responsabilités trop importantes à assumer dès le plus jeune âge, un père qui a des attentes démesurées, voire inaccessibles. De fait, cette figure parentale semble ne jamais pouvoir être fière de son fils et ce dernier reste sans cesse dans l’impression de ne rien faire de bien aux yeux de celui qu’il admire.

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La théorie de l’évolution
Des psychologues ont suggéré que le syndrome de Peter Pan pourrait être une réaction adaptative dans le contexte de l’évolution humaine. Ils avancent l’idée que le maintien de comportements enfantins chez certains individus pourrait être une stratégie pour renforcer les liens sociaux et maintenir la cohésion au sein d’un groupe.

Les travaux de Dan Kiley sur les caractéristiques de la maladie

Dans son livre rédigé en 1983 et intitulé The Peter Pan Syndrome : Men Who Have Never Grown Up (“Le syndrome de Peter Pan : ces hommes qui ont refusé de grandir”), Dan Kiley nous livre sa version du SPP. Il insiste sur 4 traits de caractère prépondérants :

  • Ils sont narcissiques ;
  • Ils sont immatures, en particulier émotionnellement ;
  • Ils ne prennent pas leurs responsabilités dans la société ;
  • Ils sont dépendants.

Dan Kiley décrit également 4 stades d’évolution de ce trouble :

  • De 12 à 17 ans : les patients sont irresponsables, angoissés et se replient sur eux-mêmes ;
  • De 18 à 25 ans : ils sont narcissiques, font preuve de misandrie ou misogynie. Une inadaptation au monde extérieur, ou une insatisfaction par rapport à celui-ci est également observée ;
  • De 26 à 30 ans : survient le début de la phase chronique du syndrome. Les sujets cherchent à paraître en adulte mature ;
  • Après 45 ans : ils ont tendance à retrouver leur enfance, sont sujets à une dépression et des troubles du sommeil.

Comment reconnaître les symptômes du syndrome de Peter Pan ?

Les personnes atteintes du syndrome de Peter Pan sont particulièrement reconnaissables par leur insouciance, leurs difficultés à entretenir de bonnes relations sociales, leur recours aux pensées magiques ou leurs attitudes puériles entre autres. Ils éprouvent également de grosses difficultés à exprimer leurs émotions, à avoir une vie amoureuse et sexuelle épanouie. Ils sont ce que l’on pourrait appeler de « grands enfants”.

Signe n° 1 : Une insouciance exacerbée

Qui pourrait être plus désinvolte qu’un enfant ? De fait, les personnes atteintes du SPP sont d’une grande insouciance, car celle-ci est par définition le symbole de l’enfance. Elle fait notamment référence à une incapacité, un refus de prendre ses responsabilités d’adulte dans tous les domaines de la vie quotidienne. Difficile pour les hommes souffrant de ce complexe de prendre des décisions, de se fixer des objectifs ou de faire un quelconque choix. Tout cela est laissé à sa partenaire, s’il en a une.

Dans le cas contraire, il choisira la procrastination et remettra toujours au lendemain les décisions qu’il doit prendre et étant totalement insouciant des conséquences de ses “non actes”. Cette insouciance est également exacerbée par le manque de confiance en lui, ce qui l’empêche de croire qu’il est capable de prendre de bonnes décisions ou faire des choix adaptés.

Signe n° 2 : Des difficultés dans les relations sociales

Ce dépendant affectif souffre paradoxalement de soucis à maintenir des relations sociales adaptées. Inconsciemment, cet homme va rechercher des amitiés avec des enfants, dont il se sent plus proche que les adultes. Malheureusement, à plus ou moins long terme, ces amitiés sont compliquées. La peur de l’abandon est très présente chez ces individus qui craignent par-dessus tout d’être rejetés. L’éloignement de la mère est particulièrement mal vécu et peut engendrer un passage à l’acte autoagressif.

Les relations avec les adultes s’avèrent aussi très compliquées de par la nature même de ces hommes immatures, égocentriques, narcissiques, préoccupés de manière inadaptée par leur apparence physique et qui sont incapables d’exprimer leurs sentiments et leurs émotions. Ces difficultés relationnelles à se faire des amis engendrent possiblement du stress, de l’isolement, voire une forme de dépression ou de mélancolie.

Signe n° 3 : Le recours à la pensée magique

Le recours aux pensées magiques est le signe d’une grande immaturité puisqu’elles sont significatives de l’enfance. Lorsqu’elles sont encore en usage à l’âge adulte, elles sont le symptôme d’une grande puérilité ou de troubles psychologiques.

Ces rituels apportent un apaisement et permettent de ne pas devoir se remettre en cause ou de s’autocritiquer. Ce tour de magie donne alors l’illusion que le monde extérieur est capable de s’adapter aux besoins de la personne concernée et non que c’est à elle de s’adapter au monde.

Le saviez-vous ?
La pensée magique est principalement utilisée par l’enfant et sert à provoquer ou au contraire à éviter certains événements, sans aucune autre intervention que le fait de le souhaiter. Selon certains, elle aurait pour but d’échapper à la peur de l’inconnu en donnant l’impression de pouvoir contrôler notre condition.

Signe n° 4 : Des relations amoureuses compliquées

Là encore, ce sont les traits narcissiques et égocentriques qui sont à l’origine de la difficulté dans les relations amoureuses. En effet, l’homme atteint du complexe de Peter Pan pense en premier lieu à son plaisir et son bien-être personnel avant celui de sa partenaire.

De plus, il prend soin de façon exacerbée à son apparence physique et peut même souffrir de dysmorphophobie en ayant une image de lui-même qui n’est pas réelle. Son côté narcissique le pousse à faire son propre éloge, au risque de devoir dévaloriser la personne qui partage sa vie. Ses caprices puérils sont également un frein à une vie à deux satisfaisante.

Signe n° 5 : Des entraves à une sexualité épanouie

Comme un enfant, l’adulte atteint de SPP voit en la sexualité quelque chose de sale. Afin de dissimuler sa peur du rejet, l’homme adulte a recours à des comportements machos pour montrer sa supériorité et le fait qu’il soit sûr de lui alors qu’il n’en est rien.

Il existe généralement deux cas de figure pour ces hommes. Soit ils sont asexuels et vivent sans sexualité, soit a contrario, lorsqu’ils ont connu un premier rapport sexuel, ils souhaitent en avoir de nombreux afin de prouver qu’ils ne souffrent pas d’impuissance.

Quoi qu’il en soit, s’ils trouvent une partenaire, elle devra être dépendante affectivement de lui et il ne choisira pas une représentante de la gent féminine sûre d’elle.

Signe n° 6 : Une tendance à procrastiner

La procrastination est généralement l’apanage des adolescents, voire des enfants qui préfèrent remettre au lendemain ce qu’ils doivent faire. Cela leur permet de se consacrer à l’instant présent, à vivre dans l’insouciance. Les individus atteints du SPP veulent profiter de tout, tout de suite, et ne s’encombrent pas d’obligations qui les ennuient.

Signe n° 7 : Des difficultés à exprimer ses émotions

Cette difficulté, voire l’impossibilité d’exprimer ses émotions, est significative du SPP. Cet état de fait est dû en particulier à l’immaturité affective. Comme un enfant, seules les émotions extrêmes sont exprimées : colère/rage, satisfaction/explosion de joie, tristesse/rire nerveux.

Les sentiments de tristesse et de déception sont cachés sous un sourire figé et forcé afin de cacher leurs véritables émotions et pouvoir garder la face. Les expressions émotionnelles sont parfois parfaitement hors contexte et inadaptées.

Signe n° 8 : Une problématique parentale

Le père est souvent idolâtré et l’enfant, puis l’adulte, cherche en vain son approbation. Les attentes de la figure paternelle sont souvent en décalage avec la réalité. L’enfant pense donc ne jamais pouvoir lui apporter la satisfaction qu’il mérite.

En ce qui concerne sa mère, il est tiraillé entre son envie de se libérer de son influence et sa culpabilité lorsqu’il y parvient. L’enfant se montre capricieux et tente de faire pitié à sa mère afin d’obtenir ce qu’il veut. À l’âge adulte, ce comportement est moins présent et laisse plutôt place à la culpabilité d’être parti du foyer familial.

Signe n° 9 : Des attitudes puériles

Les attitudes puériles jalonnent le quotidien des personnes atteintes du complexe de Peter Pan :

  • Caprices ;
  • Expression inadaptée des émotions ;
  • Impossibilité de couper le cordon avec la mère ;
  • Vie sexuelle limitée, voire inexistante ou au contraire exacerbée ;
  • Tendance à la misogynie.
Des liens avec la pop culture
Le personnage de Peter Pan a eu une influence considérable sur la culture populaire. On retrouve des références au syndrome de Peter Pan dans de nombreuses œuvres cinématographiques, séries télévisées, et chansons. Le personnage de Michael Scott dans la série « The Office » est par exemple souvent considéré comme un exemple de personne atteinte du SPP.

Existe-t-il un test pour reconnaître cette peur de grandir ?

Il n’existe pas de test spécifique au complexe de Peter Pan. C’est en particulier l’observation clinique qui permet de poser le diagnostic. Si vous vous reconnaissez dans les symptômes qui viennent d’être évoqués, il est préférable de consulter un professionnel de santé afin de confirmer ou d’infirmer le diagnostic. Aux signes vus plus tôt, s’ajoutent d’autres symptômes souvent présents :

  • Des troubles du comportement alimentaires tels que l’anorexie ou la boulimie ;
  • Des addictions diverses (alcool, drogue, sexe…) ;
  • Des relations fusionnelles avec un partenaire ou un parent, une possible dépendance affective en couple ;
  • Une peur de l’abandon ;
  • Des tendances à la dépression ;
  • Le besoin d’un objet transitionnel, un doudou par exemple.

Comment soigner et sortir de ce complexe ?

La prise en charge du SPP est possible. Elle passe notamment par des thérapies psychodynamiques et analytiques, mais une psychanalyse, bien plus longue, est également possible. Et que penser de la thérapie jungienne ?

Cependant, avant de soigner le syndrome de Peter Pan, il est essentiel que la personne concernée prenne conscience de son comportement et ne soit pas dans le déni.

La psychanalyse pour aider à guérir

S’orienter vers la psychanalyse est une voie possible. C’est Sigmund Freud qui fonde cette thérapie en 1922. Il en donne cette définition : « Psychanalyse est le nom :

  1. D’un procédé pour l’investigation de processus mentaux à peu près inaccessibles autrement ;
  2. D’une méthode fondée sur cette investigation pour le traitement des désordres névrotiques ;
  3. D’une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen et qui s’accroissent ensemble pour former progressivement une nouvelle discipline scientifique”.

Si elle peut être efficiente, il faut savoir que la psychanalyse est un processus très long qui peut s’étendre sur plusieurs années. Elle est également très coûteuse et n’est donc pas adaptée à tous.

Les autres thérapies comme solutions à ce syndrome

La thérapie psychodynamique et analytique est particulièrement recommandée dans le cadre du complexe de Peter Pan. Pour certains, la thérapie jungienne peut également trouver sa place dans la prise en charge de ce trouble.

En effet, cette approche particulière est pertinente pour traiter les problèmes liés à l’enfance, explorer les complexes inconscients ou encore dialoguer avec l’enfant intérieur qui sommeille en nous.

La thérapie psychodynamique ou analytique

Outre la psychanalyse, l’autre solution possible est l’approche psychodynamique. Son objectif d’introspection permet d’acquérir des outils afin de résoudre des conflits inconscients. Elle part du postulat que les problèmes rencontrés à l’âge adulte trouvent leur source dans des conflits refoulés durant l’enfance.

Généralement peu directif, le psychothérapeute offre un espace d’expression et permet de verbaliser les préoccupations et les divers comportements qui entravent une vie épanouie. En ce qui concerne le syndrome de Wendy, la thérapie psychodynamique donne également des clés pour sortir de la dépendance affective.

Les 4 approches de la psychothérapie
Il existe 4 grandes approches reconnues en psychothérapie : l’approche cognitivo-comportementale (TCC), l’approche existentielle humaniste, l’approche psychodynamique/analytique et l’approche systémique. Selon les attentes, les besoins et les pathologies présentes, le médecin, le psychiatre ou le psychologue optera pour la thérapie la plus adaptée.

Quid de la thérapie jungienne ?

Assez peu connue et répandue, cette approche psychothérapeutique est pourtant efficace dans le traitement des dépressions, de l’anxiété, des conflits intrapsychiques ou des différentes addictions en permettant d’accéder à notre psyché. Elle donne en quelque sorte la possibilité de se réconcilier avec son inconscient et de retrouver un mieux-être.

Il n’existe pas de méthodes prédéterminées de cette pratique : c’est aux médecins thérapeutes de s’adapter aux besoins et aux attentes du patient. Elle est une approche holistique (qui couvre tous les domaines de soins possibles du patient dans sa globalité) qui reconnaît l’importance de l’esprit, du corps et de l’âme dans le processus de guérison.

Cette thérapie a été développée par Carl Gustav Jung, un célèbre psychiatre et psychanalyste suisse. Son approche thérapeutique s’inscrit dans le courant de la psychanalyse, mais elle se différencie par de nombreux aspects qui lui sont propres. Ses principes fondamentaux sont :

  1. L’inconscient collectif se composant d’idées et de symboles communs ;
  2. Les archétypes qui sont des symboles universels ;
  3. L’individuation pour trouver son Soi véritable ;
  4. L’importance et l’interprétation des rêves ;
  5. L’amplification qui permet d’approfondir la compréhension des symboles et des archétypes ;
  6. Le dialogue avec l’inconscient.

Soigner la dépression lorsqu’elle est présente

La dépression est une évolution possible du complexe de Peter Pan. Là encore, c’est Dan Kiley qui a fait ce constat. Les résultats de ses études montrent que cette peur de grandir n’est pas tant une maladie, mais un rapport singulier au monde entraînant une potentielle souffrance, responsable à son tour de troubles anxieux, dépressifs et phobiques.

Lorsqu’elle est installée, il est indispensable de la traiter. Cependant, il est essentiel de rappeler que guérir de la dépression n’apportera pas de solution au SPP lui-même. C’est pourquoi sortir de la dépression demande un traitement complémentaire qui doit s’ajouter à une psychothérapie afin de traiter le problème à sa racine et non uniquement le syndrome dépressif.

Ce qu’il faut retenir sur le syndrome de Peter Pan

Le syndrome de Peter Pan est un trouble psychologique qui se caractérise par un refus de grandir et de franchir le pas vers le monde des adultes. L’homme adulte reste en réalité un petit garçon éternel. Inspiré du célèbre héros de fiction, ce complexe affecte particulièrement les hommes, mais certaines femmes présentent un syndrome de Wendy, une sorte d’équivalent féminin. Bien que ce syndrome ne soit pas reconnu officiellement par le corps médical, il suscite l’intérêt de certains psychiatres.

Le complexe de Peter Pan est possiblement causé par des responsabilités trop lourdes imposées dès l’enfance, des attentes démesurées du père, et une difficulté à vivre pleinement cette période. Les personnes touchées recherchent souvent l’approbation de figures parentales, notamment celle du père, mais se sentent incapables de répondre à ses attentes. Avec une approche thérapeutique adaptée, il est possible de surmonter le syndrome de Peter Pan et d’évoluer vers une vie adulte épanouissante.

Un changement de vie est possible

Si vous vous reconnaissez dans cet article ou que vous reconnaissez le comportement de l’un de vos proches, sachez qu’il est possible d’agir pour se sortir des conflits internes et du mal-être qui entravent le quotidien.

Lorsque l’on éprouve la volonté de quitter des modes de fonctionnement inadaptés, il est possible d’évoluer et de les remplacer par des conditionnements émotionnels qui vous permettront de retrouver le bonheur et un mode de vie qui vous apportera satisfaction. N’hésitez pas à consulter un psychothérapeute (psychologue, psychiatre) qui vous offrira des solutions pertinentes et vous libérera de vos entraves afin de retrouver un bien-être intérieur.

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20 témoignages

  1. Bonjour
    J ai été victime de ce syndrome. Rapport difficile avec les femmes, incapacité de couper le cordon avec la mère surprotectrice. Ce syndrome finit par vous entraîner dans la dépression extrême et vous fait gâcher votre vie.
    Alors faites vous aider le plus tôt possible pour trouver l’épanouissement auprès d une compagne en vous libérant de parents trop possessifs
    Bonne chance

    1. Bonjour Gallois,

      Nous vous remercions d’avoir partagé votre expérience avec nous. Votre témoignage est poignant et met en lumière un chemin difficile, mais aussi une voie vers la libération et l’épanouissement. Vous mentionnez l’importance de se faire aider pour couper le « cordon » avec des parents trop possessifs. Comment décririez-vous l’impact que cette prise de conscience a eu sur votre relation avec vous-même et avec les autres autour de vous ?

      Nous sommes convaincus que chercher de l’aide de manière précoce peut effectivement transformer la vie de nombreuses personnes, en leur permettant de vivre de manière plus autonome et épanouissante. Quel conseil ou quel soutien auriez-vous aimé recevoir au début de votre parcours pour vous aider à trouver votre propre chemin vers l’épanouissement ?

      En tant qu’équipe de Psychologue.fr, notre objectif est d’offrir un cadre professionnel et sécurisé, qui accompagne chacun dans cette démarche de libération personnelle et de découverte de soi. Grâce à des approches telles que les Thérapies Cognitivo-Comportementales, nous travaillons ensemble à surmonter les obstacles tels que l’anxiété ou la dépression, tout en respectant le rythme de chacun.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

      1. Bonjour,
        Reponse 1
        L’ impact sur cette prise de conscience est arrivé à la dépression. Je me suis posé des questions sur :
        Mon celibat, mes difficultés avec les femmes, mon irresponsabilité…et j’ai trouvé les réponses dans des articles de psychanalyses notamment un de K. Jung qui évoque l’ incapacité d’ aimer et d être aimé. Celui l’ enfant-Objet pour rester à l image des ses parents.Comment peut-on être façonné ainsi en empêchant un enfant d’ aimer et d’ être aimé sans l’aider à s’ émanciper.
        J’ai longtemps été dans le déni,
        j’ai trouvé dans le travail une voi
        de salut…mais à partir de 60 ans je suis tombé en dépression sévère. Je ne trouve plus la force de m’ en sortir. J’ ai aussi a la fois des idées
        noires et peur de mourir. De plus je suis tout à fait seul et sans famille. En réalité j aurai sacrifié ma vie pour mes parents.
        Réponses 2
        J’ aurai apprécié qu’ un proche m’ aide à me responsabiliser à me demander pourquoi je n’avais pas de copine à l’adolescence. Sur mon projet de vie d’adulte.
        Ce syndrome même s il n’ est pas vraiment reconnu est terriblement et dramatiquement un frein puissant à l’épanouissement.
        Cordialement

        1. Bonjour Claude,

          Nous vous remercions sincèrement d’avoir partagé votre expérience avec nous. Nous reconnaissons la profondeur de votre réflexion et la difficulté de votre parcours. Il est clair que vous avez traversé des moments très difficiles en vous interrogeant sur votre célibat, vos difficultés avec les femmes et ce sentiment d’irresponsabilité. La lecture des textes de K. Jung semble vous avoir apporté des perspectives importantes, mais peut-être aussi des interrogations supplémentaires sur votre capacité d’aimer et d’être aimé.

          Vous dites que vous avez sacrifié votre vie pour vos parents, une prise de conscience qui peut être extrêmement lourde à porter. Vous avez mentionné que vous auriez apprécié qu’un proche vous guide dans votre jeunesse. Que ressentez-vous aujourd’hui face à cette absence de guidance dans votre passé et comment pensez-vous que cela a influencé les choix que vous avez faits jusqu’à présent ?

          Nous comprenons que la dépression qui vous affecte depuis vos 60 ans est un poids quotidien important. Il est tout à fait naturel de vous sentir déstabilisé, d’autant plus dans l’isolement et sans le soutien d’une famille proche. La combinaison d’idées sombres et de la peur de la mort peut sembler insurmontable, mais nous voulons vous rassurer que vous n’êtes pas seul dans ce parcours. Avez-vous envisagé, dans le cadre de cette réflexion, de vous accorder du temps pour explorer ces sentiments avec un professionnel qui pourrait vous accompagner activement sur cette voie d’introspection et de guérison ?

          Chez Psychologue.fr, nous croyons fermement que l’accompagnement psychologique peut offrir une nouvelle perspective et des outils concrets pour retrouver une forme de bien-être. Nous sommes ici pour vous aider à explorer ces questions en profondeur et à envisager ensemble une voie vers un épanouissement personnel.

          Prenez soin de vous,
          L’équipe Psychologue.fr

  2. Bonjour
    Merci pour l’échange. Je ressens beaucoup de colère face à ce sacrifice sur l’autel de vie. C’ est en lisant cet article junglien ..la peur d’ aimer et le déni de soi dans les relations que me suis rendu compte à tel point un formatage psychologique à l’ enfance peut avoir des conséquences dramatique sur son épanouissement, tout comme les abus sexuels. On cite souvent Michael Jackson dans ce
    syndrome de Peter Pan …tout comme lui mes parents forains ont voulu me donner des responsabilités trop lourdes à assumer a l’enfance. On ne m’ a pas aidé à faire ce passage en mode adulte responsable. J’ avais pourtant un diplôme de technicien agricole, de solides connaissances intellectuelles et manuelles, mais la force de devoir aider et privilégier mes géniteurs était plus forte.
    Cordialement
    C. Gallois

    1. Bonjour Gallois,

      Nous vous remercions pour votre partage sincère. La colère que vous ressentez semble liée à un passé lourd de responsabilités imposées précocement, et la prise de conscience des impacts psychologiques de cette période est une étape clé vers l’épanouissement. Avez-vous pensé à ce que pourrait être, pour vous, un chemin vers la libération de ce poids du passé et vers l’adulte que vous souhaitez devenir?

      Votre connexion avec les idées de Jung et le syndrome de Peter Pan, ainsi que l’analogie avec l’expérience de Michael Jackson, nous interpellent. Comment pensez-vous que cette prise de conscience vous aide à mieux comprendre vos propres expériences et besoins actuels?

      Comprendre l’origine de ces sentiments et responsabilités peut être complexe. Quelles petites actions pourriez-vous envisager de mettre en place pour commencer à vous concentrer davantage sur vos propres aspirations et votre bien-être?

      Nous sommes là pour vous accompagner sur ce chemin, en explorant ensemble vos sentiments et en cherchant des manières constructives de transformer ces expériences passées en un avenir plus serein.

      Prenez soin de vous,

      L’équipe Psychologue.fr

  3. …il serait nécessaire d’ apporter des connaissances en psychologie dés le collège …cela éviterait bien des souffrances et des drames .. malheureusement tout est fait pour privilégier la médication à la connaissance !
    Cordialement
    C Gallois

    1. Bonjour Gallois,

      Merci pour votre commentaire plein de pertinence. Nous partageons votre point de vue sur l’importance d’intégrer les connaissances en psychologie dès le collège. La sensibilisation précoce pourrait effectivement contribuer à réduire les souffrances et les drames en fournissant aux jeunes les outils nécessaires pour mieux comprendre et gérer leurs émotions. Cela nous amène à réfléchir : comment pensez-vous que nous pourrions contribuer à ce changement dans notre système éducatif actuel ?

      Nous sommes conscients du débat entre l’usage de la médication et l’importance de l’éducation et du soutien psychologique. C’est pourquoi, sur notre plateforme, nous nous engageons à offrir un accompagnement de qualité qui mise sur la compréhension et l’écoute attentive des besoins de chacun.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  4. Bonjour,
    Pour intégrer le la psychologie dès le collège il faut une volonté politique, et surtout du pragmatisme, ce qui fait beaucoup défaut dans ce monde.
    Prenez par exemple le cas de la prostitution…vous connaissez l’importance de la sexualité sur la santé mentale et les approches fondamentales de Freud. Les maisons closes ont été interdites en France…ce qui n à pas supprimé la prostitution, ensuite on a voulu pénaliser le client, ce qui n’ a toujours pas supprimé la prostitution mais de surcroît mis en danger les prostituées. On marche sur la tête !
    L’ initiation à la sexualité pouvait se faire au « Bordel » à l’ époque, un passage initiatique à une vie adulte, de « grand hommes » ont été initié ainsi. L ‘Etat tolère les sites pornographies et interdit les maisons closes …incroyable !
    Des notions de psychologie et de sexualité voilà ce qui serait important à mettre en place au collège.
    Ma dépression en 2022 m’a conduit à faire plusieurs séjours et aussi à m’ intéresser à la psychologie.
    Premier séjour à la Parenthèse au vert près de Paris (Site sur internet) une petite structure privée, 6 personnes max, avec le coach sportif et son épouse psychologue. Très bien, sport, méditation connaissance psychologique, participation à la préparation des repas..
    Deuxième séjour Suite à une crise dépressive sévère..
    Clinique Boucle de la moselle
    Médication, prise de poids, oisiveté extrême, enfermement contrôlé, alimentation basique, coût important… beaucoup de jeunes filles en perte de repères..
    Troisième séjours,
    Communauté de l’Arche de St Antoine en Isère. Ce n’ est pas une secte et sa création est vraiment intéressante. (Site internet)
    Participation aux tâches, à la préparation des repas, spiritualité, méditation, développement personnel, marche…
    C’ est au sein de cette communauté que j’ai trouvé un peu de force face à la dépression.
    J’ ai deux maisons, un grand terrain constructible, un lourd héritage aussi à porter seul. J’ aimerai bien réussir à tout vendre, être porteur d un projet et creant une structure d’ accueil de type de celle de l’Abbaye de l’Arche de Saint Antoine….mais voilà seul je n’ y arrive pas, il me faudrait rencontrer une compagne avec ce même objectif…et c’ est du domaine du rêve. Les indiens d’ Amérique disent qu’ un homme seul est un demi homme, donc à deux la force est multiplié par 4 !
    J’ espère vous avoir fait part de remarques des plus pertinentes et vous remercie de vos réponses.
    Bien Cordialement
    C. Gallois

    1. Bonjour C. Gallois,

      Merci de partager votre commentaire fort intéressant et réfléchi avec nous. Vous abordez des sujets complexes, allant de l’éducation à la sexualité à travers l’expérience de la prostitution, jusqu’à vos réflexions personnelles sur votre parcours de vie et votre cheminement face à la dépression.

      Vous avez raison de souligner l’importance de l’incorporation des notions de psychologie et de sexualité dès le collège. Cela pourrait certainement jouer un rôle significatif dans le développement émotionnel et mental des jeunes. Pensez-vous que vos propres expériences auraient été différentes si vous aviez eu accès à une telle éducation à un plus jeune âge ?

      Votre récit sur les différents séjours que vous avez réalisés est très touchant. Vous décrivez des environnements très contrastés qui ont chacun eu un impact unique sur votre cheminement. À travers quelle expérience, pensez-vous, avez-vous tiré les enseignements les plus précieux sur vous-même ?

      Votre projet de créer une structure inspirée de l’Abbaye de l’Arche de Saint Antoine est admirable et montre votre désir d’apporter du changement dans la vie des autres. Sachant combien cela vous tient à cœur, avez-vous envisagé des moyens concrets de structurer cette idée, peut-être en collaborant avec des associations ou en vous entourant de personnes partageant vos valeurs ?

      Nous espérons que cette réflexion vous aidera à éclairer votre chemin vers la réalisation de vos objectifs. N’hésitez pas à nous contacter si vous ressentez le besoin d’un soutien supplémentaire ou si vous souhaitez discuter plus en profondeur.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  5. Bonjour,
    Bien certainement que ma destinée aurait tracé un autre chemin, avec des connaissances de psychologie. Cela aurait pu venir aussi d’un membre de ma famille de me conseiller en me sortant de cette emprise familiale dévastatrice. Quand on est enfant et que l’on pris dans un modèle d’ apprentissage, alors on pense que c’ est normal.
    Ce qui est incroyable dans ce syndrome, c’ est que l’ on pense même que l’ on est pas fait pour
    l’amour. L’ enfant est programmé pour rester enfant à vie au service
    de ses géniteurs. Ils m’ auront bien gâché ma vie. Le plus dévastateur est d’en prendre conscience si
    tardivement. Je vous retourne la
    question, pensez vous que si
    Donald Trump n’ avait pas rencontré son mentor d’ avocat de la mafia il serait le même homme ? Les personnes rencontrées peuvent influencer en bien ou en mal votre destin.
    En ce qui concerne mon projet, j ai contacté l’ association Enfant bleu. Mais comme je vous l’ ai dit ma force de vie est vraiment impactée par la maladie.
    Bien cordialement
    C Gallois

    1. Bonjour Gallois,

      Nous vous remercions pour votre partage honnête et poignant. Il est évident que le chemin que vous avez emprunté a été empreint de défis importants, et votre prise de conscience tardive de l’influence familiale est une étape capitale, bien que difficile. Vous n’êtes pas seul, et ce que vous ressentez est partagé par de nombreuses personnes qui ont grandi dans des environnements similaires.

      En ce qui concerne votre réflexion sur l’influence des rencontres dans notre vie, elle est très pertinente. Quel impact pensez-vous que votre environnement a eu sur vos croyances personnelles et votre vision de l’amour ? Il est souvent libérateur de réaliser que ce que nous avons pris pour acquis n’était pas nécessairement une vérité.

      Votre action de contacter l’association Enfant bleu est un pas courageux vers le changement et montre votre désir de transformation. Comment envisagez-vous la suite de votre projet tout en prenant en compte l’impact de votre maladie sur votre motivation ?

      Nous sommes ici pour vous accompagner dans ce cheminement, en vous proposant un espace d’écoute et de soutien pour vous aider à transformer ces prises de conscience en une force motrice pour votre avenir.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe Psychologue.fr

  6. …attention aussi car la prise de conscience d’ articles de psychanalyse peut aussi avoir de lourdes conséquences. C’ est probablement mon travail dans la
    recherche qui m’ a incité à comprendre mon mal être et ma dépression. Le déni m’avait protègé. Apprendre par cet article de K. Junk que j’avais été programmé dès l’enfance pour ne pas être en mesure d’ aimer et d être aimé, donc d’ être condamné à la seulitude toute sa vie m’ a profondément affecté. Je n’ arrive plus à sortir de cette idée dévastatrice.
    Cordialement

    1. Bonjour Gallois,

      Merci d’avoir partagé votre expérience avec nous. Nous comprenons combien il peut être bouleversant de tomber sur des concepts qui chamboulent notre perception de nous-mêmes. Vous mentionnez que le déni vous avait protégé. Comment pensez-vous que réexaminer ces découvertes avec l’aide d’un professionnel pourrait influencer votre cheminement personnel ?

      La lecture de l’article vous a touché profondément. Parfois, il est utile de remettre en question les étiquettes ou les prophéties auto-réalisatrices que nous pouvons rencontrer. Comment vous sentez-vous à l’idée d’explorer ces pensées dans un espace sûr et empathique ?

      Il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seul dans ce voyage. Nous sommes ici pour vous soutenir et vous accompagner à chaque étape de votre réflexion. Avez-vous envisagé de discuter de ces sentiments avec l’un de nos psychologues pour réfléchir ensemble à de nouvelles perspectives ?

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

  7. Bonjour,
    Ce syndrome qui m’ a fait demeurer dans l’enfance et l’inconscience de la mort jusqu’à ma dépression est particulièrement destructeur. Je ne pense pas qu’ un professionnel en psychologie pourrait me sortir de ma situation vraiment catastrophique et de ma douleur psychique extrême. D’ autan que je n’ ai pas de famille pour m’ aider. Mon réel problème en fait est la seulitude, car je me suis complètement coupé des relations que je pouvais avoir avant ma dépression.
    La gestion de mes biens devient aussi un réel problème. Ma situation est très complexe et extrêmement douloureuse.
    Bien cordialement
    C.Gallois

    1. Bonjour Gallois,

      Nous avons lu votre commentaire avec la plus grande attention et ressentons la profondeur de votre souffrance. Vous êtes confronté à des sentiments très complexes, et il est compréhensible que vous vous sentiez parfois accablé par la situation.

      Il est important de reconnaître la force qu’il vous a fallu pour exprimer cette douleur. Nous voulons vous assurer qu’il n’est jamais trop tard pour chercher du soutien et que vous avez déjà fait un pas courageux en partageant votre expérience avec nous.

      Vous mentionnez un sentiment de « seulitude » et la coupure avec vos relations passées. Qu’est-ce qui, selon vous, pourrait être une petite démarche pour rétablir des liens, peut-être même d’une façon qui respecte votre besoin actuel d’indépendance ou de sécurité émotionnelle?

      Gérer vos biens et vos responsabilités peut sembler accablant lorsque l’on traverse une période de dépression. Avez-vous déjà envisagé de petites étapes ou des outils qui pourraient vous aider à alléger cette charge?

      Nous comprenons que la situation paraît complexe, mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul pour l’affronter. Nos psychologues, par le biais de notre plateforme, sont formés pour vous accompagner, même dans des moments aussi difficiles. Chaque parcours vers le mieux-être est unique, et nous sommes là pour cheminer à vos côtés.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

  8. Bonjour,
    Je sens la force de vivre vouloir me quitter, la lutte est difficile.
    J’ ai aussi peur de devoir retourner en hospitalisation psychiatrique.
    Une cousine Germaine à fait un peu le même parcours que le mien..surprotection, incapacité de quitter des parents qui n’ aident pas à Elever l’enfant mais plutôt à le Rabaisser et le garder près d’ eux.
    La prise de conscience tardive de ce syndrome, tout de même peu courant et d’ en avoir été victime est une souffrance abyssale.
    Bien cordialement
    C.Gallois

    1. Bonjour Gallois,

      Nous tenons tout d’abord à vous exprimer notre empathie face à la difficulté que vous traversez actuellement. Il est compréhensible que la lutte contre ces émotions soit éprouvante. Le fait que vous ayez identifié des aspects de votre parcours, notamment en ce qui concerne votre famille, montre déjà une grande force de réflexion et de prise de conscience. Comment percevez-vous votre propre force intérieure à ce moment précis, malgré ces défis ?

      Nous comprenons vos préoccupations quant à une éventuelle hospitalisation psychiatrique. Cela peut souvent être ressenti comme une expérience redoutée, mais elle peut aussi offrir un espace pour se reconstruire en sécurité. Avez-vous réfléchi à ce qui pourrait rendre cette idée moins intimidante pour vous ?

      Il est important de reconnaître que chaque parcours est unique, même s’il présente des similitudes avec celui de votre cousine. Quels petits pas pourriez-vous envisager pour vous approcher de la vie que vous souhaitez, indépendamment des influences familiales ?

      N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul dans cette lutte. Nous sommes là pour vous accompagner et vous aider à explorer ces aspects plus en profondeur.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

  9. Bonsoir,
    A noter dans ce syndrome cette pensée magique qui m’ a placé complètement en dehors de la réalité. L’ enfant pense qu’ il est immortel, le déni vous maintient longtemps dans
    cette logique surréaliste, et puis un jour tout s’ effondre face à la réalité. Incapacité d’aimer, d’ avoir fondé une famille, d’être responsable et respectable. … je me retrouve complètement seul sans même avoir y avoir songé. La souffrance est telle que j’ implore une mort libératrice. J’ étais une très belle personne avenante au service des autres avec de belles capacités intellectuelles et manuelles….mais malheureusement mal « Élevée  » placé dès l’enfance dans ce conditionnement du syndrome de Peter Pan.
    Bien Cordialement
    C. Gallois
    Pulnoy 54425

    1. Bonjour C. Gallois,

      Nous vous remercions d’avoir partagé votre vécu avec nous. Nous entendons la profondeur de votre souffrance et nous souhaitons vous apporter notre soutien. Vous évoquez une « pensée magique » qui vous aurait éloigné de la réalité. De quelle manière pensez-vous que cette pensée a influencé les choix de votre vie jusqu’à présent ?

      Il est difficile de réaliser à quel point le déni a pu vous maintenir dans cet état, et nous comprenons la douleur d’une telle introspection. Avez-vous déjà eu l’occasion d’explorer, avec l’aide d’un professionnel, cet aspect de votre enfance et comment cela a pu façonner votre vie d’aujourd’hui ?

      Votre sentiment de solitude résonne fortement, et il est crucial d’explorer les chemins vers une connexion plus profonde avec vous-même et les autres. Quelles petites étapes pourriez-vous envisager pour commencer à vous reconnecter avec les qualités que vous décrivez si bien en vous-même ?

      Sachez que nous sommes ici pour vous. Nos psychologues certifiés sur notre plateforme se tiennent prêts à travailler avec vous, à explorer ces défis ensemble et à vous soutenir dans la reconquête de votre bien-être. Prenez soin de vous.

      L’équipe Psychologue.fr

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