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Guérir un pervers narcissique : 9 conseils pour l’aider à guérir

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

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La guérison d’un pervers narcissique (PN) est un sujet complexe qui nécessite une approche très nuancée. Il est essentiel de comprendre que ce trouble est à la fois extrêmement difficile à traiter et que les cas de guérison avérée sont très rares, ce qui rend le sujet encore plus délicat. Le trouble de la personnalité narcissique se caractérise surtout par une propension à user de manipulation dans ses relations interpersonnelles afin d’instaurer une dépendance affective. Associé à des tendances perverses, il peut conduire à toute une série de comportements destructeurs susceptibles de nuire à autrui.

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Certains experts estiment que ce trouble ne peut être guéri, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a pas lieu d’encourager une personne à réaliser certains actes pour stabiliser son trouble et ses clivages, voire prévenir son aggravation. Il est important de noter que la guérison des tendances perverses narcissiques exige une volonté de confronter son comportement et de faire des changements. Ce processus nécessite du temps, de la patience ainsi que le soutien des proches. En s’engageant sur la voie de la guérison, les individus peuvent apprendre dans une moindre mesure à gérer leurs impulsions, à développer leur empathie et à créer des relations plus saines.

Avec les bons outils et les bons conseils, il est possible de dépasser les schémas destructeurs du comportement pervers narcissique. Dans cet article, explorons neuf conseils qui peuvent aider les personnes ayant des tendances narcissiques perverses à œuvrer pour leur guérison et à évoluer vers une santé mentale plus saine.

Est-ce qu’une personne narcissique peut changer ?

La réponse est à la fois oui et non, en fonction de son éventuelle réponse à une tentative de traitement. Le trouble de la personnalité narcissique est un trouble de la santé mentale qui affecte l’estime de soi, les relations interpersonnelles et provoque un manque d’empathie à l’égard d’autrui. Les personnes atteintes de ce trouble ont souvent un sentiment excessif de leur valeur personnelle et exploitent très souvent les autres à leurs dépens en usant de manipulation psychologique et émotionnelle.

Certains experts pensent qu’avec une psychothérapie intensive, une personne narcissique peut éventuellement changer son comportement et ses attitudes envers les autres. Grâce à la thérapie, elle apprendrait à reconnaître et à gérer ses émotions, à développer de l’empathie envers les autres et à communiquer plus efficacement. Toutefois, ce processus serait long et difficile, dans la mesure où les personnes atteintes de ce trouble résistent souvent à la thérapie par incapacité à se remettre en question ou n’en voient pas la nécessité.

D’autre part, certaines études suggèrent que le trouble de la personnalité narcissique est une affection de longue durée très difficile à traiter. Les personnes souffrant de ce trouble, malgré leur mal-être, ont souvent des traits de personnalité toxiques sous-jacents qui sont profondément enracinés et résistants au changement.

Comment soigner un trouble de la personnalité narcissique ?

Pour soigner le trouble de la personnalité narcissique, des séances de thérapie sont souvent indiquées et impliquent soit une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) soit une thérapie psychodynamique :

  • La thérapie cognitivo-comportementale aide les personnes atteintes de ce trouble à identifier et à modifier les schémas de pensée négatifs qui contribuent à leur comportement.
  • La thérapie psychodynamique, quant à elle, guide les patients dans l’exploration de leurs émotions et leurs expériences afin de mieux comprendre l’origine de leur comportement.

Le traitement d’une personne perverse narcissique s’avère extrêmement difficile puisque les personnes atteintes de ce trouble manquent de discernement quant à leur comportement et leurs clivages et ne perçoivent pas la nécessité d’un traitement. Il est aussi courant qu’elles résistent au traitement si elles pensent qu’il remet en cause leur opinion élevée d’elles-mêmes et leurs failles narcissiques.

Le traitement médicamenteux
Dans certains cas, des médicaments peuvent être prescrits pour soulager les symptômes tels que la dépression ou l’anxiété qui accompagnent souvent le trouble de la personnalité narcissique.

9 conseils pour aider un pervers narcissique à guérir

Bien qu’il soit généralement admis que la perversion narcissique ne peut être guérie, il est parfois envisageable (même à titre assez rare) pour les personnes qui en souffrent d’apprendre des mécanismes d’adaptation et des stratégies qui peuvent les aider à gérer leurs symptômes. Voici 9 conseils pour les aider à se défaire de leur trouble.

Conseil n° 1 : Reconnaître le problème

L’ego du pervers narcissique l’empêche généralement de se remettre en question, d’où la difficulté à identifier ses problématiques relationnelles et sa facilité à rejeter la faute sur les autres. L’une des principales étapes pour aider une personne présentant des traits narcissiques à guérir est donc de l’accompagner vers une prise de conscience du problème. Les pervers narcissiques ont presque toujours du mal à admettre qu’ils ont un problème, et peuvent au contraire projeter leurs difficultés sur les autres. Il est donc indispensable d’aborder la situation avec compassion et compréhension.

Reconnaître ses comportements problématiques constitue une première étape cruciale vers un éventuel processus de guérison. Pour l’accompagner en ce sens, il est par exemple possible de lui signaler des situations précises où son comportement a pu être blessant ou inapproprié, et de l’encourager à réfléchir à la portée de ses actions. Cet échange s’instaurera dans la neutralité, sans porter de jugement, dans la mesure où la honte ou le blâme peuvent amener la personne à se mettre sur la défensive ou à se renfermer. Mettez l’accent sur l’impact de son comportement sur les autres et sur la façon dont le fait de demander de l’aide peut conduire, selon son rythme, à des changements positifs.

Conseil n° 2 : Encourager la thérapie

Même si guérir un pervers narcissique est souvent considéré comme quasi impossible, l’encourager à suivre une thérapie est l’un des moyens les plus efficaces de l’aider. La thérapie cognitivo-comportementale, peut être particulièrement utile pour les personnes présentant des traits narcissiques. Ces thérapies s’attachent à comprendre les causes sous-jacentes du comportement et à modifier les schémas de pensée et de comportement négatifs.

La TCC peut potentiellement aider les personnes présentant des traits narcissiques à prendre conscience de leurs propres pensées, sentiments et comportements, pour leur apprendre à les gérer de manière plus positive. En bénéficiant de l’accompagnement d’un thérapeute, elles comprennent plus finement leurs schémas dysfonctionnels et explorent de nouvelles stratégies pour gérer leurs émotions et leurs relations.

Thérapie familiale et thérapie de groupe
La thérapie familiale et la thérapie de groupe sont aussi deux types de thérapie recommandés pour les personnes souffrant d’un trouble de la personnalité narcissique. Dans le cadre d’une thérapie familiale, les membres de la famille peuvent aborder et échanger quant aux problèmes qui ont pu contribuer au développement des failles narcissiques de l’individu. La thérapie de groupe permet à l’individu d’apprendre à interagir avec les autres d’une manière saine et productive.

Conseil n° 3 : Travailler sur l’empathie envers les autres

L’un des plus grands challenges à relever pour un pervers narcissique qui veut aller mieux est de développer son empathie. Les pervers narcissiques ont souvent du mal à se mettre à la place des autres, ce qui les empêche de comprendre l’impact de leur comportement sur les sentiments de leur entourage. Le développement de l’empathie peut les aider à voir les choses sous différents angles et à développer une vision du monde plus équilibrée.

Apprendre à écouter est une première étape essentielle vers une plus grande compassion. Les personnes manipulatrices ont tendance à dominer les conversations et à se concentrer sur leurs propres besoins et désirs d’une manière égocentrée. En écoutant activement les autres, elles développeront progressivement une capacité à compatir plus importante. L’objectif à long terme serait de parvenir à construire des relations plus significatives et sincères avec les autres et à développer une compréhension plus profonde de leurs émotions.

Comprendre le point de vue des autres est tout aussi essentiel pour développer l’empathie. Les manipulateurs ont souvent du mal à concevoir les choses du point de vue de leurs interlocuteurs, ce qui entraîne régulièrement des malentendus et des conflits. En s’efforçant de comprendre le ressenti et les opinions des autres, ils établissent des liens plus forts avec eux et pourront éviter les querelles inutiles.

Conseil n° 4 : Favoriser l’honnêteté et l’ouverture

Encourager l’honnêteté et l’ouverture d’esprit est essentiel pour accompagner une personne manipulatrice vers une éventuelle remise en question de ses mécanismes de défense. Les personnes narcissiques ont toujours du mal à admettre leurs erreurs et, en conséquence, à assumer la responsabilité de leurs actes. Elles ont donc tendance à blâmer les autres pour justifier leur comportement ou leurs erreurs, ce qui crée un cycle toxique de manipulation et d’abus psychologiques.

En encourageant l’honnêteté et l’ouverture, vous incitez le pervers narcissique à rompre avec ces schémas et à évoluer vers une meilleure responsabilité envers ses actes. Pour ce faire, vous pouvez créer un environnement neutre et non moralisateur où il se sentira à l’aise pour s’exprimer. Il est essentiel d’être patient et compréhensif au cours de ce processus, puisqu’il peut prendre un certain temps avant qu’il ne s’ouvre.

Les techniques d’écoute active sont aussi très efficaces pour encourager l’honnêteté et l’ouverture. Ces techniques aident à prêter une attention particulière à ce que dit la personne, sans la juger ni l’interrompre. Pour les appliquer, il est recommandé de poser des questions ouvertes qui permettent à la personne d’exprimer ses pensées et ses sentiments de manière plus détaillée. Ce faisant, vous pouvez aider le pervers narcissique à mieux comprendre ses modes de comportement et l’impact qu’il a sur les autres.

Fixer des limites
Par ailleurs, fixer des limites claires est indispensable pour développer l’honnêteté et l’ouverture. Faire preuve de fermeté et d’assurance quant aux comportements acceptables et ceux qui ne le sont pas pour imposer vos limites à votre interlocuteur. Il est donc essentiel de communiquer ses limites de manière claire et cohérente, tout en étant suffisamment souple pour les ajuster si nécessaire.

Conseil n° 5 : Inviter à l’humilité

Les personnes narcissiques ont tendance à se surestimer et à être persuadées qu’elles ont toujours raison. De par leurs failles narcissiques, il leur est difficile d’accepter les critiques ou les conseils des autres, ce qui crée des relations toxiques.

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Inviter à plus d’humilité peut être une stratégie utile pour les aider à reconnaître leurs limites et à améliorer leurs relations interpersonnelles. L’une des façons d’encourager l’humilité est de fournir des feedbacks constructifs sans porter de jugement. Au lieu de critiquer leur comportement, il est préférable de se concentrer sur l’impact de leurs actions sur les autres, ce qui les aide à comprendre les conséquences de leur comportement et à prendre des mesures adaptées.

En outre, une plus grande humilité passe aussi par la pratique de l’auto-analyse et de l’introspection. Même s’il s’agit d’un exercice extrêmement périlleux pour les personnes narcissiques, il permet tout de même d’acquérir une meilleure compréhension de leur propre comportement et de leurs schémas de pensée lorsqu’il est appliqué. Cette démarche les aide à identifier les domaines dans lesquels ils doivent s’améliorer et à développer une perspective plus équilibrée et moins égocentrique sur eux-mêmes et sur les autres. Les encourager à tenir un journal ou à suivre une thérapie peut également s’avérer utile à cet égard.

Conseil n° 6 : Limiter la confrontation directe

Les personnes présentant des traits narcissiques ont du mal à accepter les critiques ou à admettre leurs erreurs. Elles réagissent souvent négativement à la confrontation directe, ce qui entraîne davantage de conflits et de tensions dans la relation. Il est donc essentiel d’utiliser une communication constructive non agressive qui se concentre sur les émotions plutôt que sur les accusations.

Lorsque vous communiquez avec un pervers narcissique, veillez à moduler votre ton et votre langage corporel. Évitez d’utiliser un langage agressif ou accusateur qui peut déclencher une réaction hostile de défense. Exprimez plutôt vos émotions et vos sentiments de manière calme et empathique. Par exemple, même si cela peut déstabiliser une personne narcissique lorsque vous changez votre manière de communiquer, vous pouvez utiliser des formules telles que : « Je me sens blessé et je ne me sens pas respecté lorsque tu ignores mes limites » plutôt que « Tu es une personne égoïste qui ne se soucie pas de mes sentiments ».

Il s’agit donc d’employer des phrases impliquant le « Je », plutôt que des phrases utilisant le « Tu ». Les phrases à la première personne mettent l’accent sur vos émotions et vos expériences, alors que les phrases parlant de votre interlocuteur semblent souvent accusatrices et porteuses de jugement. Par exemple, au lieu de dire « Tu me dévalorises toujours », vous pouvez dire « Je me sens dévalorisé quand tu me rabaisses en public ».

Conseil n° 7 : Éviter les renforcements négatifs

Le renforcement négatif est un concept psychologique qui implique la suppression d’un stimulus désagréable en réponse à un comportement particulier. Il s’agit d’une forme de conditionnement qui vise à augmenter la probabilité de répétition d’un comportement en supprimant un résultat indésirable. Dans le cas du pervers narcissique, le renforcement négatif est donc utilisé comme un outil pour manipuler et contrôler les autres. Les narcissiques utilisent souvent le renforcement négatif pour punir leurs victimes qui ne se conforment pas à leurs exigences ou à leurs attentes.

Pour éviter tout renforcement négatif de la part d’un pervers narcissique, il est important de reconnaître les signes de manipulation et d’abus. Parmi les plus courants, on peut citer la manipulation émotionnelle, le gaslighting et les tentatives d’isolement.

Au lieu des renforcements négatifs, tentez de l’amener à se concentrer sur les renforcements positifs. Le renforcement positif consiste à récompenser ou à féliciter un comportement souhaité. Par exemple, si le pervers narcissique adopte un comportement plus compréhensif et tourné vers les autres, il sera opportun de le souligner et de l’y encourager pour ce comportement. Ces encouragements renforcent les comportements positifs et réduisent potentiellement la probabilité d’un comportement problématique.

Le PN utilise les renforcements négatifs dans le couple
Un pervers narcissique peut retirer son attention ou son affection au sein de son couple lorsque son partenaire ne répond pas à ses besoins ou à ses attentes. Ce retrait d’attention ou d’affection renforce (inconsciemment, de façon négative) le partenaire dans son désir de répondre aux souhaits du narcissique.

Conseil n° 8 : Mettre en avant les relations saines et positives

Encourager les relations positives contribue à aider un pervers narcissique à aller vers une éventuelle guérison. Le PN est souvent enclin à avoir des comportements négatifs, ce qui peut conduire à des relations tendues avec les autres. En l’encourageant à développer des relations positives avec des personnes qui ont des attitudes saines, vous l’accompagnez vers un renforcement de ses comportements positifs.

Les relations positives encouragent par ailleurs le pervers narcissique à voir le monde sous un angle différent et à fonctionner par identification projective. Il peut être habitué à obtenir ce qu’il veut et à manipuler les gens pour qu’ils répondent à ses besoins. Cependant, les relations positives peuvent l’aider à comprendre qu’il existe d’autres façons d’entrer en relation avec les gens, qui n’impliquent pas de manipulation ou de comportement de contrôle. Cela peut toutefois s’avérer délicat pour un pervers narcissique puisqu’il n’a pas l’habitude d’agir d’une manière qui ne soit pas égocentrique.

Pour encourager les relations positives, il faut donc avant tout adopter soi-même des comportements sains. Si nous avons une attitude saine envers nous-mêmes et envers les autres, cet alignement invite indirectement le pervers narcissique à comprendre qu’il existe d’autres façons d’entrer en relation avec ses interlocuteurs qui n’impliquent pas de comportements négatifs. Nous pouvons également lui offrir un espace sûr pour qu’il puisse explorer ses sentiments et ses pensées, pour l’aider à comprendre que ses actes ont des conséquences et comment ces derniers affectent les autres.

Conseil n° 9 : Encourager l’empathie envers soi-même

Aider une personne atteinte d’un trouble narcissique à guérir demeure une tâche extrêmement difficile, mais il existe malgré tout des recommandations pour encourager un changement positif. L’une d’entre elles consiste à encourager l’auto-empathie.

Les personnes présentant des traits narcissiques peuvent avoir du mal à s’accepter et à s’aimer telles qu’elles sont, malgré le clivage présent à travers leur haute opinion d’elles-mêmes. Il leur est difficile de reconnaître leurs imperfections et elles ont tendance à se donner une façade pour paraître parfaites devant les autres. Inciter à l’auto-empathie les encourage à comprendre que tout le monde a des défauts et que les erreurs sont inévitables pour tous.

Comment encourager l’auto-empathie ?
Une première technique consiste à inviter le PN à identifier ses émotions et à les reconnaître sans les juger. Cette auto-empathie l’aidera à mieux se comprendre et à développer un vocabulaire émotionnel plus riche pour exprimer ses sentiments. Un autre moyen est de l’encourager à pratiquer l’autocompassion et à se traiter avec bienveillance, à défaut de s’autocritiquer, ce qui l’amènera à développer une image plus positive et à réduire les pensées négatives.

La difficulté d’aider un pervers narcissique à guérir et à commencer un traitement thérapeutique

Nous avons évoqué dans cet article les possibilités de traitement des individus souffrant d’un trouble de la personnalité narcissique. Toutefois, rappelons que la guérison d’un pervers narcissique est extrêmement difficile et rare. Certains experts estiment même qu’il n’est pas possible de le traiter.

Il est essentiel de rappeler que les pervers narcissiques ont une personnalité rigide, égocentrée et inflexible qui ne permet que trop rarement pas une réelle évolution. Ils peuvent résister à une thérapie ou à un traitement, nier leurs problèmes ou tenter de manipuler leurs thérapeutes. En outre, leur manque d’empathie et d’intelligence émotionnelle complique considérablement leur compréhension des autres et le développement de relations sincères avec eux.

Malgré ces difficultés, quelques conseils peuvent être utiles pour accompagner les pervers narcissiques vers une éventuelle amélioration, notamment :

  • Accompagner le manipulateur vers l’identification du problème,
  • L’encourager à recourir à une thérapie,
  • Suggérer le développement de l’ouverture d’esprit, de l’empathie et de l’autocompassion,
  • Éviter la confrontation directe.

Ces conseils visent à encourager le pervers narcissique à développer sa conscience de soi, à se concentrer sur sa régulation émotionnelle, à s’attaquer à ses distorsions cognitives et à développer son sens de l’empathie. Toutefois, il est important de noter que ces conseils ne constituent pas un remède garanti pour le trouble et qu’ils ne fonctionnent que trop rarement. Parfois, partir reste la meilleure solution à suivre pour la personne qui souffre de la relation.

De la nécessité d’un accompagnement professionnel
En conclusion, s’il existe des moyens d’aider les pervers narcissiques à guérir, ce processus demeure exceptionnel. Il reste crucial que les individus concernés recherchent une aide et un soutien professionnels s’ils sont aux prises avec ce trouble.
Il est également essentiel que la société reconnaisse l’impact des pervers narcissiques sur leurs proches et prenne des mesures pour accompagner les victimes vers leur propre processus de reconstruction personnelle.

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11 témoignages

  1. !!Le PVN est complètement mal compris de tous!!!
    C’est un trouble de la personnalité, qui se traite et peut se regler à meme titre que les choc PTSD, dissociation de la personnalité, amnésie, déconnexion émotionnel, enfant perd la parole du jour au lendemain… ect.

    Des chocs traumatiques répétitifs commençant dès l’enfance sur une longue durée, peut créer l’atrophie de la partie cérébrale où se situe l’empathie . La victime sera dépourvue d’empathie malgré elle et à son insu.
    .. tout comme les psychopathes.

    1. Bonjour Emy,

      Merci pour votre commentaire. Vous soulevez un point important concernant les troubles de la personnalité narcissique (PN) et leur origine possible dans des traumatismes de l’enfance. Il est vrai que ces troubles peuvent être liés à des expériences traumatiques précoces qui affectent profondément le développement émotionnel et empathique.

      Toutefois, il est important de rappeler que même si ces troubles peuvent être traités, cela nécessite une prise en charge thérapeutique adaptée et un engagement de la part de la personne concernée. Les conséquences de ces troubles sur les proches peuvent être très difficiles à vivre, ce qui explique pourquoi il est crucial de bien comprendre et gérer ces situations.

      Merci d’avoir partagé votre perspective sur ce sujet complexe.

      Prenez soin de vous,
      L’équipe de Psychologue.fr

  2. Bonjour,

    En couple depuis 30 ans, avec plusieurs arrêts et reprises, à l’âge de 58 ans, j’ai compris avec tristesse que je souffrais d’un trouble narcissique. Cela explique beaucoup de choses. J’aime ma conjointe, mais je lui pourris la vie avec mes scénarios, ma jalousie extrême et mon manque de confiance en elle et en moi-même. Est-ce que je l’aime pour les bonnes raisons ? Ou est-ce parce que je ne veux pas être seul ? Nous avons un fils de 24 ans et je comprends maintenant pourquoi il n’a aucune empathie, même lorsque sa mère est à l’hôpital, quelle que soit la raison.

    Comment cette femme si merveilleuse peut-elle endurer non pas un, mais deux personnes narcissiques dans sa vie ? Depuis que j’ai lu sur le sujet, je comprends un peu mieux mes phases de colère et de jalousie. J’aimerais pouvoir me débarrasser de ce trouble narcissique. Je dis souvent à ma conjointe que j’aimerais pouvoir m’amuser et me moquer du ridicule, mais hélas, c’est plus facile à dire qu’à faire. Je vois que ma conjointe est épuisée, et je suis triste de ne pas savoir quoi faire pour avoir une relation saine et lui redonner le sourire et l’envie de vivre. Si vous avez des conseils pour moi, n’hésitez pas. Merci.

    1. Bonjour Dave,

      Merci de partager votre situation avec tant d’honnêteté et de vulnérabilité. Il est déjà très courageux de reconnaître les difficultés liées au trouble narcissique et l’impact qu’elles peuvent avoir sur vos relations. Cette prise de conscience est un premier pas essentiel vers le changement.

      Vous posez des questions profondes sur la nature de vos sentiments et votre capacité à aimer véritablement. Peut-être une première étape serait de réfléchir à ce que signifie « aimer pour les bonnes raisons » pour vous. Est-ce que cet amour est conditionné par vos peurs, ou est-ce un amour où le bien-être de l’autre prime ? Cette distinction peut être difficile à faire, surtout quand des schémas relationnels complexes et des insécurités sont présents.

      Vous mentionnez que vous voulez changer, et c’est un point fondamental. Avez-vous envisagé une thérapie, notamment une Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC) ? Cette approche pourrait vous aider à comprendre et à modifier les pensées et comportements qui alimentent la jalousie, la colère et les scénarios que vous évoquez. Ce chemin vers une relation plus saine avec votre conjointe est un processus, et il semble que vous soyez déjà sur la voie.

      Enfin, il est important d’accepter que le changement ne se produit pas du jour au lendemain. Peut-être pourriez-vous partager avec votre conjointe votre désir sincère de vous améliorer, en lui montrant que vous prenez des mesures concrètes pour y arriver. Cela pourrait aussi soulager une partie de l’épuisement qu’elle ressent.

      Prenez soin de vous
      L’équipe de Psychologue.fr

  3. Bonjour Dave,

    J’ai moi aussi identifié des problèmes narcissiques. Malheureusement, il a fallu attendre que je prenne conscience des dégâts que cela a produit sur mes enfants pour m’en rendre compte. Aujourd’hui, je suis retournée en thérapie. J’en avais entrepris une parce que je souffrais quand j’étais jeune et malheureusemenr, je l’ai abandonnée à la naissance de mon 1er ennfant, avec des conséquences graves pour ma famille. Je suis aujourd’hui pleine de regrets, mais j’ai encore de l’espoir. Cela coûte cher, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle. Prenez soin de vous et des autres.

    1. Bonjour Héloïse,

      Merci de partager votre expérience avec autant de sincérité. Nous comprenons que réaliser l’impact de votre propre souffrance sur votre famille peut être une prise de conscience difficile. C’est un pas courageux que de décider de retourner en thérapie, et il est naturel d’avoir des regrets, mais l’espoir dont vous parlez est une force précieuse. Quelle est la source de votre motivation actuelle pour continuer cette démarche malgré les défis que vous rencontrez ?

      Nous sommes là pour vous accompagner, et nous croyons fermement que chaque étape vers la compréhension de soi est précieuse. Si vous aviez la possibilité de vous adresser à celle que vous étiez au moment de l’abandon de votre première thérapie, que lui diriez-vous maintenant ?

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

  4. Bonjour,
    J ai découvert la perversité narcissique à travers une ex. Période de lovebombing, destruction et humiliation. Cela 3 ans qu’elle pourrit mes réseaux sociaux, demontre de la présence en créant tout un tas de faux compte linkedin, environ 3000, pendant que madame est en chasse. 4 mois après la séparation elle se montre avec une nouvelle personne et la bague de fiançailles que j avais acheté. Ce qui me surprend surtout, ces gens sont connus de la justice, mais il se passe rien. Aujourd hui je peux comprendre que les gens fassent justice eux même, tant dans leur manipulation ils aiment humilier les gens, tant ils sont nocifs pour la société mais ce ne reste que mon avis.. drôle de monde en tout cas…

    1. Bonjour Deschamps,

      Nous tenons avant tout à exprimer notre sincère empathie face à la situation difficile que vous décrivez. Vivre une relation avec une personne présentant des traits de perversité narcissique peut être profondément déstabilisant et laisser des séquelles qui perdurent bien après la séparation. Il est compréhensible que vous ressentiez une frustration envers le système judiciaire et le sentiment d’injustice que vous éprouvez est légitime.

      Nous aimerions vous poser cette question : En repensant à cette expérience, quelles sont les leçons ou forces personnelles que vous estimez avoir développées malgré la douleur ? Prendre conscience de ces aspects peut être une étape importante dans le processus de guérison.

      Nous sommes ici pour vous accompagner, et si vous ressentez le besoin de discuter plus en profondeur de vos émotions et de vos expériences, sachez que nos psychologues certifiés sont prêts à vous écouter via notre plateforme.

      Prenez soin de vous.
      L’équipe Psychologue.fr

  5. Bonjour, est-ce judicieux de dire à un adolescent de 15 ans qu’il est PN?
    Dans cette situation-ci, la PN est clairement démontrée. I
    l ne s’agit ps d’une crise d’adolescence passagère.
    Merci pour votre éclairage,
    Suzie

    1. Bonjour Suzie,

      Il est déconseillé de communiquer une étiquette de pervers narcissique à un adolescent, même si certains comportements peuvent y faire penser. À cet âge, la personnalité est encore en construction, et de nombreux facteurs (émotionnels, familiaux, ou même contextuels) peuvent expliquer des attitudes manipulatrices, du repli ou de l’agressivité.

      Le terme « pervers narcissique » est très répandu, mais il ne s’agit pas d’un diagnostic officiel. En terme de diagnostic, on parle plutôt de trouble de la personnalité narcissique, qui ne peut être évalué qu’à travers un suivi clinique approfondi. Est-ce que cet adolescent a été diagnostiqué de cette façon ?

      Le plus constructif reste d’en parler avec un psychologue ou un pédopsychiatre, qui pourra évaluer la situation dans sa globalité et vous aider à comprendre ce qui se passe, sans jugement, et en discuter avec lui. L’objectif, surtout à cet âge, est avant tout de comprendre et d’accompagner.

      Pour vous y aider, nous pouvons vous guider vers un psychologue spécialisé de notre équipe. Si cela vous convient, je vous invite à prendre rendez-vous avec nous pour en discuter : https://www.psychologue.fr/rendez-vous

      Bien à vous,

      L’équipe de Psychologue.fr

  6. Bonjour.
    Mon intervention risque de choquer nombre de personnes ( hormis les psys) mais elle peut aider d’autres. Je n’ai accepté de me reconnaître en un PN qu’après plusieurs années de thérapie (personnelle ou en groupe … bien utiles !!!) J’ai commis des actes … sur des mineurs! J’ai été condamné et fait de la prison. C’est là que j’ai voulu me comprendre et comprendre pourquoi ces passages à l’acte alors que ce n’était mes désirs conscients.
    Enfance d’enfant rejeté dès la naissance, celui de trop, le cinquième. Celui non désiré, ma mère ayant reproché à mon père de l’avoir mise enceinte. Je suis né en 1956 donc une autre époque qu’aujourd’hui. Rejeté, refoulé, rabaissé, humilié, maltraité par les mots et les phrases, je me suis construit seul en me réfugiant dans les rêves. Ce qui m’a apporté aujourd’hui une grande imagination et une grande créativité dans la peinture et le dessin. A 10 ans je pensais être un enfant adopté et qu’un jour ma famille allait me l’avouer… Bien évidemment cela n’est jamais arrivé.
    Mon père est décédé lors de mes 25 ans. Je lui ai d’une certaine manière, reproché de n’avoir pas su s’imposer à ma mère et de ne pas m’avoir appris le côté  » père » qui m’a manqué. Ma mère a eu cette année 104 ans ! J’ai cessé toute relationavec elle il y a 2 ans car je n’en pouvais plus qu’elle continue de me rabaisser encore et encore. Rien ne va dans ce que je fais, ce que je vis, ce que je suis! Jamais un bisou, un câlin et encore moins un  » je t’aime mon fils » me faisant inclure en moi un  » elle m’aime pas! » J’ai cherché la perfection toute ma vie, pour lui plaire. Peut-être est-ce là que j’ai développé le côté narcissique et pervers narcissique en me concentrant sur moi pour plaire à elle, puis aux autres?
    Je viens de lire votre article, je dirais MERCI parce j’ai décrypté des phrases qui m’ont touché et me font réfléchir. Inconsciemment je cherchais à corriger quelque chose en moi sans savoir que c’était ce trouble de la personnalité.
    En prison un Psychiatre m’a dit :  » j’entends bien que vous voulez vous remettre en question et changer sincèrement. Ca va faire mal, très mal!mais courage on va vous aider » Merci j’ai l’habitude de me faire mal ( pas physiquement! seulement de me rabaisser et de m’auto critiquer comme vous dites) A force d’entendre ma famille  » tu ne vaux rien, tu ne sais rien faire, tu ne réussiras jamais à rien, tu rates tout … » j’ai fini par vouloir coller à cette étiquette et, effectivement, si l’on étudie ma vie, c’est assez vrai … si on prend les pensées de ma famille. Dans la réalité ce n’est pas tout à fait vrai, j’ai seulement passé ma vie à me chercher et surtout à chercher à ce qu’on m’aime … à n’importe quel prix !!! J’ai donc, enfant, dès 8 ans, accepté les relations sexuelles avec d’autres garçons plus grands que moi. Ce n’était pas des « jeux de découverte » sauf si on considère la fellation et la sodomie comme des jeux d’enfants!!! Cela a duré toute mon enfance et mon adolescence, trop content que ces garçons… m’aiment! Sans comprendre qu’ils m’utilisaient, heureux d’avoir un abruti comme moi, satisfaits … par mon acceptation! ( ça y est je me rabaisse!! 🙂) Je n’ai pas pu comprendre et j’ai confondu tendresse, affection, amitié avec sexualité!! Et cela m’a encombré toute ma vie jusqu’à il y a 15 ans environ. Mieux vaut tard que jamais. Je ne rejette pas la faute sur eux, mais j’ai rajouté en moi que mes besoins d’être aimé m’ont guidé vers des acceptations pour TOUT envers ces garçons!
    Vous parler beaucoup d’employer le « Je » envers les PN… OUI! les reproches n’arrangent pas!!! Les encouragements et la confiance que si!! Je suis suivi par des psychiatres et psychologues depuis 15 ans, j’en suis extrêmement satisfait et je ne les lâcherais jamais! On n’a jamais fini d’apprendre et de découvrir!
    Ah, encore une chose… il est impossible d’assimiler un vécu, ses erreurs, ses déviances en une seule fois, il faut du temps, beaucoup de temps. Chacun évolue à son rythme. l’inconscient ne lâche pas tout en une fois!! Après 5 ans de thérapie, j’ai eu les visions d’hommes se servant de moi, à 8, 10 et 12 ans, et moi … heureux qu’ils me disent qu’ils m’aimaient!!! Les psys m’ont dit que je n’avais pu l’accepter et que ces souvenirs s’étaient totalement enfouis en moi, mon inconscient incapable de l’accepter. C’est dur de comprendre qu’on s’est servi de vous mais c’est encore plus dur de comprendre qu’on l’a aussi fait avec d’autres! Je me suis servi de l’affection que m’envoyaient ces enfants pour ces passages à l’acte, pensant que je les rendais heureux!!! Quelle horreur! J’en suis très conscient et j’ai cherché à TOUT comprendre et tout accpeter pour sortir de ce narcissisme pervers. Pas simple! C’est un long cheminement, une reprise de toute sa vie, de toutes ses pensées, une correction de tout mon moi entier! Mais je le fais avec grande joie et bonheur car il était hors de question pour moi de sortir de prison comme j’y étais rentré! Il fallait qu’un changement total s’effectue. J’ai malheureusement fini par comprendre et accepter que … ce ne serait jamais fini! Il n’y a pas de bouton « Marche- arrêt! » Ce sera le restant de ma vie que je devrais faire attention à moi, à mes pensées et à mes relations. L’important étant de ne pas passer à l’acte quelque soit mes pensées ou attirances. Je suis homosexuel et attiré par les hommes adultes et je n’avais pas compris ma déviance. Je suis sur le chemin d’un bon comportement.
    Votre article m’a bien aidé. Pardon pour la longueur de mon message.
    Cordialement

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