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Boulimie : définition, causes, symptômes, conséquences, solutions

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

Sommaire

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La boulimie mentale (ou nerveuse) est un trouble du comportement alimentaire (TCA) qui se caractérise par des épisodes de consommation alimentaire excessive. Ces crises boulimiques sont généralement suivies de comportements compensatoires tels que des purges. Cette sensation de perte de contrôle est toujours accompagnée d’un très fort sentiment de honte et de culpabilité.

Ce trouble peut avoir de graves conséquences sur la santé physique et mentale de la personne qui en souffre. De plus, les crises se faisant en cachette, un risque d’isolement social, amical et affectif est possible. Cette éviction accentue le mal-être et peut aggraver la pathologie.

Multifactorielle, la boulimie nerveuse, est toutefois souvent consécutive à un choc émotionnel ou à un traumatisme. Il existe également des populations à risque telles que les personnalités de type borderline, les personnes perfectionnistes ou lorsqu’il y a une comorbidité comme des troubles anxieux ou un syndrome dépressif.

Comprendre et identifier la boulimie est crucial pour offrir une aide appropriée aux personnes concernées. Dans cet article, nous aborderons les définitions, les causes, les symptômes, les conséquences et les solutions liés à la boulimie. Nous sensibiliserons ainsi à l’importance de reconnaître ce trouble afin d’offrir un soutien adéquat aux personnes qui en souffrent.

Définition de la boulimie mentale

C’est quoi la boulimie mentale ?

La boulimie est un trouble du comportement alimentaire (TCA) se caractérisant par des crises de gloutonnerie, aussi appelées crises de boulimie, accès hyperphagiques ou binge-eating. Lors de leur survenue, la quantité de nourriture ingérée est très largement supérieure à la normale, et ce, en un temps restreint.

Il s’associe à cela un sentiment de perte de contrôle : la personne boulimique ne parvient pas à s’arrêter de manger, ne contrôle plus ce qu’elle mange ni les quantités qu’elle ingurgite. Survient ensuite un sentiment de culpabilité et de honte qui conduit à des comportements compensatoires tels que le jeûne, la purge ou encore l’exercice physique excessif.

La boulimie mentale répond très souvent à un manque affectif : la nourriture devient alors un réconfort et permet de combler (de remplir au sens littéral du terme) un vide affectif.

C’est un comportement qui existait déjà durant l’antiquité. La littérature rapporte des orgies grecques et romaines pendant lesquelles les participants mangeaient en excès, jusqu’à s’en rendre malades et se faire vomir.

Selon les études et les chiffres de l’HAS (Haute autorité de santé), la prévalence de la boulimie est d’environ 1,5 % chez les jeunes filles de 11 à 20 ans. Toutefois, elle peut apparaître à n’importe quel âge. Contrairement à l’anorexie mentale, les hommes sont presque autant concernés que les femmes puisqu’ils représentent environ 30 % des personnes touchées. De plus, ces dernières ne présentent pas de maigreur, mais un poids normal, avec un IMC (indice de masse corporel) dans les normes la plupart du temps.

Les critères diagnostiques de la pathologie selon le DSM-5

Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, les critères diagnostiques de la boulimie reposent essentiellement sur 3 points :

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  1. La survenue récurrente de crises d’hyperphagie : cette suralimentation peut représenter une absorption allant jusqu’à 3 000 calories par crise. En effet, les aliments industriels riches en gras, en sucres sont privilégiés, car ils ne nécessitent aucune préparation ;
  2. Des comportements compensatoires inadaptés et récurrents qui visent à éliminer les calories ingurgitées et à éviter de prendre du poids. On note en particulier l’utilisation de laxatifs, de purgatifs, de lavements, de diurétiques, de vomissements, etc. ;
  3. Une estime de soi détériorée.

Pour faire le diagnostic de la pathologie, les accès hyperphagiques (crise de boulimie) doivent survenir au moins une fois par semaine pendant 3 mois. Elle est ensuite classée en niveau de sévérité selon le nombre d’épisodes de comportements compensatoires inappropriés par semaine :

  • De 1 à 3 épisodes : légère.
  • De 4 à 7 épisodes : moyenne.
  • De 8 à 13 épisodes : grave.
  • Plus de 14 épisodes : extrême.
Diagnostic de la boulimie nerveuse
Pour faire simple, la boulimie se résume ainsi : accès hyperphagiques + comportements compensatoires. Mais, les critères diagnostiques de ce trouble du comportement alimentaire reposent également sur des comorbidités telles que des troubles de la sexualité, un syndrome dépressif ou des addictions diverses.

Quelle différence entre boulimie et hyperphagie boulimique ?

La boulimie et l’hyperphagie boulimiques sont deux TCA qui présentent des similitudes, mais aussi des différences importantes. Comme nous l’avons vu, la boulimie se caractérise entre autres par des épisodes compensatoires après les crises. Dans le cadre de l’hyperphagie boulimique, il n’existe pas d’épisodes de la sorte.

Les personnes atteintes d’hyperphagie boulimique ont également des accès de consommation excessive de nourriture, mais elles ne se purgent pas ou ne cherchent pas à compenser leur suralimentation d’une autre manière. Elles peuvent ressentir une grande détresse émotionnelle en raison de leur excès, mais elles ne cherchent pas à se débarrasser de la nourriture par la suite.

Caractéristiques de l’accès hyperphagique

Il se décompose en plusieurs étapes :

  1. L’ingestion d’une grande quantité de nourriture ;
  2. Dans un temps restreint (moins de 2 heures) ;
  3. Une perte de contrôle ;
  4. Une distension abdominale douloureuse ;
  5. De la honte.

L’anorexie mentale avec crise boulimique

Il existe 2 types d’anorexie mentale :

  1. L’anorexie restrictive où la personne se prive de nourriture ;
  2. L’anorexie mentale avec crises de boulimie : dans ce cas, il existe une alternance entre la privation de nourriture et des crises boulimiques avec l’absorption d’une grande quantité de nourriture. Ces dernières s’accompagnent ensuite d’épisodes de vomissements et/ou de prise de laxatifs.
Quelques chiffres sur les TCA en général
En France, 600 000 jeunes souffrent de TCA, 28 % des adolescentes sont concernées par des crises de boulimie et 19 % d’entre elles déclarent avoir des stratégies individuelles pour contrôler leur poids. Tous TCA confondus, ces troubles constituent la 2e cause de mortalité prématurée chez les 15-24 ans, après les accidents de la route. Les tentatives de suicide touchent jusqu’à 35 % des boulimiques et 20 % des anorexiques. 50 % des personnes souffrant de TCA n’ont aucune prise en charge médicale.

Quelles sont les causes de ce trouble du comportement alimentaire ?

Les facteurs biologiques et génétiques

Comme pour tous les TCA, les facteurs génétiques ont une place dans les causes de risque. Lorsqu’un membre de la famille en souffre, les autres ont alors 3 fois plus de risque de développer la maladie également. Il existe donc des gènes prédisposant, mais aussi une notion d’antécédents familiaux. Ils sont responsables d’une augmentation du risque, notamment lors de la présence de comorbidités telles que la dépression, les addictions ou encore des problématiques de poids comme l’obésité par exemple.

Des études ont montré que les personnes atteintes de boulimie peuvent avoir des déséquilibres chimiques au niveau du cerveau, principalement en ce qui concerne la sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’humeur, de l’appétit et du sommeil. Ces déséquilibres peuvent influencer les comportements alimentaires et les émotions.

D’autres études ont également montré que les personnes boulimiques peuvent avoir des anomalies dans les systèmes de régulation de la satiété et de la faim au niveau du cerveau. Il existerait une réponse altérée à la leptine, une hormone qui régule la sensation de satiété, ce qui peut conduire à une augmentation de la consommation alimentaire.

De plus, des anomalies dans les zones du cerveau associées à la régulation de l’appétit et de l’humeur, comme l’hypothalamus et le cortex préfrontal, ont été constatées chez les personnes atteintes de boulimie.

Chez la femme, un déficit hormonal touchant les fonctions ovariennes pourrait également être à l’origine de ce trouble.

Les facteurs psychologiques et émotionnels

Si les causes de la pathologie sont multifactorielles, les facteurs psychologiques et émotionnels jouent un rôle majeur dans ce trouble : le choc émotionnel est une des causes psychologiques principales. Toutefois, il en existe bien d’autres encore.

Populations à risque et vulnérabilités

Certaines populations sont plus vulnérables, plus fragiles, et dites particulièrement à risque. Citons par exemple :

  • Les personnes souffrant d’un trouble de l’attachement : des carences affectives durant l’enfance peuvent engendrer un sentiment d’insécurité ou de dépendance affective à l’âge adulte. La nourriture vient alors remplir un vide intérieur.
  • Les personnes souffrant de syndrome dépressif : la boulimie nerveuse peut être consécutive à un épisode dépressif. Là encore, le vide intérieur ressenti durant la dépression entraîne des épisodes boulimiques. La culpabilité éprouvée ensuite renforce les symptômes dépressifs qui aggravent alors les crises de boulimie. Ce dysfonctionnement se transforme en un véritable cercle vicieux.
  • Les personnes victimes d’un traumatisme : ce dernier peut être causé par de nombreuses situations comme un deuil, un divorce, des carences affectives, une rupture sentimentale, des maltraitances physiques, un traumatisme sexuel ou encore des violences psychologiques.
  • Les personnalités perfectionnistes.
  • Les personnes en proie avec la succession de régimes pour maigrir : ces périodes restrictives peuvent impacter le fonctionnement métabolique et engendrer une peur de grossir.
  • Les personnalités de type borderline : elles se caractérisent par une impulsivité, une instabilité émotionnelle et une peur de l’abandon. Les angoisses rencontrées sont comblées par des mécanismes de défense névrotiques.
Un repérage ciblé indispensable
L’HAS préconise, dans sa recommandation de bonne pratique, de procéder à un repérage ciblé qui doit être réalisé chez les groupes à risque : étudiants, sportifs, personnes en insuffisance pondérale, personnes en situation d’obésité notamment. Outre les acteurs du système de soins, chacun peut prendre part à cette prévention. L’HAS cite également les éducateurs, les professeurs de sport, le personnel scolaire, les parents, le personnel en milieu de garde ainsi que le personnel de cantine.

Sexe, âge et autres facteurs

Outre le sexe (les femmes sont plus exposées que les hommes) et l’âge (le trouble apparaît généralement vers l’adolescence), d’autres facteurs entrent en jeu :

  • Le manque de confiance en soi ;
  • L’attrait pour la perfection du corps ;
  • Un tempérament impulsif ;
  • Un rejet de son apparence corporelle ;
  • Les troubles anxieux et le stress ;
  • Les besoins excessifs d’affection.

Enfin, un entourage familial toxique peut favoriser la survenue du trouble. En plus des carences affectives déjà abordées, il existe des familles dysfonctionnelles, étouffantes ou au contraire totalement détachées. Des remarques blessantes répétées peuvent aussi engendrer un sentiment de mal-être, une dysmorphophobie et un besoin de modifier son apparence corporelle pour la faire correspondre à ce qu’attend l’entourage, un exemple de minceur.

Les symptômes et les conséquences de la boulimie mentale

Voyons ici les symptômes de la pathologie ainsi que ses complications, les deux étant aujourd’hui largement connus par les professionnels de santé.

Les symptômes de la boulimie nerveuse

Ils sont multiples. Les crises boulimiques restent le symptôme principal. L’envie irrépressible d’ingurgiter de grandes quantités de nourriture est le marqueur essentiel de la maladie, il y a comme une nécessité de combler un vide en mangeant.

Autre signe, la culpabilité et le sentiment de honte intenses ressentis après les crises, mais également possibles en dehors de celles-ci. La personne boulimique ressent du dégoût pour son corps et pour elle-même.

Le sentiment de perte de contrôle (craving) est également symptomatique : lors de la crise, il devient impossible de se maîtriser, de stopper l’ingestion de nourriture, jusqu’aux vomissements. Durant ces moments compulsifs de frénésie, tous les aliments peuvent être mangés : une boîte de raviolis froids, des aliments crus, du beurre, etc. Le plus souvent ce sont des produits riches en graisses et/ou en sucres. Cette prise alimentaire anarchique se fait généralement en cachette, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit et aucune notion de plaisir n’est recherchée dans le choix des aliments.

La mise en place de comportements compensatoires est un signe également. Pour éliminer l’apport calorique exponentiel avalé, la personne compense en se faisant vomir ou en prenant des laxatifs. Cette purge permet un soulagement fragile de la culpabilité et une sorte d’apaisement temporaire.

Les complications physiques du TCA

La boulimie ainsi que les comportements compensatoires divers engendrent de nombreuses complications :

  • Des règles irrégulières, voire une aménorrhée ;
  • Des érosions dentaires dues principalement aux vomissements. L’acide contenu dans ceux-ci crée des caries ou encore une perte de l’émail ;
  • Des arythmies cardiaques ;
  • Une déminéralisation osseuse avec un risque accru d’ostéoporose ;
  • Des troubles fonctionnels digestifs et intestinaux ;
  • Des troubles hydroélectrolytiques, notamment de l’hypokaliémie et de l’hyponatrémie ;
  • Des œsophagites peptiques ;
  • Une hypertrophie des glandes salivaires ;
  • Une insuffisance rénale ;
  • Une culpabilité intense pouvant entraîner des symptômes dépressifs ;
  • De multiples carences en vitamines.

L’impact sur la qualité de vie et la relation aux autres chez les personnes boulimiques

En ce qui concerne les relations sociales, la boulimie peut avoir un impact significatif. Les personnes boulimiques ont généralement des difficultés à nouer des relations amoureuses ou amicales étroites, ce qui peut entraîner des comportements d’évitement ou une tendance à limiter les interactions sociales. Les sentiments de honte et de culpabilité associés à la pathologie peuvent également rendre la communication avec l’entourage difficile. Il peut même devenir impossible de parler ouvertement de la maladie, y compris à sa propre famille.

Rappelons que les prises alimentaires se déroulent à l’abri des regards, en cachette. La qualité de vie des personnes boulimiques s’en trouve donc affectée. La souffrance psychique est importante. De plus, les accès hyperphagiques ont un impact non négligeable sur le plan financier. En effet, les dépenses liées à l’achat des aliments peuvent représenter plusieurs centaines d’euros par mois, voire par semaine lorsque les crises sont très fréquentes. Ces dépenses conduisent parfois à une situation de surendettement.

Comment soigner la boulimie nerveuse ?

Lorsque le diagnostic de la maladie est établi, il convient alors de trouver la ou les approches les plus adaptées en fonction du degré de sévérité, de l’entourage familial, des attentes du patient ainsi que d’éventuelles pathologies ou troubles associés. Il existe différentes approches thérapeutiques.

L’approche psychothérapeutique

Elle est la première forme de prise en charge dans le cas de troubles boulimiques. Le choix de la psychothérapie la plus adaptée se fait en accord avec les besoins et les attentes de la personne boulimique. Les objectifs sont de comprendre les causes du TCA, restaurer une estime de soi et retrouver un fonctionnement alimentaire adéquat.

Plusieurs approches psychothérapeutiques existent :

  • La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : elle vise à comprendre et à modifier les schémas de pensées négatifs afin de modifier les comportements problématiques pour reprendre une habitude alimentaire adaptée. La TCC va soulager les symptômes rapidement et a fait ses preuves dans le traitement des TCA.
  • La thérapie familiale permet d’intégrer la famille dans le processus de guérison et de leur faire prendre part à la prise en charge.
  • L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing). Elle est tout particulièrement utilisée dans le cas d’une composante traumatique. Elle vise à débloquer des émotions négatives mémorisées dans le système nerveux.

Les groupes de soutien pour le patient lui-même et pour son entourage (s’il le souhaite) peuvent être intégrés en parallèle de la thérapie.

Connaissez-vous la thérapie interpersonnelle ?
Beaucoup moins répandue que la thérapie cognitivo-comportementale, la TIP est pourtant tout aussi efficace. Basée sur la théorie de l’attachement, elle était tout particulièrement utilisée dans les dépressions. Or, des applications récentes révèlent sa grande efficacité dans les TCA, et notamment en cas de boulimie.

Les traitements médicamenteux

Un traitement antidépresseur peut être prescrit lorsque des comorbidités existent, notamment des signes de dépression ou des angoisses intenses. Dans les cas sévères de boulimie, il semble que l’usage de fluoxétine permet de prévenir les crises et de les espacer. Des anxiolytiques peuvent également être une aide thérapeutique. Toutefois, ce ne sont pas des traitements de première intention, en particulier pour les sujets jeunes.

L’approche nutritionnelle et psychocorporelle

Il ne faut pas oublier ces deux autres approches essentielles. Un travail en lien avec l’éducation diététique est primordial pour retrouver un rééquilibrage alimentaire. Il se fait avec une diététicienne nutritionniste qui va réapprendre au patient à s’alimenter de manière régulière, saine et diversifiée.

L’approche psychocorporelle vise à se réapproprier son corps et être plus en paix avec son image. Elle passe par exemple par la pratique de la sophrologie, la relaxation ou l’art-thérapie.

Les fiches outil de l’HAS
La Haute autorité de santé a mis en place des outils pour répondre aux attentes des professionnels, des patients et de leur entourage. Ils visent à venir en aide aux personnes boulimiques en fournissant des éléments d’informations pratiques. Ces 8 fiches sont faciles d’accès et très enrichissantes : repérage de la maladie ; comment en parler, complications somatiques et prise en charge…

Prévention de la boulimie

La prévention de la boulimie peut être délicate, car il s’agit d’un trouble de santé mentale complexe qui peut être accentué par de nombreux facteurs différents, notamment des pressions socioculturelles, des troubles de l’humeur ou des problèmes de régulation des émotions.

Cependant, voici quelques stratégies qui peuvent aider à prévenir la boulimie :

  1. Favoriser une image corporelle positive dès l’enfance : encourager une image corporelle positive et saine chez les enfants et les adolescents en évitant les commentaires négatifs sur le poids ou la forme du corps.
  2. Éviter les régimes restrictifs : les régimes extrêmes ou trop privatifs peuvent causer une obsession pour l’image corporelle et conduire à la boulimie. Il est important de favoriser une alimentation équilibrée et de ne pas se priver de nourriture.
  3. Éviter les situations stressantes qui peuvent favoriser des comportements alimentaires compulsifs chez certaines personnes. Apprendre des techniques de gestion du stress, comme la méditation ou la relaxation, peut aider à réduire les troubles anxieux.
  4. Pratiquer une activité sportive régulière.
  5. Éduquer sur l’alimentation équilibrée : enseigner aux enfants et aux adolescents les principes d’une alimentation plus saine, en mettant l’accent sur la diversité.

Comment aider les personnes à risque ?

Il existe plusieurs façons d’aider ces personnes vulnérables. Voici quelques conseils.

Tout d’abord, écoutez et offrez un soutien émotionnel : si vous pensez qu’une personne est à risque, il est important de lui offrir une oreille attentive. Écoutez ses préoccupations et dites-lui que vous êtes là pour elle. Encouragez-la à exprimer ses sentiments et à parler de ses préoccupations concernant la nourriture et le poids, sans jamais la juger.

Tentez de définir avec elle les causes de son mal-être et, a contrario, les choses qui pourraient lui faire du bien. L’encourager par exemple à pratiquer un sport régulièrement, à trouver une activité qui lui permettrait de s’évader et de mettre à distance les soucis rencontrés.

Bien sûr il est essentiel de tenter de la convaincre de consulter un professionnel de santé. Dans un premier temps, il peut s’agir d’un médecin généraliste ou d’un psychologue. Ces derniers pourront ensuite orienter davantage la personne en souffrance, si besoin, pour une prise en charge plus spécifique.

Si cette personne est très proche, ne pas hésiter à consulter soi-même un psychologue afin de décharger ses émotions et pouvoir continuer à être une personne aidante. Des groupes de soutien pour les proches existent également.

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