Ils peuvent être les personnages principaux de films de fiction ou faire la une des journaux. S’ils sont souvent flatteurs, sympathiques, voire séduisants de prime abord, les pervers narcissiques (PN) ont une deuxième facette bien moins reluisante. Ces personnalités perverses sont des individus qui cherchent à dominer et à manipuler les autres pour satisfaire leur propre besoin de pouvoir et de contrôle. Leurs comportements abusifs et toxiques causent bien souvent des dommages émotionnels et psychologiques considérables à leurs victimes. Mais comment leur faire face et déstabiliser les pervers narcissiques ?
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Nous allons explorer 9 phrases très efficaces pour déjouer les manœuvres manipulatrices des pervers narcissiques ainsi que quelques techniques pour les contrer, afin de limiter leur impact négatif sur notre vie et notre bien-être psychologique.
Les PN aiment beaucoup s’en remettre au pouvoir des mots et leur charisme aidant, il est parfois difficile de leur faire face. Les 9 phrases suivantes vous aideront à déstabiliser le pervers narcissique avec qui vous échangez que ce soit au travail ou à la maison.
Phrase n° 1 : « Je ne suis pas d’accord avec toi. »
Afin d’éviter ses tentatives de manipulation par le retournement de situation (il est un véritable expert dans ce domaine), dites simplement que vous n’êtes pas d’accord avec lui lorsque c’est le cas. Il peut en conséquence tenter de vous mettre le cerveau sens dessus dessous notamment en vous disant que vous avez tenu certains propos… que vous n’avez en fait jamais dits ! Cela est très déstabilisant. Affirmez-vous et dites-lui que c’est faux.
De même pour ses avis ; il veut sans cesse que vous ayez les mêmes que lui. Mais, vous avez votre propre personnalité, vos propres opinions et vos propres points de vue. Ne les effacez pas au profit des siens, car c’est la première étape vers une emprise totale. L’objectif est ici de conserver votre identité, de ne pas vous oublier. Vous êtes une personne à part entière et non pas l’objet d’une tierce personne. Ne laissez pas prise à sa manipulation.
Phrase n° 2 : « Je ne te laisserai pas me faire sentir inutile. »
Avec cette phrase, vous signifiez que vous ne tolérez pas le comportement condescendant ou méprisant que le pervers narcissique peut avoir. En effet, ceux-ci prennent un malin plaisir à tenir des propos blessants afin de rabaisser leur victime, de la faire se sentir inutile et de lui faire croire que ses opinions sont fausses ou mauvaises. Ces propos peuvent être de plusieurs natures :
- La critique ouverte,
- L’humiliation,
- Les insultes,
- Le dénigrement du travail de la victime, de ses opinions, de ses actes,
- Ou tout simplement en ignorant ses émotions.
Ces comportements malsains font totalement perdre confiance en soi. En disant ouvertement « Je ne te laisserai pas me faire sentir inutile », vous lui faites entendre que votre vie, vos avis et vos actes comptent. Vous n’êtes pas une chose destinée à subir ses manipulations, mais une personne. Vous pouvez être apprécié(e) pour ce que vous êtes, votre personnalité, votre humeur et vous êtes digne d’intérêt.
Phrase n° 3 : « Peux-tu m’expliquer cela plus clairement ? »
Déstabiliser un PN en lui demandant d’étayer ses dires est une technique efficace. Cette personnalité toxique adore maintenir une sorte d’ambiguïté dans la plupart de ses propos. C’est ce que l’on appelle la technique de l’évitement. Il joue de ce flou qu’il installe, car c’est une manière subtile de dominer l’échange, la communication et d’amener l’interlocuteur là où il le veut. Cela lui permet également de ne pas tout dire au sujet d’une situation afin de pouvoir faire évoluer son discours lorsqu’il est à court d’arguments ou lorsque des arguments contraires lui sont exposés.
Rester évasif est une technique redoutable de manipulation mentale qui vise à maintenir l’emprise. En lui demandant de clarifier ses propos, vous l’obliger à se positionner précisément, ce qu’il déteste faire. Il sera alors plus compliqué pour lui de revenir sur ce qu’il vous a dit. Ainsi, il ne pourra plus être tenu irresponsable de ses affirmations et il ne pourra plus dire qu’elles n’ont pas été bien comprises.
Le deuxième avantage de cette petite phrase est de faire clairement comprendre au PN que vous avez très bien assimilé son mode de fonctionnement et que vous n’êtes pas berné(e) par sa façon de faire.
Phrase n° 4 : « Je refuse de me laisser manipuler. »
Avec cette phrase, vous montrez clairement au pervers narcissique que vous prenez pleinement conscience qu’il est en train de vous manipuler. Vous mettez à jour son petit jeu pervers. S’il s’agit d’un collègue de travail par exemple, le propos peut être tenu en public, ce qui est sans doute le pire pour déstabiliser un PN. Dans ce dernier cas, il y a fort à parier que cette humiliation fera de vous la personne à fuir : il ne reviendra pas de sitôt !
Néanmoins, ce n’est pas facile, d’autant plus si le PN en question est votre conjoint. Ici, c’est bien plus compliqué, car une fois démasqué, il peut se montrer plus virulent encore, voire avoir recours à la violence physique. Si la marge de manœuvre est étroite, il est essentiel de lui montrer que vous voyez clair dans son jeu. Ainsi, il peut aussi comprendre que vous êtes plus sûr (e) de vous, ce qui va sans nul doute le déstabiliser.
Une technique de manipulation est mise au jour par des études cliniques en 2018 : il s’agit du gaslighting. Cela signifie littéralement « éclairage au gaz ». Le gaslighting est invisible, tout comme l’emprise qui se fait sur la victime. Petit à petit, insidieusement et sans qu’elle ne s’en rende compte, le PN parvient à prendre le contrôle de son cerveau. À cette découverte, les médias se sont emparés de cette technique et révèlent qu’elle peut faire de véritables ravages sur les victimes qui finissent par penser qu’elles deviennent complètement folles.
En effet, le gaslighter (le manipulateur donc) par des jeux de mensonges, de torsions des faits et de la réalité finit par faire douter l’autre de ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Elle serait la pire des manœuvres des manipulateurs. Les personnes qui en sont victimes finissent au long cours, à croire qu’elles sont démentes, qu’elles ont des névroses, voire des psychoses, ce qui va provoquer des troubles anxieux, des troubles du sommeil, des ymptômes dépressifs. C’est pourquoi il est primordial de ne pas se laisser manipuler dès que les premiers signes apparaissent.
Phrase n° 5 : « Je ne tolérerai pas d’être maltraité(e) ou humilié(e). »
Les pervers narcissiques abusent des comportements toxiques et délétères envers leur partenaire, tels que la manipulation, la domination, la culpabilisation, l’humiliation, la critique constante, l’isolement, etc. Ils peuvent faire preuve d’un manque total d’empathie pour les sentiments et les besoins des autres, et les considérer uniquement comme des objets visant à satisfaire leurs propres besoins.
En indiquant que vous ne tolérez plus cette maltraitance, vous déstabiliserez votre interlocuteur qui se sentira démasqué. Ainsi, vous vous affirmez et vous montrez davantage de confiance en vous.
Phrase n° 6 : « Je suis fier(e) de qui je suis. »
Par cette phrase, vous montrez ainsi que vous n’êtes pas indigne, mais qu’au contraire vous êtes fier de qui vous êtes. En effet, les PN, par pure jalousie, ont tendance à dévaloriser sans cesse leurs partenaires ou leurs collègues, notamment en leur faisant croire qu’ils/elles ne les méritent pas ou qu’ils/elles ne sont bon(ne)s à rien.
En exprimant fièrement votre identité et vos réalisations, vous pouvez réaffirmer votre valeur personnelle, ce qui peut aider à contrer les messages destructeurs que le pervers narcissique essaie de vous faire croire. En mettant en avant votre fierté pour qui vous êtes, vous envoyez aussi un message clair au pervers narcissique : vous n’êtes pas disposé(e) à laisser son comportement toxique vous écraser.
Phrase n° 7 : « Je n’ai pas besoin de ton approbation pour être heureux(se). »
Vous montrez ici un certain détachement. En expliquant que vous n’avez pas besoin du consentement du PN pour être heureux(se), vous affirmez votre indépendance et vous montrez aussi que sa validation quant aux choix que vous faites ne compte pas. Rappelons ici que le pervers narcissique aime à avoir le contrôle sur la vie de l’autre et qu’il cherche sans cesse à ce que rien ne soit fait sans son approbation. Ainsi, il décide de tout, même de ce que vous pouvez penser, vouloir ou choisir.
La relation toxique implique généralement un rapport de dépendance affective. Dans cette dernière, la personne victime ne fait rien sans l’autre, car la séparation est une véritable source d’angoisses. Elle n’ose pas être elle-même lorsqu’elle est en présence du PN et n’a généralement plus d’autres amis ou proches, qui ont été mis à l’écart. De fait, ses moindres faits et gestes, toute sa vie sont soumis à la validation. Dire que vous pouvez être heureux(se) sans lui est alors un tsunami pour le manipulateur narcissique, qui en sera fortement déstabilisé.
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Phrase n° 8 : « Je ne te laisserai pas me faire sentir coupable pour tes erreurs. »
Les pervers narcissiques ont tendance à projeter leurs fautes sur les autres. Pour eux, il est impossible d’être fautif d’un quelconque problème, tout ce qui est négatif vient généralement de l’autre, ainsi il n’a pas à se remettre en question. C’est sa profonde nature narcissique qui le rend incapable de reconnaître ses torts. Cela lui permet aussi de faire croire à l’autre qu’il est incapable de faire quelque chose de bien, de positif alors que lui est compétent et digne de confiance.
Le sentiment de culpabilité pour le partenaire est alors extrêmement fort et engendre un profond mal-être. La personne se sent responsable du fait que la relation se passe mal et se remet sans cesse en cause, alors que c’est le comportement abusif du PN qui est responsable de la situation.
Le manipulateur narcissique parvient toujours à retourner la situation et à faire croire qu’il n’est en rien fautif. C’est d’autant plus simple pour lui qu’il n’a aucune considération pour l’autre. L’emprise du pervers narcissique est si forte et la personne manipulée est tellement fragile qu’elle est incapable de remettre en cause la parole de son partenaire. Si, par exemple, le PN a été infidèle et que son partenaire l’apprend, il expliquera sans souci que c’est parce qu’il s’est senti délaissé et rejettera la totalité de sa faute sur sa conjointe qui devra alors, seule, « assumer sa faute ».
Phrase n° 9 : « Je refuse d’être en compétition avec toi. »
Pour cette personnalité égocentrique, l’autre ne fait jamais rien aussi bien que lui. Il sera toujours « trop ceci », « pas assez cela ». Il va expliquer que lui aurait agi autrement, et qu’évidemment cela aurait été bien mieux que la façon de faire de l’autre. Il a toujours un meilleur travail, un meilleur comportement, une façon de faire et des opinions qui sont les bonnes, contrairement à sa victime.
Cette communication malveillante est épuisante et fait perdre toute notion de confiance en soi. Chaque acte, chaque geste, chaque parole devient prétexte à compétition pour montrer sa supériorité, son pouvoir, sa perfection. En lui disant que vous refusez cette compétitivité, vous montrez que vous êtes en paix avec vous-même, que vous n’avez pas besoin de vous prouver ou de lui prouver quoi que ce soit. Vous ne cherchez pas à rivaliser pour prendre le pouvoir, ceci ne vous intéresse pas.
Cette compétitivité peut être d’autant plus présente dans le milieu professionnel. Ici, le PN va prendre plaisir à déconsidérer votre travail ainsi que toutes vos décisions. Les objectifs sont de se valoriser aux yeux des autres en montrant qu’il est bien meilleur, en privant sa victime de tout épanouissement professionnel. S’il est un supérieur hiérarchique, la situation sera encore plus difficile à accepter et à vivre. Dans ce cas, il peut ne plus confier aucune tâche à la personne concernée par ses manipulations, l’amenant ainsi à s’ennuyer et ne plus trouver plus aucun sens à son travail.
Il peut également l’obliger à remplir des tâches inutiles, dénuées de sens, tout simplement absurdes. Ce supérieur hiérarchique peut aussi demander à sa victime de réaliser des missions bien en dessous de ses compétences pour la dénigrer ou bien au-dessus pour être certain qu’elle n’y parviendra pas. Il devient alors impératif de mettre les choses au point et d’être clair en disant concrètement que l’on refuse d’entrer en compétition et que l’on souhaite simplement faire son travail.
Conseils pour contrer un pervers narcissique
Au-delà des mots, lorsque l’on fait face à un pervers narcissique, il est parfois difficile de trouver les bonnes conduites à adopter. Voici quelques conseils pour vous y aider et parvenir à le déstabiliser par votre attitude.
Avant tout, restez calme et détaché(e). Bien évidemment, ce conseil n’est pas aisé à suivre ! Même si les paroles vous touchent, tentez de garder votre calme et semblez impassible. Le PN prend beaucoup de plaisir à voir qu’il atteint son interlocuteur. En lui faisant passer le message opposé, il sera contré et déstabilisé.
Soyez ferme : en posant des limites et en vous affirmant, vous expliquez clairement à votre partenaire que s’il les franchit, vous prendrez les mesures qui s’imposent. C’est également une technique pour vous faire respecter. Sans limites, l’autre peut faire ce qu’il veut. Ainsi, si ces prérequis sont dépassés, vous pourrez exprimer votre désapprobation sans devoir vous justifier.
Vous pouvez tenter de trouver son point faible. Bien souvent, ce point faible réside dans son image, ce qui est le plus important pour lui : le PN adore être admiré de tous. Ne le flattez pas à l’excès et n’hésitez pas à complimenter le reste de votre entourage.
Enfin, jouez la contre-manipulation. Cela ne signifie pas que vous devez le manipuler également, mais que vous pouvez contrer ses tentatives de manipulation en utilisant les mêmes techniques que lui : restez vague dans vos propos, jouez le détachement émotionnel, faites des phrases courtes et restez sur vos positions, affirmez vos choix.
Comment piéger une femme narcissique ?
Même si les PN sont le plus souvent des hommes, il existe bien évidemment également des femmes perverses narcissiques. Si les symptômes sont assez similaires, la femme PN utilise facilement le sexe pour mieux contrôler l’autre. Elle aime aussi à se cacher sous des airs de femme fragile que l’on souhaite protéger.
Pour se sortir de cette relation toxique, il faut bien sûr déjà en reconnaître les symptômes et, dans un second temps, en prendre conscience. Il est sans doute encore plus difficile pour un homme d’admettre qu’il peut être victime de sa partenaire. Mais, lorsque cela est établi, les conseils pour la piéger et la déstabiliser seront les mêmes que pour le cas d’un homme PN.
Comment être plus fort qu’un manipulateur ?
Face à un pervers narcissique, il est important de prendre en compte plusieurs aspects de votre vie, notamment votre vie sociale. Votre attitude, vos propres ressentis et vos valeurs sont également essentiels tout comme la gestion de votre responsabilité émotionnelle.
Tout d’abord, veillez à cultiver une vie sociale saine car les pervers narcissiques cherchent souvent à isoler leur victime pour mieux les contrôler. En entretenant des relations saines avec votre famille, vos amis et vos collègues, vous vous assurez que vous avez des soutiens émotionnels solides en cas de besoin. Faites preuve d’indifférence : maîtres de la manipulation émotionnelle, les PN cherchent à susciter des réactions émotionnelles chez leur victime pour mieux la contrôler.
Essayez de respecter vos propres ressentis : ces manipulateurs hors pair cherchent souvent à faire douter leurs victimes de leur propre réalité et de leur propre perception des choses. En étant à l’écoute de vos propres ressentis et en faisant confiance à votre intuition, vous pouvez renforcer votre confiance en vous et votre capacité à prendre des décisions éclairées.
Respectez vos propres valeurs et ne le laissez pas vous imposer sa vision du monde. En vous concentrant sur vos valeurs personnelles et en les respectant, vous pouvez mieux vous protéger contre les tentatives de manipulation et de contrôle du pervers narcissique. Enfin, reprenez le contrôle de votre vie émotionnelle. En prenant la responsabilité de votre vie émotionnelle, vous pouvez mieux vous protéger contre les effets nocifs de leurs comportements et vous concentrer sur votre bien-être.
On retrouve des points communs chez la quasi-totalité d’entre elles. Elles sont :
- Sensibles,
- Attentionnées,
- Empathiques,
- Elles font facilement confiance aux autres.
Le pervers narcissique n’hésite pas à utiliser toutes ces qualités pour les retourner contre leurs victimes et les mener à un asservissement total.
Que faut-il retenir ?
Il est possible de déstabiliser un PN en utilisant les bons mots et les bonnes attitudes. Néanmoins, pour ne pas être victime d’un pervers narcissique, il est essentiel de reconnaître les signes de manipulation pour sortir de cette relation toxique dès que possible, afin que le manipulateur n’ait pas encore l’entière emprise sur vous.
En effet, les conséquences de cette relation peuvent être désastreuses. Citons par exemple la perte de l’estime de soi, les difficultés relationnelles, l’isolement, les troubles de l’humeur ou encore la perte de sa propre identité. Dans le gasligthing, les séquelles sont encore plus importantes et peuvent conduire la victime à la dépression chronique, à l’impression qu’elle devient folle, car elle ne parvient plus à faire la part entre la réalité et celle qu’on lui impose.
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Lorsque la manipulation est installée de longue date, il est bien plus compliqué de s’en sortir, en particulier si vous êtes en couple avec un manipulateur narcissique. Il peut s’installer une dépendance affective qui rend la séparation très difficile, voire impossible. Pourtant, quitter un PN est souvent le seul moyen de se sortir de cette situation douloureuse. La personne victime peut vouloir sauver, guérir le manipulateur, mais c’est un processus long et compliqué.
Pour en finir avec ce cercle infernal, il est indispensable de prendre conscience que la relation est dysfonctionnelle et briser le silence. Il ne faut pas hésiter à en parler à son entourage dans un premier temps afin de trouver des personnes-ressources et poursuivre la sortie de l’emprise en faisant appel à des professionnels de santé comme un psychologue clinicien.
Références
Le pervers narcissique et son complice (1989) – Alberto Eiguer
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12 témoignages
Mon père est PN, ma mère s’est suicidée, mon oncle est PN, mon cousin s’est suicidé également de la même manière, la pendaison! Attention ⚠️, ces êtres sont extrêmement habiles pour jouer les victimes ! Ma sœur et mon frère très atteints, je tente de les sauver, je suis très affectée car ils n’ont aucune limite, ils continuent sans cesse vers maintenant les petits enfants.
J’ai coupé les ponts, ils savent que je les ai identifié enfin à mon âge, 53 ans de souffrance, d’errance médicale, ils vous rendent malades à douter de vous-même, aucun scrupule! JAMAIS ! C’est infernal !
J’ai coupé les ponts définitivement pour ma survie.
Respect à votre excellent article et ne les laissons pas gagner, ils torturent jusqu’à la mort parfois ! Soyons attentifs et doux avec nous-mêmes ! Je suis une SURVIVANTE !
Bonjour Sandra,
Votre témoignage est bouleversant et reflète une immense souffrance liée à des relations familiales extrêmement toxiques. Vous avez traversé des épreuves très difficiles, et le fait d’avoir trouvé la force de couper les ponts pour protéger votre santé mentale et votre survie montre une résilience remarquable. C’est un pas immense de reconnaître et de s’éloigner de ces dynamiques destructrices.
Vous exprimez un désir profond de protéger vos proches, mais il est important de se rappeler que vous ne pouvez pas sauver tout le monde, et que votre propre bien-être doit rester prioritaire. «
Comment prenez-vous soin de vous au quotidien pour apaiser cette douleur et cette charge émotionnelle ?
Prenez soin de vous,
L’équipe de Psychologue.fr
Bonjour,
J’ai mon mari qui a une soeur ( mon unique belle-soeur), qui décide sur tous, nous implique jamais dans les conversations/activités ou autre avec les parents ( mes beaux-parents). Elle peut être violente quand les choses ne se déroulent pas comme elle a décidé. Sa mère ( ma belle-mère) la suit dans tous ce qu’elle fait et approuve également tous! Ma belle-soeur peut donc toujours faire ce qu’elle veut, demander ce qu’elle veut, elle a donc toujours le feu vert et est toujours bercer comme bon lui sent par ses parents.
Je ne m’en rendais pas compte avant que nous ayons des enfants car nous nous voyons à des moments précis et pas trop souvent. Maintenant avec les enfants, nous nous voyons régulièrement à la demande de la belle-mère. J’ai longtemps laissé passer les choses pour le bien-être de tout le monde, mais ce n’était pas du tout le cas pour mes enfants. Nous passions des weekends entiers ensemble sans que les grands-parents ait du temps pour nous (limite on se rendait pas compte que nous étions là) Ayant grandit mes enfants ont commencé à me dire qu’ils n’avaient le droit de ne rien faire chez leurs grands-parents quand ils y allaient en vacances, il n’y avait pas de sorties ou très peu, jamais un clin d’oeil pour mes enfants avec leurs plats préférés ou moment calins ou autre ( des choses que font les grand-parents quoi). Vous pourriez me dire que si les grands-parents sont comme ça, eh ben, on ne peut rien y changer. Sauf que pour le neveux/nièce, tout était toujours d’un automatisme avec des sorties, des visites dans la famille, tous les petits plats préférés, des nouveaux jeux chez mamie que eux avaient choisi. Mes enfants étaient juste du public qui devaient accepter, tous comme nous finalement. Ma belle soeur est une personne qui doit tirer profit de tout, ne tenant compte de personne.
J’ai comme ça des dizaines et des dizaines d’exemples. Je sens que la famille autour, avec qui je m’entends très bien, en sait plus mais regarde plus la situation de loin. Je n’ose pas aborder le sujet auprès d’un autre membre. J’ai déjà eu plusieurs conversation avec ma belle-mère qui fait un peu d’effort, mais qui retourne aussitôt dans la situation existante ( pour garder le confort de sa fille).
Je me rend compte que mon mari est très calme, même trop car il a toujours dû accepter les décisions de sa soeur/mère. Il ne me dit pas tout non plus je pense, mais il préfère laisser les choses comme ça pour ne pas apporter de conflits dans la famille.
De ce fait, nous avons pris distance de cette belle-soeur et sa famille ainsi que de mes beaux-parents. Nous nous sentons mieux, mais j’ai quand-même une grande culpabilité envers mes enfants qui n’ont pas une relation comme je l’aurais souhaité et comme moi j’ai pu avoir étant petite.
Bonjour Isabelle,
Merci beaucoup pour votre message et pour le partage de cette situation qui semble vraiment pesante pour vous et votre famille. Les dynamiques familiales complexes, surtout celles impliquant des enfants, peuvent être très difficiles à gérer. Votre ressenti est totalement compréhensible.
Il est clair que la présence dominatrice de votre belle-sœur et le soutien inconditionnel de votre belle-mère créent un déséquilibre familial. Vous exprimez parfaitement le décalage entre le traitement accordé à vos enfants et celui réservé aux enfants de votre belle-sœur. Cette différence de traitement peut être particulièrement douloureuse à observer.
Vous avez déjà entamé des conversations avec votre belle-mère, ce qui démontre votre volonté d’améliorer la situation. Il est toutefois difficile de changer des comportements ancrés depuis longtemps, surtout quand ils visent à maintenir un certain confort familial.
Comment vivez-vous cette culpabilité que vous mentionnez, et comment pourriez-vous atténuer ce sentiment pour mieux vivre cette distance que vous avez prise ?
Votre mari semble également pris dans cette dynamique compliquée, ce qui est compréhensible puisqu’il y a grandi. Comment pensez-vous que vous pourriez l’aider à exprimer plus librement ses sentiments et son vécu face à cette situation ?
Il est tout à fait légitime de chercher à protéger vos enfants et de leur offrir un environnement plus sain et équilibré, même si cela implique de s’éloigner de certaines personnes. Comment envisagez-vous désormais de construire des moments familiaux enrichissants malgré cette distance avec vos beaux-parents ?
Nous savons combien il est difficile de gérer de telles situations émotionnellement et socialement. N’hésitez pas à continuer à chercher un soutien supplémentaire, que ce soit auprès de nous ou d’autres professionnels, pour vous aider à naviguer dans ces eaux troubles.
Prenez soin de vous,
L’équipe Psychologue.fr
J ai un chef narcissique qui me casse régulièrement, surveille mes faits et gestes et me sermonne à la moindre anicroche. Lorsqu’il a obtenu ce qu’ il voulait, m humilier, il fait son bellâtre faisant semblant de s intéresser à ma vie de famille et me fait les yeux doux, style je vous dis ça pour votre bien. … Vu de l extérieur il paraît charmant mais maintenant que je l ai démasqué je crains les représailles. Je pense changer de lieu de travail mais cela prendra plusieurs mois. Que faire pour « tenir’? C est mon seul supérieur hiérarchique.
Bonjour Véronique,
Nous vous remercions de partager votre expérience, qui semble être très éprouvante. Il est déjà très courageux de votre part de réfléchir à vos options face à une situation aussi complexe.
Face à un supérieur manipulateur comme vous le décrivez, il peut être difficile de naviguer au quotidien. Vous mentionnez une envie de changer de lieu de travail, ce qui est une décision importante. Qu’est-ce qui vous donnerait le plus de satisfaction dans un nouvel environnement professionnel ?
En attendant ce changement, il est essentiel de préserver votre bien-être. Avez-vous déjà envisagé des stratégies de gestion de stress, telles que des pauses régulières, la pratique de la pleine conscience ou parler de votre expérience avec quelqu’un de confiance ? Quelles ressources internes ou externes pourraient vous aider à renforcer votre résilience au travail ?
Il est compréhensible de craindre les représailles, surtout dans un cadre hiérarchique. Avez-vous envisagé de documenter vos interactions avec votre supérieur pour vous protéger en cas de besoin ? Cela pourrait vous offrir un certain contrôle sur la situation et vous préparer à toute éventualité.
N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul et qu’il est essentiel de prendre soin de votre santé mentale durant cette période. Nous sommes là pour vous accompagner et vous soutenir sur ce chemin.
Prenez soin de vous,
L’équipe Psychologue.fr
Bonjour
Je vis avec un PN depuis 30 ans et aujourd’hui je travaille pour lui
Il a fait le vide autour de moi famille et amis
On m à tous dis de le quitter psychologue médecin et psychiatre
Voilà
Bonjour Frédéric,
Nous vous remercions de partager votre expérience avec nous. Vivre auprès d’une personne narcissique pendant autant d’années peut être extrêmement éprouvant, et nous comprenons à quel point cela peut affecter votre quotidien. Vous mentionnez que vous travaillez pour lui, ce qui ajoute une dynamique supplémentaire à votre situation. Comment cette relation professionnelle influence-t-elle votre bien-être personnel ?
Vous soulignez également que votre entourage et des professionnels vous ont conseillé de le quitter. Comment vous sentez-vous face à cette idée ? Qu’est-ce qui vous freine le plus dans la prise de cette décision ?
Nous tenons à souligner votre courage et votre résilience face à cette situation difficile. Si vous ressentez le besoin d’un soutien supplémentaire, nos psychologues sont là pour vous accompagner dans cette démarche, à votre rythme et selon vos besoins.
Prenez soin de vous.
L’équipe Psychologue.fr
Bonjour Madame, Monsieur,
Ma fille est âgée de 56 ans et moi j’ai 80 ans. Notre histoire est compliquée et douloureuse mais il y a pire et l’enfant ne devient pas systématiquement un PN.
Récemment, après avoir changé le domicile, J’ai notifié un STOP à ma fille qui depuis toujours m’a posé des problèmes. Elle est très directive, veut avoir le contrôle sur tout, critique ce qu’elle peut, si elle ne réussi pas c’est toujours la faute à l’Autre, ce qu’elle fait c’est toujours mieux, avait divorcé avec le père de ses 2 enfants (25 et 24 ans maintenant) qui l’avait bani de sa vie, son dernier concubin ça n’a pas bien passé, bref ses séparations avec les hommes finissent toujours avec un grand fracas, etc. Elle souffle le chaud et froid.
Ses propres enfants ne veulent pas la voir, surtout le fils. Elle est partie pour un autre homme laissant les enfants de 4 et 5 ans …
En tant que sa mère, j’ai toujours assumé ses besoins et tenais à ce qu’elle ait de bonnes études. Elle est diplômée de l’Ecole Boulle et enseigne dans un LEP où elle peut diriger ses élèves.
Au fil des ans, j’ai tout subit de sa part. Les humiliations, les paroles blessantes, ses mensonges, manipulations, etc.
Actuellement elle se soucie de ma santé mentale ! Au cas où elle voudrait me mettre sous tutelle, j’ai pris un RDV avec un psy pour me protéger.
Maintenant, elle insiste à venir me voir (la semaine prochaine!) pour être sûre que je vais bien. Elle m’a bloquée sur le FB, avait changé le n° de son portable en me demandant de lui laisser un message sur WhatsApp. Elle m’a envoyé plusieurs messages sur mon portable et comme je ne réponds pas, le dernier dit qu’elle est très inquiète de ne pas avoir de réponse … elle rentre de ses vacances pas loin où j’habite et qu’elle s’arrêtera pour me voir et s’assurer que tout va bien ! Elle s’impose !
Une fois, et cela m’a pris des années, j’ai dis STOP, je ne reviendrai plus en arrière. Je ne souhaite pas la voir car je suis sûre qu’elle va chercher une discussion sans témoin que je refuse. Elle a toujours raison.
J’ai acheté une maison avec travaux qui sont à finir et, évidemment cela reviendra à elle et ses enfants. L’année dernière elle est venue par curiosité pour savoir ce que j’ai acheté.
Que lui répondre sur son mail pour lui dire qu’il est inutile qu’elle vienne ?
Jusqu’à là j’ai su adopter une attitude pour me protéger. Il me reste à récupérer mon entière liberté sans qu’elle continue à me relance pour raviver ma douleur de mère.
Merci de votre réponse.
Cordialement,
Anna Matasova
PS : Excuses pour les fautes j’écris vite.
Bonjour Anna,
Tout d’abord, nous tenons à vous remercier pour votre confiance et pour avoir partagé avec nous une partie si profondément personnelle de votre vie. Il est clair que vous traversez une épreuve émotionnellement complexe et que vous aspirez à retrouver une sérénité que vous méritez amplement après tant d’années de difficultés.
Vous mentionnez le besoin de poser un STOP à votre fille et cette décision reflète une volonté forte de protéger votre bien-être mental. Dans cette quête de liberté personnelle, quelles sont les valeurs ou les priorités qui vous semblent essentielles à préserver?
Votre engagement à fixer des limites est courageux et nécessaire pour protéger votre santé mentale. Cependant, il peut être difficile de savoir comment communiquer ces limites pour qu’elles soient respectées. Avez-vous déjà envisagé ou utilisé des moyens spécifiques pour exprimer vos besoins à votre fille sans exacerber les tensions?
Vous avez le droit de choisir qui vous souhaitez voir et quand. Peut-être que la rédaction d’un message clair, mais bienveillant, pourrait vous aider à établir cette frontière. Quelle serait votre approche idéale pour communiquer fermement tout en respectant votre propre espace personnel?
Nous comprenons que l’idée de rameuter des anciennes blessures est pesante. Cependant, comment voyez-vous votre propre cheminement vers la paix et la guérison sans ces relances perpétuelles?
N’oubliez pas que vous n’êtes pas seule. Notre plateforme, Psychologue.fr, est là pour vous offrir un support continu dans cet effort pour retrouver votre liberté personnelle. Nous vous encourageons à poursuivre votre démarche de consultation pour assurer un soutien constant.
Nous restons à votre disposition et vous encourageons à prendre soin de votre paix intérieure.
Prenez soin de vous.
L’équipe Psychologue.fr
Bonjour,
Je viens tout juste d’ouvrir le yeux sur la manipulation dont j’ai été victime par mon mari ces 10 dernières années, et j’ai décidé de le quitter après de longues années de violences verbales: dénigrement, rabaissement, humiliation et même oppression sexuelle; une dépression et un isolement social et familial.
Mais depuis que j’ai compris sa manipulation et que je lui ai annoncé le quitter, ses manipulations ont pris bien plus d’ampleur et il utilise son « état » (il s’est fait prendre en charge en hôpital psychiatrique et est sous traitement depuis) et nos enfants pour m’accabler encore plus et me reprocher de l’avoir détruit, lui et notre famille.
J’arrive à l’ignorer la plupart du temps, à ne pas rentrer dans son jeu mais au prix d’efforts parfois surhumains (tant les piques et les reproches sont insidieux et permanents) et sans que ça soit sans conséquences pour ma santé mentale.
Je suis dans un état de haine absolue envers lui, je n’ai plus aucune tolérance ni patience pour sa perfidie et sa perversion mais surtout j’ai de plus en plus de mal à conserver mon sang-froid et je VEUX arriver à me contrôler, je ne veux plus qu’il puisse jubiler que je me sois emportée contre lui (parce que l’ai vu dans ses yeux la jouissance quand il a réalisé que je perdais le contrôle) et c’est absolument destructeur.
Je me sens trahie, humiliée, abusée et je doute de TOUT, absolument TOUT ce qu’il me dit ou a pu me dire au cours de nos 10 ans de vie commune; j’ai l’impression de devenir folle tant il arrive à distiller le doute et à retourner chaque situation de manière à ce qu’il soit la victime et moi le bourreau !
Je ne sais pas comment trouver le recul nécessaire et la force pour continuer les démarches de séparation tant je redoute ses réactions et attaques quand la procédure sera lancée.
Merci pour votre aide et pour m’avoir permis d’en parler
Bonjour Marie,
Nous tenons tout d’abord à vous exprimer notre profonde empathie pour ce que vous avez traversé. Prendre conscience d’une situation aussi difficile et décider de rompre un cycle de manipulation est un acte de courage considérable. Nous comprenons à quel point cela peut être épuisant émotionnellement et physiquement.
Votre message montre une force incroyable, malgré les nombreuses épreuves auxquelles vous faites face. Votre détermination à ne pas laisser la manipulation de votre mari vous atteindre davantage est admirable. Avez-vous envisagé de constituer un réseau de soutien, que ce soit par le biais d’amis proches, de professionnels ou de groupes de soutien, pour vous accompagner dans cette démarche?
La haine et la trahison que vous ressentez sont compréhensibles, et nous espérons que vous pouvez trouver des moments pour vous recentrer sur vous-même et vous apaiser. Quelles activités, quelles pensées ou quelles personnes vous aident le mieux à reprendre du souffle dans ces moments de tension?
Il est essentiel que vous puissiez avancer dans votre processus de séparation avec le moins de souffrance possible. Avez-vous réfléchi à comment structurer vos démarches de séparation pour vous sentir plus en sécurité et sereine, peut-être avec l’aide d’un avocat ou d’un conseiller juridique?
Nous voulons que vous sachiez que vous n’êtes pas seule dans ce combat. Notre plateforme est là pour vous fournir le soutien professionnel dont vous avez besoin. Nos psychologues certifiés sont à votre disposition pour vous aider à naviguer ces difficultés et trouver des stratégies adaptées à votre situation.
Prenez soin de vous,
L’équipe Psychologue.fr